Fin Mai 2025, je me suis lancé dans ce monument. 185 heures plus tard, je termine ma partie. Et… Oui, c’est un très grand jeu. Outre ses mécaniques de combat tactique plaisantes et intéressantes, sa grande souplesse de build de personnage, le jeu possède une intrigue et surtout des personnages vraiment intéressants, attachants, détestables, drôles… Un véritable théâtre ou je suis resté bluffé de bout en bout par les nombreuses possibilités qui s’offrent au joueur pour régler chaque situation, un vrai cas d’école, où on ne se sent que rarement contraint. Alors oui, ça laisse parfois un sentiment de frustration de « ne pas voir comment ça ce serait passé si j’avais fait ça ». Mais en vrai, une fois l’acceptation faite qu’on ne « verra pas tout », on se laisse complètement emporter, on incarne notre personnage tel un JDR papier, et on assume les conséquences de nos actes et de nos résultats de jet. Et là, le plaisir est total. J’ai commencé ma partie comme un parangon de naïveté et de gentillesse, et je me suis laissé peu à peu séduire par les affres de la connaissance et de la puissance, pour finir par embrasser une voie de mage nécromancien, et une transformation en illithid totale. Je n’ai pas vraiment besoin d’en parler plus, si ce n’est pour saluer son OST. C’est un de ces jeux qui marque une expérience de gros joueur comme moi, et même si mon implication émotionnelle est restée moins forte que sur un Cyberpunk 2077, je vous embrasse Lae’zel (déso d’avoir bouffé le cerveau de tu sais qui), Astarion (déso de t’obliger à rester loin du Soleil) et Ombrecoeur (déso de t’avoir proposé un plan cul à 4) : vous me manquerez.