Recent reviews by Monsieur Chat

Un petit jeu mêlant habilement les fameux "livres dont vous êtes le héros" et les jeux d'aventure textuelle, avec une pincée d'éléments de RPG, inspirée par les oeuvres de Lovecraft et l'horreur nippone tirée des oeuvres de Junji Ito.

Déjà diablement accrocheur sur le papier, le concept devient addictif dès que l'on commence à maîtriser la boucle de gameplay. Côté graphique, c'est volontairement minimaliste, mais loin d'être vilain. On s'approche ici du rendu visuel des premiers micro ordinateurs japonais.

Au rayon replay value, on saluera le contenu annexe assez conséquent à débloquer au fil des parties. Plusieurs personnages ayant tous des caractéristiques différentes et des ennemis et événements aléatoires ainsi que des bonus/malus divers et variés qui corseront le défi au fil de vos tentatives.

A recommander si vous avez l'estomac bien accroché, et si vous appréciez les expériences vidéoludiques singulières. Pour une vingtaine d'euros, on aurait tort de s'en priver !

Un survival-horror aux mécaniques diablement efficaces et une ambiance à couper au couteau. Outlast c'est le genre de jeu à faire en pleine nuit afin de profiter d'un sound design aux petits oignons. Et pas de protagoniste super-entraîné, mais un mec lambda à qui il arrive des galères pendant toute une nuit dans un vieil asile pas très accueillant... Vous passerez donc 80 % de votre temps à faire dans votre froc en vous demandant ou il faut aller, et en priant pour rester en un seul morceau.

Après la remasterisation de l'épisode fondateur de la saga, Capcom s'attaque cette fois-ci au prologue scénaristique, prenant place quelques heures avant les évènements narrés dans le premier jeu. Force est de constater, que la refonte graphique est bel et bien présente, et que le support du 1080 p / 60 FPS est réellement agréable à l'oeil.

Niveau gameplay, pas de gros bouleversements à prévoir, hormis la présence des contrôles modernes et old-school dont avait déjà pu bénéficier la version remasterisée du remake de 2002 du premier épisode de la saga. En dehors de ça, si vous y aviez déjà goûté à l'époque, c'est la même sauce...

Dommage par contre que les cut-scenes n'aient pas bénéficié du même traitement que le reste, puisqu'elles auront légèrement tendance à pixelliser...

Somme toute, le jeu reste égal à lui même : mais beaucoup moins marquant que son illustre prédécesseur ... Si vous ne l'aviez pas fait à l'époque, vous pouvez y aller, dans le cas contraire, attendez plutôt une baisse de prix...

Plus sombre, et d'une ambiance toujours aussi (voire plus) cradingue, Hotline Miami 2 : Wrong Number n'oublie pourtant pas ses bases en proposant un gameplay encore plus exigeant et toujours aussi jouissif. Des niveaux beaucoup plus vastes et une bande-son éclectique mais foutrement bien choisie (plus de 50 morceaux!) terminent de compléter le tableau.

Côté scénario, les deux jeux se complètent assez bien et offrent une conclusion assez logique à la saga, même si quelques zones d'ombres subsistent encore ici et là et sont sujet à bon nombre de théories et d'interprétation sur les forums...

Un scénario mystérieux et sujet à de nombreuses interprétations, un gameplay dynamique et une bande-son de fou furieux font de Hotline Miami un must-have dans la catégorie trop peu représentée des jeux indé à ne pas mettre entre toutes les mains...

Si vous aimez le "die & retry" vous allez en avoir pour votre argent, d'autant que le gameplay est certes frustrant à première vue, mais se révèle diablement jouissif une fois les premières heures de jeu passées...

Quoi, un survival-horror fait par Shinji Mikami ? Mais putain, ça va être flippant comme on aime !

