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Bouffe les couilles de tes ancêtres cyril

never forget le range rover dans le virage p'tite salope

Avant toute chose, je ne suis pas un vétéran de la série: j'ai uniquement joué à AC-7 et AC-Assault Horizon.

On a beaucoup critiqué AC-Assault Horizon à plus ou moins juste titre, et à lire les autres évaluations j'ai l'impression qu'il était attendu de Bandai qu'il devait se rattraper sur AC-7, et bien pour moi c'est réussi.

J'avais un peu peur de me trouver face à un jeu dont tout serait porter sur le gameplay et les graphismes, au détriment de l'histoire. Ma peur était injustifiée: si l'histoire ne révolutionne pas le genre, elle n'en reste pas moins intéressante et originale à sa manière. L'évolution du conflit présentée à travers les briefings, la volonté de montrer l'évolution du conflit aussi bien à l'échelle militaire que politique (ce qui me fait beaucoup penser à l'auteur Tom Clancy, l'impact de la guerre sur les personnages... Pour un jeu qui se veut être un jeu d'arcade orienté aviation, c'est vraiment très bon.

Côté gameplay, on est sur du bon, bien que je m'exprime en tant que néophyte. Le jeu est nerveux, rythmé et offre une dose de challenge même en mode facile. Que cela soit dans les phases de dogfight, dans une mêlée intense ou lors des duels face aux boss, le jeu ne perd nullement sa saveur. On prend toujours un sacré plaisir d'abattre un ennemi qui esquive nos missiles. Les missions de la campagne sont agréables et s'accordent parfaitement au gameplay qu'on attend d'un Ace Combat.

Les avions sont nombreux avec un certain degré de personnalisation de l'armement. Il y en a je pense pour tous les goûts.

J'aimerais faire une mention particulière en ce qui concerne les dialogues: j'ai joué avec les voix anglaises, et j'ai trouvé le doublage particulièrement bon tout comme les répliques. On est bien au dessus des dialogues stériles de Assault Horizon dont l'utilité était douteuse. On se laisse facilement déconcentrer en vol pour écouter les différents alliés échanger entre eux. Seul bémol: nous incarnons un personnage muet (transposition du joueur toussa toussa), et je trouve qu'on nous place ("scénaristiquement" parlant) sur un piédestal bien trop haut: "tu es le meilleur pilote de l'armée" "il y a que toi qui peut le faire"... Se faire flatter son égo est une chose, mais parfois cela en devient ridicule et lassant.

En ce qui concerne les graphismes et la configuration requise, je possède une petite configuration qui remonte à 2016 et qui n'était pas le top à l'époque. Et bien, figurez-vous que ça passe largement en jouant en moyen. Et même en moyen, le jeu est beau à tous les échelles. Rajoutez ça au gameplay nerveux et là c'est un bon amusement garanti.

Si je devais trouver un défaut au jeu, ce sont ses effets sonores. Je n'ai pas la prétention de reconnaître le moteur d'un MIG ou d'un Rafale, mais je trouve que le jeu manque un peu de punch à se niveau. Peut-être que des effets sonores un peu plus dynamique auraient rajoutés un cachet plus important, mais cela reste mon avis qui est purement subjectif. Mais l'effet sonore lorsqu'on croise un avion à pleine vitesse (l'espèce de bruit de F1 très court) donne de sacré sensation, surtout en mêlé avec de très nombreux ennemis.

En somme, Bandai a largement rectifié le tir de Ace Combat Assault Horizon. Un grand "oui" pour moi.

Attention: ce n'est pas un jeu de simulation, mais plutôt un jeu arcade digne d'être proposé sur les stores pour téléphone/tablette numérique.

Toutefois, cela reste un petit jeu amusant si vous avez une heure ou deux à perdre. La difficulté est présente et nécessite de l'organisation au fur et à mesure des niveaux.

