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336.1 hrs on record (208.6 hrs at review time)
Évaluation pour les Soldes d'Automne ;)

Rapidement, donc, j'étofferai certainement une prochaine fois : le jeu était très mauvais à sa sortie, plein de bugs et mal conçu. Principal défaut à mes yeux : l'absence de PNJ vivants qui, si elle rendait bien le côté post-apocalyptique récent des événements, laissait un grand vide à la place des mondes vivants habituels produits par Bethesda (leur plus grande force).

Aujourd'hui, le jeu n'est toujours pas parfait, mais il a corrigé une grande partie de ses problèmes. C'est un jeu honnête, à faire en solo ou à plusieurs. Le lore de Fallout est présent, l'exploration est intéressante, le housing très cool.

Globalement, en 2023, je recommande ce jeu.
Posted November 21, 2023.
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4 people found this review helpful
7.3 hrs on record
Lake est un "petit" jeu qui souffre de nombreux défauts mineurs et d'un manque d'ambition certain. C'est un walking/driving sim lent et contemplatif, qui propose une boucle de gameplay répétitive à souhait et sans grande profondeur. C'est un jeu d'aventure qui propose des choix peu nuancés et, surtout, qui n'a pas la portée émotionnelle d'un Firewatch, par exemple.

Malgré tout, Lake est un jeu honnête, c'est un titre qui a du cœur, de l'âme. Il est sorti au bon moment pour moi, alors que le monde était encore un peu empêtré dans la crise sanitaire et que je me posais beaucoup de questions sur un changement de vie, sur un retour aux sources dans ma région d'origine. Je ne sais pas si le jeu résonnera autant chez tout le monde, mais il propose dans tous les cas une belle petite tranche de vie, avec des personnages assez attachants (bien qu'un peu sous-exploités à mon goût) et le cadre reposant d'une petite bourgade américaine, nichée au bord d'un lac de montagne.

Je ne recommanderai pas forcément Lake à son plein tarif de 20 euros, à moins de vouloir soutenir les développeurs, car le jeu est court et moins bouleversant que d'autres (Firewatch, une fois de plus, ou Gone Home, pour ne citer que ces deux-là). Le titre a le bon goût de proposer une démo : sachez juste que le jeu complet n'apporte honnêtement pas grand chose par rapport à ce que vous y verrez, à part la fin de l'histoire.

Comme souvent avec ce genre de titre, c'est plus une expérience multimédia qu'un "vrai" jeu vidéo. Ce qui n'est pas rédhibitoire, il faut seulement en être bien conscient. Personnellement, je ne regrette pas le voyage...
Posted April 10, 2023.
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5.3 hrs on record
Je précise que j'ai gagné ce jeu sur Steamgifts[www.steamgifts.com]. Merci au généreux donateur.

C'est assez difficile pour moi de recommander ce jeu, mais je vais le faire quand même. Malgré des défauts rédhibitoires dans le gameplay, les contrôles, le rythme, l'intelligibilité de la narration ou encore des fonctionnalités aussi basiques que les sauvegardes, je choisis de recommander ce jeu, à un public averti seulement.

Les points faibles (histoire de les expédier)

Vous retrouverez ce défaut dans beaucoup de critiques : le jeu est lent. Très lent. Le personnage se traîne, même en "sprintant" (action qui ne change pas grand chose). On est clairement dans un walking sim. C'est important que vous le notiez, si c'est quelque chose qui vous rebute. N'importe quelle interaction, d'ailleurs, est assez lente et fastidieuse, avec des animations qu'on ne peut pas zapper ou accélérer. L'ensemble laisse un arrière-goût désagréable de progression laborieuse.

Bien que le chemin à suivre ne soit pas toujours immédiatement évident (c'est un défaut, ça peut parfois être frustrant), la progression est extrêmement linéaire et guidée. Là encore, habitués des walking sim, vous serez en terrain conquis.

Plus grave, j'ai eu maille à partir avec le système de sauvegardes, entièrement automatique (zéro sauvegarde manuelle ou chargement de save en cours de partie). Deux fois (sur 5 heures de jeu), j'ai dû refaire un niveau car, ayant quitté manuellement le jeu après un waypoint, mon personnage est réapparu dans le jeu coincé sur place (dans le décor), sans autre solution que redémarrer le niveau. C'était extrêmement frustrant, surtout avec la lenteur des déplacements à prendre en compte. Pour moi, ç'aura été le point négatif le plus important de l'aventure. J'ai également eu un plantage gratuit en activant un objet, m'obligeant à reprendre ma progression...