Il va sans dire que le retour aux affaires de l'homme qui à donné ses lettres de noblesse au genre était très attendu. Et il n'a pas déçu. En termes d'ambiance et de direction artistique c'est un sans-faute ; les environnements se révèlent variés et ont cette touche malsaine qui vous met inconsciemment sous pression tout au long de l'aventure. Dommage que le moteur du jeu ait légèrement tendance à ramer pour pas grand-chose, et surtout sur des machines plus récentes...

Côté gameplay, on assiste ici à un petit retour aux sources très fortement inspiré des premiers RE, avec la maniabilité parfois imprécise et brouillone (ainsi que les coups de chaud qui vont avec !) Niveau level-design, le travail effectué force le respect : il vous faudra souvent faire preuve d'ingéniosité pour envoyer ad patres les hordes d'affreux qui vous colleront aux basques. Après quelques heures de jeu, les bonnes vieilles sensations de jeu que l'on croyait oubliées refont surface... et c'est là que le jeu révèle son vrai potentiel !

Bien évidemment, on pourra lui reprocher bien des choses, comme un doublage VF à la limite du kitsch, ou des pics de difficulté mal dosés, mais on ne lui tiendra pas rigueur parce que The Evil Within est un survival-horror bourré de références et l'on sent une réelle passion qui transpire de chaque plan, chaque environnement. The Evil Within n'est peut-être pas le survival-horror de l'année, mais c'est un jeu aux inspirations multiples, fait avec le coeur : ce qu'il le fait, Shinji Mikami le fait bien. Et c'est tout ce qu'on lui demande, non ?

Après un cliffhanger qui avait fait forte impression, Telltale Games remet le couvert en nous mettant dans la peau de la petite Clémentine. Au cours de cette nouvelle saison, vous serez donc encore une fois confronté à des choix à faire dans le feu de l'action, et qui auront des répercussions plus ou moins durables dans la suite de l'aventure...

On regrettera seulement la sous-exploitation de certains personnages, ainsi que le manque d'impact réel des choix sur le scénario, même si les différentes fins du dernier épisode laissent quand même au studio matière à produire une troisième saison... Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle soit aussi prenante que les précédentes!

Le jeu de baston par excellence : à la fois accessible et technique. Cette ultime déclinaison nous fait profiter de cinq nouveaux persos au gameplay différent (Elena, Rolento, Poison, Hugo Decapre) portant le roster total de combattants au nombre de 44.

On notera également la possibilité de choisir le gameplay de son perso fétiche via "L'Edition Select" (qui permet grosso modo de retrouver le gameplay des précédentes version de SF 4, afin de convenir aux vétérans de la série).

Il est désormais également possible de disposer de deux ultras par perso via "l'Ultra Combo Double" si certains veulent se la jouer et gagner des affrontements avec style... Cela sans mentionner la présence de cinq nouveaux stages, et la possibilité d'uploader ses meilleures performances sur Youtube via l'outil intégré. Dommage que les serveurs tournent au ralenti, et que le online en Classé soit un peu aux fraises...

Bref, vous l'aurez compris, malgré ces quelques défauts, les nouveautés apportées par USF IV méritent clairement l'investissement... si vous consentez à passer d'abord par la case "Training" pour avoir un minimum de skill...

Redécouvrez le bonheur des joutes médiévales avec un bon vieux FPS bien bourrin et gore comme on les aime !

Des modes de jeu classiques mais un gameplay étonnament profond et un aspect graphiques des plus léchés pour une production indé, font de Chivalry Medieval Warfare un must-have dans sa catégorie trop peu représentée au milieu des mastodontes du genre !

Rajoutez à cela un DLC rajoutant de nouvelles classes et d'autres maps à foison et vous avez là un jeu de qualité pour trois fois rien !

Un run & gun à l'ancienne dans le style d'un "Metal Slug", à la sauce pixellisée qui va bien, avec en guests les héros des films d'actions des années 80/90...

Jouable en coop jusqu'à 4 et en multi online, et des modes de jeu bien fendards pour des heures de fun en perspective, le tout pour une dizaine d'euros : on aurait tort de s'en priver !