Acheté à 5 €, et j'ai la désagréable sensation de jeu non fini. Je vais exposer ma critique point par point cela sera plus simple et agréable à lire qu'un pavé. Je ne prends aucune mesure contre le spoil (même si vous ne ratez pas grand chose à éviter de vous faire spoil)

Le scénario:

On incarne super-résistant, venu de nul part sans aucune information sur son passé ni même de ses motivations. On comprend très vite où les développeurs ont voulu en venir: le personnage étant muet (donnant parfois des situations ridicules dans les dialogues), c'est une simple transposition joueur > personnage. Bref, super-résistant malgré lui entre dans la résistance et bien entendu comme dans la majorité des jeux de ce type, on est une "armée à toi tout seul" face à une supposée Corée au top de la technologie.
L'idée de l'occupation du territoire américain reprise du premier Homefront reste à mon sens une bonne idée, mais qui est trop peu exploitée. Les développeurs ont tentés de donner une profondeur psychologique à cette occupation qui au final me laisse de marbre:

-Les gardes présents dans les quartiers restent des PNJ type gardes d'honneur à la Star Wars: figuration et beau costume. Ce ne sont que des PNJ hostiles aux joueurs, aucune humanité ni profondeur. Il aurait été intéressant que les développeurs s'intéresse au point de vu de l'occupant. M'enfin vu que le point de vu de l'occupé ne dépasse pas le cadre du "il faut buter les norkos en masse, vive la Révolution...".

-Les "personnages" avec lesquels super-résistant interagit sont inutiles, stéréotypés et aucun lien ne se dresse entre vous et eux, même pas un soupçon d'attachement. On remarque très vite que le défaut qui résume tout ceux du jeu c'est le manque de profondeur, sur tout.

-Certains passages dans le jeu sont trop peu exploités, alors qu'il y avait moyen de faire quelque chose: je pense notamment au passage dans le chantier naval où on voit des navires emblématiques de la flotte américaine en train de se faire démonter. La symbolique est forte mais trop peu exploitée.

-Les incohérences scénaristiques de l'univers. La fin illustre parfaitement cela: comment une poignée de trous du cul avec des armes fait de brics et de bracs peuvent-ils tenir tête à des militaires ultra-entraînés contre la guérilla doté d'une technologie supérieure et beaucoup plus nombreux que les résistants ? On a énormément de Deus ex Machina dans ce jeu et ça frise le ridicule. Même certains épisodes de Call of Duty ont plus de cohérence et ça me fait mal de l'avouer. Même si le jeu tente de montrer que la résistance ne fait pas le poids contre l'armée coréenne, super-résistant sauve tout le monde in extremis. Inutile de s'emmerder à voler des armes: envoyez super-résistant et il va nettoyer une base ultra-sécurisé en 3 minutes avec un couteau à beurre et son crayon à papier.

L'ambiance:

L'ambiance est bonne, malgré les incohérences on se laisse prendre à l'atmosphère des (très peu et petits) quartiers à notre disposition. L'évolution du quartier selon le niveau de révolte m'a aussi agréablement surpris. Mais l'IA vient rapidement tout gâcher. Mais ne vous attendez pas à une ambiance ultra-prenante, ça passe et c'est tout. Les animations/événements dans le quartier n'ont rien d'originaux et on est vite tenté de les ignorer.

L'IA/gameplay

Le plus gros point noir du jeu: tantôt à la ramasse, tantôt capable d'un semblant de logique lorsque deux lignes de codes arrivent à s'aligner. L'IA a parfois de bon réflexe en se mettant à couvert lorsqu'on lui tire dessus au lieu de chercher à nous rush en ligne droite... Enfin cela dépend si le jeu veut se montrer agressif ou non: parfois l'ennemi a attendu que je vienne pour m'attaquer en embuscade, et d'autres fois il est venu se suicider dans mon viseur.

Il y a aussi un énorme point noir avec cette IA, c'est son système de spawn. Lorsqu'on déclenche une alerte, un "paquet" de PNJ hostile va spawn plus ou moins près de votre position pour venir vous attaquer. Le système est intéressant s'il n'était pas totalement à la ramasse. Le nombre de fois que j'ai vu le "paquet" de PNJ spawn à quelques mètres de moi et deviner comme par magie que j'étais dans la pièce numéro 3 du bâtiment numéro 5 sur le côté gauche de la porte (comprenez un agro démentielle, très désagréable dans les quartiers fermés). Et encore, si le paquet une fois éliminé ne ferait plus parler de lui cela s'arrêterait là, mais très souvent le jeu refait spawn le paquet (et je doute que cela soit une volonté des développeurs) encore, et encore.
Ce problème de spawn se retrouve aussi lors des phases d'infiltrations: (crevons l'abcès: les "phases d'infiltrations" c'est juste vous qui rentrez dans une base en faisant sauter un mur et et l'ennemi est trop con pour réagir) vous allez commencer à tuer la sentinelle sur le mirador, vous occupez du garde en train de patrouiller dans le garage à côté du mirador... pour constater que le garde sur le mirador à respawn illico-presto avec le cadavre du précédent garde à ses pieds ! Alors soit il se met en alerte en remarquant le cadavre, soit il regarde passer les mouches en se demandant ce qu'il va bien pouvoir manger ce soir.