Dernier défaut, qui n'en est un qu'à cause de ceux déjà évoqués, le jeu a quelques embranchements (peu nombreux, d'ailleurs) et plusieurs fins, ce qui obligera à se retaper tout le jeu du début (avec, je présume, une grande partie des éléments qui seront similaires), avec tout ce que ça implique de frustration. Dommage.

Les points forts

Malgré tout ce que j'ai évoqué plus haut, et seulement si vous êtes capable de surmonter ces (gros) défauts, je vous recommande de jeter un oeil à Paradise Lost. Voici quelques-unes des raisons.

Le jeu est beau. Malgré une direction artistique réaliste, le moteur s'en sort relativement bien, et l'immersion graphique est réussie. Il faudra voir dans 10 ans, je ne suis pas certain que le jeu vieillisse bien (contrairement à un Firewatch, par exemple).

L'ambiance est vraiment envoûtante. C'est un élément difficile à jauger objectivement, mais chez moi, la sauce a bien pris. L'impression d'être un archéologue (spécialité spéléo) qui découvre la version nationale socialiste du mythe de l'Agartha, un monde figé et froid, pris dans les glaces de l'éternité, mais qui était il y a peu bien vivant, est réellement bluffante. J'ai adoré découvrir l'histoire de ce monde à part, basé sur une uchronie (difficile d'en dire plus sans dévoiler trop d'éléments), miroir intéressant de notre réalité. En filigrane, derrière nos errances et nos découvertes, derrière un monde de prime abord aseptisé et propret, une réflexion sur la nature humaine, la guerre, la mémoire, la vie. Les horreurs, là encore froides et sans émotion, du nazisme, qui sourdent au travers de différents documents écrits ou audio. Vraiment intéressant.

La partie sonore, assez discrète, est plutôt réussie, avec des pointes de musique qui tombent à pic pour l'apparition de panoramas majestueux ou d'éléments importants de la narration. Pas mal de voix désincarnées, également, semblant sorties du passé, comme si notre personnage les imaginait. L'effet est efficace.

Anecdotique, enfin, ces petits clins d'oeil idiots à certains moments. J'ai retenu une barre de progression informatique, filant comme une comète de 0 à 97%, puis prenant quelques secondes à finaliser les derniers 3%. C'est bête, mais ça m'a fait sourire. Beaucoup de détails dans le décor, également, non-interactifs mais apportant des éléments de lore, de cohérence et de narration environnementale. Un bon point, à mes yeux.

En quelques mots

Si vous vous sentez capable de passer outre les problèmes du jeu (lenteur et bugs de sauvegarde, principalement), Paradise Lost vous emmènera dans un monde hallucinant, plausible et fou à la fois. Il vous conduira sur les traces de personnes bien vivantes, dans un monde qui semble pourtant totalement mort et suspendu dans le temps. Il présentera devant vos yeux ébahis des panoramas impressionnants et marquants, comme on en a peu vu dans des jeux vidéo (il y a un peu de Stalker ou de Métro, si je devais trouver des séries à l'ambiance visuelle pouvant s'approcher).

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la balade. Que demander de plus à un walking sim ?
Posted September 19, 2022. Last edited September 19, 2022.
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160.8 hrs on record (85.5 hrs at review time)
Warhammer !
Posted November 26, 2020.
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518.3 hrs on record (113.2 hrs at review time)
Ce jeu est une vraie merveille ! Je pourrais presque m'arrêter là, mais je vais quand même en dire un peu plus.

Un peu de mise en contexte, pour commencer : j'ai juste une centaine d'heures de jeu, je ne suis absolument pas un expert sur ce jeu, loin s'en faut. J'y joue de temps à autres, en casu, depuis quelques années. Quoiqu'il en soit, j'ai eu le temps de me faire une petite idée des (nombreuses) forces et des (quelques) faiblesses de Warframe.

