Death Stranding est incontestablement mon jeu de l'année 2020... sur PC, évidemment, puisqu'il est sorti en 2019 sur consoles !

Pour avoir vraiment adoré Metal Gear Solid V: Phantom Pain, je pense qu'Hideo Kojima est peut-être le créateur qui a trouvé la meilleure formule pour des jeux en monde ouverts. Tout dans ses mondes me semble cohérent, et même quand l'histoire parait alambiquée, les personnages, les lieux qu'on visite et les tâches qu'on a à accomplir en lien avec l'histoire ont l'air de tenir ensemble. Même quand on nous demande de livrer une pizza ou chercher des objets tirés d'Half Life, tous ces éléments sont intégrés à l'histoire avec de l'attention sur chaque détail.

Côté réalisation, le fait que les cinématiques commencent et se terminent sans transition trop apparente ajoute vraiment à l'immersion. On pourrait dire que c'est un détail plutôt anodin, mais on trouve en 2020 des jeux AAA qui ont encore de la difficulté à générer des scènes sans faire une distinction nette entre le jeu et l'histoire. Même des actions les plus inutiles comme prendre une douche nous apparaissent nécessaires une fois qu'on rentrer d'un voyage éprouvant, où on voit notre personnage porter les marques de la météo, des BT ou d'éventuels combats avec des humains hostiles.

Mais revenons au gameplay, puisque c'est ce qui trace très certainement la ligne de démarcation entre les joueurs potentiels et les indifférents : le jeu est lent et le concept principal est de... livrer des paquets d'un point A à un point B, la plupart du temps à pied. C'est sûr que dit comme ça, on peut ne pas comprendre pourquoi le jeu peu avoir un intérêt.

C'est justement sur ce concept aussi simple que le jeu vient greffer une foule d'idées qui vont rendre chaque trajet pour le moins unique. Déjà, chaque marchandise a un poids et son emplacement sur notre personnage joue sur son équilibre. On n'a donc pas d'objets à accumuler dans un coffre magique mais bien des objets physiques qui peuvent s'user, tomber, être volés ou se briser. Notre personnage va donc pouvoir porter de plus en plus de marchandises au fur et à mesure qu'il récupère des équipements plus performants ou des véhicules, chacun étant introduit durant la progression de l'histoire.

Ensuite, différents paramètres sont à prendre en compte à chaque fois que l'on s'aventure avec notre livraison : la météo, où la pluie et la neige vont sérieusement abîmer nos paquets, puis le terrain fortement accidenté, les rivières ou les montagnes qui nous demanderont d'apporter de quoi les franchir (cordes, échelles, passerelles, etc.). La présence d'hostiles sur la route fait aussi partie des dangers qui nous fera utiliser différents types d'armes, létales ou non létales, chacune ayant une fonction particulière.

Tout ça fait qu'un simple voyage peut devenir exceptionnel, auquel viendra s'ajouter une très belle musique qui ne nous suit pas tout le long du jeu, mais qui vient nous surprendre au moment où on s'y attend le moins. Par exemple, quand elle se met à jouer sur les derniers mètres avant qu'on arrive à notre destination, alors qu'on vient de passer quelques dizaines de minutes à affronter les éléments dans un environnement hostile dans un silence absolu.

C'est certain que ce n'est pas le type de jeu qui puisse plaire à tout le monde. Par contre, si son concept nous attire, il y a de forte chance pour que la formule fonctionne et qu'il nous donne envie d'y retourner. Pour ma part, il n'est toujours pas terminé après 72h parce que j'ai voulu prendre mon temps, mais j'y retournerai très certainement.

En bonus pour finir : bien qu'il soit sorti en 2019, avoir un jeu qui nous met dans la peau d'un personnage qui doit risquer sa vie à chaque sortie dans le monde extérieur alors que la majorité de l'humanité est enfermée sous terre fait vraiment adapté pour cette année 2020. Et ses décors magnifiques permettent de vraiment s'évader de chez soi en ces temps qui sont difficiles pour voyager.