En ce qui concerne le gameplay, c'est du ultra-classique avec des armes pétés comme l'arbalète ou le fusil de combat une fois convenablement améliorées. Le système de capture de quartier ne sert à rien, la boucle de scénario se répète à chaque fois:
-Eh super-résistant, va au quartier nommé "Mont-cul-sur-la-Commode" on a besoin de toi là-bas.
-Super-résistant arrive et va pirater le boitier de l'armée après un mini-parkour chiant comme un sketch de Roumanoff pour dévoiler les objets et centres d'intérêts sur la carte.

-Ceci étant fait, super-résistant va voir le chef de la cellule locale nommé "Connard incapable 1" pour remplir deux-trois objectifs sans intérêt

-Connard incapable 1 va justifier son incompétence par le fait que le peuple ne soutient pas la résistance. Donc super-résistant doit faire monter la tension dans le quartier jusqu'à 100 % (avec les mêmes moyens dans chaque quartiers: sécuriser un avant-poste, détruire le matériel militaire etc) pour débloquer la mission finale qui consiste simplement à sécuriser une base dans le quartier.

-La base étant sécurisé, vous avez le droit à une mission qui a un tant soit peu d'intérêt mais qui dure rarement plus de 20 min. Vous accomplissez la mission et revenez au QG principal de la résistance

-Recommencez tout, en remplaçant "Connard incapable 1" par "Connard incapable 2". Que cela soit dans un quartier résidentielle ("zone jaune") ou un quartier faisant office de champs de bataille ("zone rouge")

On n'a même pas envie de s'emmerder à tout sécuriser ni trouver les items puisque vous avez accès à tout moyennement de l'argent. Aucun système de niveau, de personnalisation de personnage. Par contre mention bien pour le système de personnalisation d'armes, c'est bien trouvé et j'apprécie les animations malgré le peu d'amélioration disponible. Précisions toutefois qu'une arme peut se transformer en une autre: le fusil d'assaut peut devenir une mitrailleuse, l'arbalète un lance-flamme etc. Et en plus de ces transformations vous pouvez modifier l'arme (ajouter un viseur, poignée, silencieux etc.)
Vous avez aussi à votre disposition quelques gadgets dont l'utilités vous viendra selon vos envies. Perso' j'ai terminé le jeu qu'avec les éléments de bases, largement suffisant à mon goût avec les armes déjà très puissante.

L'aspect graphique ?

Ca passe. De loin.

Des bugs en vu mon capitaine ?

Oh que oui: ragdoll délirant, système d'escalade à la limite du supportable, IA "absente" comme désactivé, cadavres en position de référence lors de leur mort (assez rare). Mais rien qui devrait vous empêcher de jouer, normalement.

Quel configuration pour faire tourner ça ?

Une config' moyenne gamme est largement suffisante.

En bref, le jeu manque de profondeur. Encore un jeu sorti trop vite de la production.

On va pas se mentir, sur GTA on a toujours massacré des civils innocent à coup de kalash ou en fonçant dedans avec une voiture. Hors, dans GTA, il ne s'agit pas du but principal. Mais dans Hatred, si. Peut-être les attentats en France joue sur ma vision du jeu, toutefois moi même n'étant pas géné par le massacre de pnj dans un jeu video, je trouve l'aspect de cette chose trop... déroutant dans Hatred. A jouer si vous avez le coeur accroché.

D'un point de vu technique, j'aurais aimé que le jeu soit mal fichu, mais ce n'est pas le cas. Il beau graphiquement, nerveux, remplit d'action et le personnage est capable de prouesse physique interessante. Mais répétitif puisque l'unique but de ce jeu, à travers TOUS les niveaux, est de massacrer des civils. Hatred est un très bon défouloir, mais absolument pas destiné à un publique jeune/sensible/non avertis.

Simulateur de hurlement.

Buter des zombies étranges avec un curé et un nazi n'a jamais été aussi fun.