La nouvelle cinématique d'intro du jeu :

https://youtu.be/9O-yCnQKYhM

Les forces

  • Le jeu a une identité extrêmement marquée, que ce soit graphiquement, scénaristiquement ou dans ses mécaniques. Il est original, profond et passionnant à découvrir.
  • Cela n'a peut-être pas toujours été le cas, mais le titre est très propre : peu de bugs bloquants, une optimisation assez bluffante, un matchmaking plutôt rapide.
  • Le gameplay est d'une profondeur assez impressionnante, avec des centaines de paramètres avec lesquels jongler, des dizaines de warframes et d'armes à débloquer, des centaines de builds à créer...
  • Le jeu est gratuit ! Pour un produit de cette qualité, avec l'énorme contenu proposé, c'est assez hallucinant pour être noté. Le modèle économique est plutôt vertueux : une grande part des éléments non-cosmétiques peuvent être farmés en jeu et on peut gagner relativement facilement de la monnaie "payante" dans le jeu.

Les faiblesses
  • Je regrette parfois que les missions et les zones se répètent un peu. Cela s'est très largement arrangé avec les années, et l'ajout des zones "open world" ont apporté un vent de fraîcheur agréable.
  • Le jeu peut se montrer très grindy, il faut le savoir. Si vous détestez le farm et le côté "corvée" des tâches répétitives que l'on peut par exemple trouver dans un MMO, cela risque de vous poser problème avec Warframe
  • Le jeu est extrêmement rapide et repose sur des déplacement très libres, aériens et permanents. Cela peut provoquer des problèmes de cinétose aux personnes sensibles. J'y suis assez sensible et cela reste très supportable lorsque l'on s'est habitué.
  • Les mécaniques de jeu sont si riches qu'il peut être assez effrayant de se lancer sur le jeu. Il faut vraiment se plonger dans le jeu pour comprendre certaines choses (mais ça en vaut la peine !).

L'avenir

Le futur jeu s'annonce vraiment très bien, avec de très nombreuses choses très alléchantes annoncées pour les mois à venir. La mise à jour Empyrean, à elle seule, devrait faire rêver n'importe quel amateur de jeux spatiaux et de TPS futuristes. C'est simple, Warframe semble sur le point de réaliser une partie des promesses de Star Citizen, dans une certaine mesure. Selon ses propres termes, dans le respect de son univers et de ses mécaniques, mais tout de même, c'est extrêmement prometteur.

Voici une magnifique vidéo des nouveautés de gameplay à venir, révélée à la dernière Tennocon (la convention dédiée à Warframe) :

https://youtu.be/wEgRfCef3Q4

En guise de conclusion

Honnêtement, je ne vois aucune raison de ne pas installer Warframe et le tester, si bien sûr vous avez un PC capable de le faire tourner. Vous n'avez rien à perdre et, si vous accrochez, vous pourriez vous lancer dans une très grande aventure et des centaines d'heures de jeu !
Posted July 22, 2019.
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18 people found this review helpful
18.8 hrs on record (16.0 hrs at review time)
Une excellente surprise que cette total conversion pour le vénérable Skyrim.

Enderal est un mod gigantesque, totalement indépendant de l'univers des Elder Scrolls. Il est développé par l'équipe qui avait produit la total conversion Nehrim pour TES IV: Oblivion, dont il partage et prolonge l'univers. Il s'agit d'un jeu un peu plus low fantasy que ceux de Bathesda, bien qu'il y ait de la magie, des morts-vivants et des créatures étranges.

Qualité de vie

Premier très bon point, le mod s'installe directement et indépendamment depuis Steam, sans avoir quoi que ce soit de plus à faire qu'avec un jeu à part entière. De plus, il intègre son propre gestionnaire de mods, qui permet de gérer les objets auxquels on s'abonne sur le workshop Steam.

Atmosphère, atmosphère...

Quand on lance Enderal, on se dit que TES V en a encore sous le capot. Le jeu est magnifique, bien qu'un peu daté techniquement, évidemment. Pas de surprise majeure du côté des assets, puisqu'il s'agit, en très grande partie, de ceux de Skyrim. Pourtant, très rapidement, ce nouveau jeu se détache clairement de l'original : tout est magistralement agencé, avec un soin du détail frôlant le sans faute. C'est bien simple, certains lieux sont à mon avis bien mieux travaillés que ceux de Skyrim, c'est dire.