Death Stranding est incontestablement mon jeu de l'année 2020... sur PC, évidemment, puisqu'il est sorti en 2019 sur consoles ! Pour avoir vraiment adoré Metal Gear Solid V: Phantom Pain, je pense qu'Hideo Kojima est peut-être le créateur qui a trouvé la meilleure formule pour des jeux en monde ouverts. Tout dans ses mondes me semble cohérent, et même quand l'histoire parait alambiquée, les personnages, les lieux qu'on visite et les tâches qu'on a à accomplir en lien avec l'histoire ont l'air de tenir ensemble. Même quand on nous demande de livrer une pizza ou chercher des objets tirés d'Half Life, tous ces éléments sont intégrés à l'histoire avec de l'attention sur chaque détail. Côté réalisation, le fait que les cinématiques commencent et se terminent sans transition trop apparente ajoute vraiment à l'immersion. On pourrait dire que c'est un détail plutôt anodin, mais on trouve en 2020 des jeux AAA qui ont encore de la difficulté à générer des scènes sans faire une distinction nette entre le jeu et l'histoire. Même des actions les plus inutiles comme prendre une douche nous apparaissent nécessaires une fois qu'on rentrer d'un voyage éprouvant, où on voit notre personnage porter les marques de la météo, des BT ou d'éventuels combats avec des humains hostiles. Mais revenons au gameplay, puisque c'est ce qui trace très certainement la ligne de démarcation entre les joueurs potentiels et les indifférents : le jeu est lent et le concept principal est de... livrer des paquets d'un point A à un point B, la plupart du temps à pied. C'est sûr que dit comme ça, on peut ne pas comprendre pourquoi le jeu peu avoir un intérêt. C'est justement sur ce concept aussi simple que le jeu vient greffer une foule d'idées qui vont rendre chaque trajet pour le moins unique. Déjà, chaque marchandise a un poids et son emplacement sur notre personnage joue sur son équilibre. On n'a donc pas d'objets à accumuler dans un coffre magique mais bien des objets physiques qui peuvent s'user, tomber, être volés ou se briser. Notre personnage va donc pouvoir porter de plus en plus de marchandises au fur et à mesure qu'il récupère des équipements plus performants ou des véhicules, chacun étant introduit durant la progression de l'histoire. Ensuite, différents paramètres sont à prendre en compte à chaque fois que l'on s'aventure avec notre livraison : la météo, où la pluie et la neige vont sérieusement abîmer nos paquets, puis le terrain fortement accidenté, les rivières ou les montagnes qui nous demanderont d'apporter de quoi les franchir (cordes, échelles, passerelles, etc.). La présence d'hostiles sur la route fait aussi partie des dangers qui nous fera utiliser différents types d'armes, létales ou non létales, chacune ayant une fonction particulière. Tout ça fait qu'un simple voyage peut devenir exceptionnel, auquel viendra s'ajouter une très belle musique qui ne nous suit pas tout le long du jeu, mais qui vient nous surprendre au moment où on s'y attend le moins. Par exemple, quand elle se met à jouer sur les derniers mètres avant qu'on arrive à notre destination, alors qu'on vient de passer quelques dizaines de minutes à affronter les éléments dans un environnement hostile dans un silence absolu. C'est certain que ce n'est pas le type de jeu qui puisse plaire à tout le monde. Par contre, si son concept nous attire, il y a de forte chance pour que la formule fonctionne et qu'il nous donne envie d'y retourner. Pour ma part, il n'est toujours pas terminé après 72h parce que j'ai voulu prendre mon temps, mais j'y retournerai très certainement. En bonus pour finir : bien qu'il soit sorti en 2019, avoir un jeu qui nous met dans la peau d'un personnage qui doit risquer sa vie à chaque sortie dans le monde extérieur alors que la majorité de l'humanité est enfermée sous terre fait vraiment adapté pour cette année 2020. Et ses décors magnifiques permettent de vraiment s'évader de chez soi en ces temps qui sont difficiles pour voyager.