L'ambiance est clairement très réussie, qu'il s'agisse des panoramas naturels magnifiques, des ruines antiques inquiétantes, une ville souterraine qui peut faire penser à celle de Thief ou d'une capitale qui n'est pas complètement sans rappeler Minas Tirith...

C'est beau, c'est immersif, c'est cohérent. Bref, un très bel écrin pour tout le reste.

La musique adoucit les meurtres

La musique est, elle aussi, très réussie. Pour un tel projet amateur, c'est même assez formidable d'entendre ces morceaux originaux et, assurément, cela démontre le très grand soin et l'immense travail abattu par l'équipe d'Enderal.

Bon, si je devais chipoter, je dirais que c'est souvent un brin répétitif et que certaines pistes ont des sons stridents assez angoissants (c'est le but, a priori) et surtout agaçants. Mais ce n'est vraiment que très peu de chose face à la qualité générale du mod, qualité que l'on retrouve également dans les sons, franchement bien faits.

De bons acteurs au service d'une écriture soignée

Skyrim avait innové dans le volume de doublages qu'il proposait, contrairement aux opus précédents de la saga, qui reposaient sur plus de texte écrit. Cela posait problème avec beaucoup de mods, leurs dialogues n'étant souvent pas doublés (faute de moyens) ou extrêmement mal interprétés.

Dans Enderal, à quelques rares exceptions près, on ressent assez peu le côté amateur très souvent attaché au doublage dans des mods. C'est assez impressionnant et, en tout cas, tout à fait notable.

Les dialogues en eux-mêmes sont bien écrits et tombent assez juste, très loin des fan fictions qui nous sont parfois servies dans le milieu. Globalement, le scénario est vraiment bon (pour autant que j'ai pu en juger en 16h), qu'il s'agisse de la trame principale, des quêtes secondaires ou des livres.

La narration environnementale n'est pas en reste non plus, même face aux équipes de Bethesda dont c'est la spécialité la plus reconnue. Là encore, compte-tenu de la nature amatrice du produit, on peut être bluffé.

Des mécaniques bien (re)pensées

Globalement, on reste face à du Skyrim pur jus, du RPG très orienté action, avec les mêmes animations et killcams, les mêmes sensations d'inertie ou de body awareness.

Cependant, les auteurs d'Enderal ont revu beaucoup de choses, notamment dans la progression de personnage et les builds. On doit maintenant beaucoup plus s'appuyer sur la dépense d'argent pour progresser dans ses compétences, qui ne progressent plus seules en les utilisant. On est ici assez proches de ce que l'on pouvait trouver dans les RPG de l'école allemande (Gothic, Risen...).

On sent par ailleurs que les créateurs du mod ont bien observé ce que la communauté avait produit depuis la sortie de Skyrim. On retrouve les sac à dos qui permettent d'emporter plus d'équipements, par exemple, ce qui n'est pas du tout inutile. Ils ont également dû lorgner du côté de tout ce qui se fait dans les jeux en monde ouvert en général, avec pas mal de choses à collectionner, souvent très bien planquées sur la carte, des achivements... dispensable mais agréable pour ceux qui aiment ce genre de choses (j'en fais partie).

Une mise en scène de très haute volée

Il est un aspect particulier sur lequel Enderal brille tout particulièrement, à mon avis : la mise en scène. C'est bien simple, le mod ridiculise totalement Skyrim sur ce point, avec un soin immense apporté aux animations de personnages, à la caméra... c'est à un point tel que l'on se demande parfois pourquoi le jeu d'origine n'avait pas été poussé aussi loin par Bethesda, vu que visiblement le moteur en était tout à fait capable ! Un très bon point, clairement.

En résumé

Je crois pouvoir dire, sans trop m'avancer, que ce mod est un indispensable pour tout ceux qui possèdent The Elder Scrolls V: Syrim, d'autant qu'il est gratuit. Le soin immense apporté à Enderal force le respect et, honnêtement, le jeu de dépare pas face à des titres payants, voire face à son support original.

Je recommande très fortement ce jeu.
Posted April 22, 2019. Last edited April 22, 2019.
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15 people found this review helpful
135.8 hrs on record (112.1 hrs at review time)
Évaluation rédigée pour les Steam Awards 2018

Avec une centaine d'heures au compteur, autant en solo qu'en multi, j'ai arrêté le jeu avant la sortie des DLC "cosmétiques" dédiés aux civilisations de l'univers de Conan ; avant la màj dédiée aux animaux à dresser, également.

Ce titre a des défauts assez nombreux : une optimisation très insuffisante, des bugs à gogo, des mécaniques parfois mal pensées, une interface pour le moins perfectible. Il est important de noter que les donjons m'ont semblé, en tout cas quand je jouais il y a quelques mois, très peu passionnants. Je n'ai pas joué en PvP mais, assurément, ce n'est pas pour le PvE typé MMORPG (donjons, boss, voire même loot) que Conan Exiles brillera.

Par contre, sur la partie survie et construction, c'est déjà bien plus intéressant ! Le système de construction est pas mal poussé, on débloque des recettes de craft pendant des heures et des heures, renouvelant l'expérience et l'attrait du jeu. Vraiment un aspect sympa du jeu.

Reste également, et c'est un point majeur, l'univers de Conan, plutôt bien dépeint dans cet Exiles. Sans atteindre le niveau de narration de feu Age of Conan (je le considère comme mort depuis des années), dont il reprend d'ailleurs pas mal d'assets et musiques, Exiles transpire l'univers de Robert E. Howard par tous les pores de sa peau glabre et huilée de gladiateur cimmérien.

Si vous craquez pour ce jeu, vous vous sentirez très vulnérable et vous aurez peur ; vous croiserez des sauvages cannibales, des non-morts haineux, des créatures dangereuses ; vous explorerez des ruines antiques, des paysages vierges, des tombeaux maudits, des cités marchandes ; vous pillerez, volerez et ferez des prisonniers pour les réduire en esclavage... bref, vous écraserez vos ennemis, les verrez mourir devant vous et entendrez les lamentations de leurs femmes, comme il se doit !

Franchement, je ne sais pas si je peux recommander ce jeu à 100%, vu les errances techniques et de conception de Funcom. Mais, dans le fond, ça reste à mon avis un très bon moment à passer, seul ou en groupe. Il y en a pour tous les goûts en matière de règles de serveurs, en tout cas. En soldes, il serait dommage de s'en priver, je pense.

Le bonus indispensable :
https://youtu.be/GVx4LafsvSU
Posted November 21, 2018. Last edited November 21, 2018.
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90.8 hrs on record (63.4 hrs at review time)
Très honnête pour un jeu (mobile) gratuit, Fallout Shelter plonge bien dans l'ambiance de Fallout 4. Il ne pousse pas vraiment à l'achat, ce qui est rare pour ce type de jeu, et propose déjà beaucoup de contenu. À tester au moins une fois pour les fans de Fallout 4.
Posted November 22, 2017. Last edited June 29, 2019.
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5.0 hrs on record (4.8 hrs at review time)
J'ai eu à écrire plusieurs évaluations "difficiles" sur steam, pourtant je pense que celle-ci sera certainement la plus ardue. En effet, comment expliquer un jeu qui tient plus de l'expérience personnelle et du ressenti que d'éléments objectifs et chiffrables ? Comment "noter" un jeu vidéo où l'on joue peu et pas longtemps ? La vieille question du testeur de jeu vidéo : doit-on j(a)uger un titre, surtout un jeu indé, à l'aune de sont rapport qualité / prix ? Durée / prix ?

Bref, je vais essayer de vous parler un peu de Firewatch. Sans spoiler, surtout. Sur une expérience aussi courte, cela serait rédhibitoire. La durée, justement, parlons-en : elle revient souvent dans les évaluations négatives et c'est, effectivement, un point qui mérite d'être soulevé. J'ai passé moins de 5h sur le jeu, et je ne me suis vraiment pas pressé ! J'ai pu lire que certains l'avaient "fini" en deux heures, mais je crois qu'il faut ne pas du tout savoir à quel type de jeu on a affaire pour vouloir le "rusher". Encore que, et c'est un problème, le jeu n'indique pas clairement à quelle sauce il va nous manger. Je m'explique : il ne s'agit pas, contrairement aux apparences, d'un "walking simulator", où l'on serait libre de se balader à sa guise en explorant un monde ouvert. Firewatch est là pour nous raconter une histoire, avec un monde finalement assez fermé et réduit, et une narration qui pose des bornes temporelles. À un instant T, le joueur aura accès à telle zone, puis la timeline évoluera et on passera dans une autre zone. La quasi intégralité de l'univers du jeu sera bien accessible à quelque(s) moment(s), mais on peut très bien ne s'en rendre compte que trop tard...

Ceci étant expliqué, est-ce à dire que Firewatch est un mauvais jeu ou qu'il ne tient pas d'hypothétiques promesses qui auraient été faites au joueur ? Non, pas du tout. Firewatch est une expérience ludique assez unique, et ce qu'il fait il le fait magistralement. Sur son concept, il m'a fait penser à Gone Home, que j'avais adoré, bien que les deux jeux ne se ressemblent pas pour autant. J'ai également pensé à The Vanishing of Ethan Carter, pour d'autres raisons... là encore, ce n'est rendre service et honneur ni à l'un ni à l'autre, tant chacune de ces œuvres est unique. Comprenez bien cela : Firewatch est une expérience multimédia (et pleinement multimédia) vaguement ludique, pas un jeu d'aventure ou, encore moins, un RPG. Il n'entre simplement dans aucune catégorie prédéfinie, à mon sens.

Firewatch est une totale réussite artistique. Visuellement, il est magnifique. Preuve en est la trentaine de screenshots pris en moins de 5h : tous les paysages méritent le coup d'oeil et, bien que nous ne quittions jamais une zone géographique finalement assez peu étendue, les différents éclairages, l'avancée du temps ou l'angle de vue font que l'on redécouvre les environnements avec plaisir au fur-et-à-mesure des jours qui passent.

Côté audio, les musiques restent discrètes mais font du bon boulot. Les effets sonores sont réussis. Ce qui retient surtout l'attention, ce sont les dialogues entre nos protagonistes, clairement l'un des points forts du jeu. Si vous ne voyez pas du tout de quoi je veux parler, je vous renvoie au trailer du jeu. Notre héros, Henry, discute par radio avec Delilah, sa responsable. Leur relation est l'un des points centraux du jeu, je l'ai trouvée réellement intéressante dans sa construction et sa narration. Dialogues et doublages sont d'une qualité indéniable, de même que le sous-titres. Le tout est en Anglais, par contre, bien que des sous-titres russes soient disponibles. Amis non anglophones ne lisant pas le Russe, je vous recommande donc de passer votre tour jusqu'à ce qu'une éventuelle VF fasse son apparition.

Sur le scénario de Firewatch, difficile d'en faire état sans risquer de le spoiler. Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous serez certainement touchés. Par Henry, par Delilah, par la trame de fond des événements survenant dans cette région montagneuse dont vous avez la garde. Le jeu m'a pris aux tripes en plusieurs occasion, m'amenant à réfléchir sur des sujets allant bien au-delà de ce que l'on attend habituellement de ce type de promenade. Précisons, c'est nécessaire, que je ne crois pas que nous ne soyons devant un jeu "à la Telltale" : on a le choix dans les dialogues, qui laissent présager des embranchements, mais rien ne m'a jamais semblé réellement reposer sur mes choix, à part peut-être en une ou deux occasions. Il faudra que je refasse le jeu pour m'en assurer, ceci dit.

Alors, venons-en aux fameuses questions : en a-t-on pour son argent ? La durée de vie est-elle suffisante / quelle rejouabilité ?

Pour la première question, je ne peux que dire que j'estime en avoir largement eu pour mon argent. Je ne me sens absolument pas "floué" par les développeurs, et il ne me viendrait pas à l'esprit de demander un refund. C'est un pari risqué pour Campo Santo : leur jeu se termine largement avant la fin de la période que laisse Steam pour se faire rembourser. Pourtant, au-delà de ceux qui se seraient trompés de jeu (ils seront peut-être nombreux), je ne vois pas pourquoi qui que ce soit ne voudrait pas soutenir ce studio pour l'oeuvre qu'il nous a offerte.

Concernant la durée de vie et la rejouabilité, c'est un peu une question piège. Je dirais que, oui, on peut être déçu que le jeu s'arrête quand il s'arrête. Mais, d'un autre côté, la narration aurait certainement beaucoup perdu à être dilluée plus qu'elle ne l'est. Et, comme j'ai l'impression d'avoir pu rater certaines occasions de bien profiter du décor et de l'ambiance, géniale, de ce titre magnifique, je pense bien le refaire un jour ou l'autre. Pas pour l'histoire, que je crois assez linéaire et à mon avis sans grand intérêt autre que sa découverte (pour mieux l'exprimer, elle vaut surtout pour sa première fois). Pour flâner, pour ressentir cette nature sauvage, pour regarder un coucher de soleil sur le canyon. Pour entendre la voix de Delilah, aussi. Bref, pour tout ce que ce jeu magnifique a de mieux à offrir : une évocation poétique et magistrale de l'homme face à la Nature sauvage et à ses semblables ; une tranche de vie abordée avec retenue et sans fioritures ; un été à la fois beau et émouvant que je me souviendrai longtemps avoir passé aux côtés de Delilah et Henry.

Je recommande Firewatch, sans surprise et sans hésitation. Par contre, ne vous méprenez pas sur le jeu si vous choisissez de sauter le pas.
Posted February 18, 2016. Last edited February 18, 2016.
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14.7 hrs on record (14.0 hrs at review time)
J'ai attendu d'avoir bouclé les 5 épisodes avant d'écrire cette évaluation, par acquis de conscience. Je crois que j'aurais été aussi positif à la fin de l'épisode 1, tant la recette fait mouche dès les premières minutes. Mais, paradoxalement, cette "critique" n'aurait pas pu être complète sans tout ce que l'ensemble avait à apporter. Ce final, que je viens de vivre, n'aurait assurément pas été aussi génial sans tout ce qui l'a précédé.

Que dire de Tales from the Borderlands ? En quelques mots : un excellent jeu Telltale, mon troisième après The Walking Dead (voir mon évaluation) et The wolf among us (acheté hors steam). Leur patte se ressent fortement, avec un jeu qui n'en est pas vraiment un, mais qui nous lit un magnifique histoire avant de nous border, nos yeux pleins d'étoiles et nos têtes déjà embrumées de rêves doux-amers. "Tales from" ne fait pas exception, c'est un vrai "emotional rollercoaster" (citation du jeu, merci le quatrième mur) : j'ai beaucoup ri, j'ai été vraiment ému, je me suis énormément attachés à presque tous les personnages. Aucun n'est vraiment manichéen, même ceux qui endossent le rôle d'archétype (le héros, l'antagoniste, le sidekick...), un vrai régal pour qui aime ses personnages complexes.

La réussite de la formule tient également au fait que Tales form the Borderlands est... eh bien, un jeu dans l'univers de Borderlands ! Peut-être l'un de mes univers favoris, tenant place dans mon panthéon vidéoludique personnel aux côtés de Tamriel ou Azeroth. Le mélange des genres, la narration complètement déjantée, ce côté trash et gore teinté d'absurde... c'est bien simple, parfois on a l'impression d'assister au découpage en règle du Chevalier noir par Arthur, chez les Monty Pythons. Énorme compliment pour un jeu vidéo, venant de moi. Encore une fois, j'ai ri devant ces épisodes comme très rarement devant une production vidéoludique. Le registre de la tristesse était peut-être moins développé que dans The Walking Dead, mais après tout nous sommes sur Pandora ! Un monde violent, sans pitié, où les "gentils"ne gagnent pas forcément toujours... mais où l'on meurt avec panache, où l'amitié se trouve dans les endroits les plus inattendus et où Roland est un chevalier blanc pour l'éternité !

Voilà, je ne sais plus trop quoi ajouter. Si vous n'êtes pas réticent à "jouer" à un titre qui ne vous demandera que des choix rapides lors des dialogues et vous imposera des QTE en guise de gameplay (je hais ces bon sang de QTE !), bref, à un jeu Telltale ; si vous êtes fan de la série Borderlands... ce jeu est clairement un must-have ! C'est joli, le style cartoon des jeux du studio se mêlant très bien au cell-shading de Borderlands. Ça tourne sans problème. Le voice-acting est excellent, la bande-son fabuleuse. Non, vraiment, c'est un très très bon jeu.

Seule minuscule ombre au tableau : pas de Clap-Trap. Est-ce bien un jeu Borderlands, du coup ?
Posted October 23, 2015. Last edited October 23, 2015.
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