Octopath Traveler nous propose de suivre les aventures de huit personnages bien différents des uns des autres, à savoir :

• Ophilia la prêtresse
  
• Cyrus l’érudit
  
• Therion le voleur
  
• Olberic le guerrier
  
• Primrose la danseuse
  
• Alfynn l’apothicaire
  
• Tressa la marchande
  
• H’aanit la chasseuse

Eh oui la première lettre de leur prénom forme le mot OCTOPATH, c’est beau quand même. Ça ne sert à rien, mais c’est beau. J’étais content quand je m’en suis rendu compte, juste avant de me dire que j’arrive à voir des choses assez inutiles, mais nous nous égarons, parlons plutôt du jeu …

On commence par choisir un personnage de départ, qui nous accompagnera tout au long de l’aventure et ne pourra être enlevé du groupe qu’une fois son histoire terminée (donc choisissez bien). Une fois terminé son chapitre d’introduction, il va vous falloir aller chercher vos sept autres compagnons, faire leur chapitre d’introduction, et partir à l’aventure tous main dans la main. Le début est un peu long et monotone, le temps de mettre l’histoire de chaque personnage en place. Chaque aventure est ainsi divisée en quatre chapitres que vous pourrez faire au fur et à mesure. En quête de vengeance, d’un but, de trésors, … chacun des aventuriers a ses propres objectifs et on regrette qu’il n’y ai pas plus d'interactions entre eux. Elles ne se résument qu’à de simples dialogues à certains moments clés sous forme de saynètes, et ne concernent que les membres de votre groupe de combat (soit quatre d’entre eux). De plus, au premier abord, les différentes histoires n’ont aucun lien entre elles. Ainsi certaines personnes n’accrochent pas et laissent tomber le jeu, pris de lassitude ou en reprochant des histoires inintéressantes.

Pourtant, on s’attache à nos camarades de jeu en progressant à leurs côtés. L’histoire de chacun gagne en profondeur et un lien étroit commence à se tisser entre elles. Tel élément dans la narration vous fera dire “Tiens, je connais ça, ils en ont déjà parlé”, et ce qui fait la beauté de la chose. C’est subtil, mais en suivant bien et en regroupant les divers éléments du puzzle, vous pourrez vous dire “Wow, alors c’était ça”. Huit personnages distincts, d’horizons et de métiers différents dont le destin finit par s'entremêler progressivement, c’est ça Octopath Traveler. Ainsi finir les histoires de chacun ne signifie pas que vous en êtes à la conclusion, il vous faudra continuer jusqu’à l’épreuve finale pleine de révélations et un boss de grande envergure et vraiment punitif comme on en fait plus.

Bien que la progression soit assez linéaire, un vaste monde s’étend devant vous, la carte est immense. Chaque ville a sa propre identité, et elles sont peuplées de nombreux PNJ avec lequel vous pourrez interagir grâce aux compétences d’action de nos différents protagonistes. Allant par paires, ces compétences vous permettront de compléter la plupart des nombreuses quêtes secondaires du jeu, bien que celles-ci s’accompagnent d’une contrepartie. Therion pourra ainsi dérober des objets au risque de se faire attraper (baissant ainsi votre réputation dans la ville) tandis que Tressa pourra les marchander contre votre précieuse monnaie durement acquise. Les différentes zones que vous parcourez sont parsemés de donjons optionnels qui vous permettront d’obtenir de puissants équipements ou autres trésors et bonus plus ou moins importants comme les doubles classes. Celles-ci vous donnent la possibilité d’avoir toutes les classes au sein d’un même groupe, rendant le jeu un poil trop facile (dans une certaine mesure, y’a toujours des exceptions) puisqu’elles vous permettront d’être hyper polyvalent afin d’atteindre toutes les faiblesses des ennemis.

https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1960613717

Square Enix prend appui sur ses bases solides en nous proposant un gameplay ressemblant fort à celui des premiers Final Fantasy : rencontres aléatoires, combats au tour par tour... Pourtant, ils ont réussi à ajouter une touche d’originalité aux combats grâce à un système intelligent de faiblesses et de points d’exaltation rendant les combats fun et dynamiques. La difficulté est également au rendez-vous (surtout sur le début de l’aventure, après vous roulez sur les ennemis avec les doubles classes) : contrairement à d’autres RPG, les objets auront enfin une utilité et ne resteront pas éternellement dans votre inventaire (enfin … dans une certaine mesure). Certains boss pourront également vous tuer sans même que vous ayez le temps de réagir, vous obligeant à revoir votre stratégie et votre équipement.

Ce qui a valu le succès de ce jeu, c’est surtout son style, son ambiance, qu’elle soit visuelle ou sonore. D’aspect un peu vieillot qui ravira les amateurs d’old school, les décors n’en restent pas moins charmant. Un pixel design des plus réussis offrant un panel de paysages bien varié et faisant bon usage de la 3D (enfin 2,5 pour les puristes) grâce à une profondeur pouvant cacher de nombreux passages secrets contenant des coffres. Un effet de flou est cependant visible en arrière-plan, gâchant la vue, je n’ai pas réussi à m’y habituer. Il est vraiment de trop et on peut se demander ce qu’il fait là. Une simple manipulation d’un fichier du jeu permet de l’enlever et d’apprécier les paysages à leur juste valeur (par ici le guide). Certaines (rares) textures ne seront cependant pas complètes vu qu’elles ne sont pas censées être totalement visibles.

https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1989329719

Vos oreilles vous remercieront de jouer à ce jeu. Les musiques sont simplement à tomber. D’une qualité exemplaire, le compositeur Yasunori Nishiki s’est vraiment lâché pour nous faire un étalage de son talent, au point que certaines d’entre elles ont réussi à m’arracher une exclamation d’admiration dès les premières notes. Environ 80 pistes, pour un peu moins de 4h d’OST, vous aurez de quoi avoir votre dose quotidienne d’orgasme auditif. C’est le genre de musique qui pourra vous interrompre dans votre session afin de profiter de l’écoute sans être dérangé par un quelconque événement. Chaque personnage, chaque région, chaque ville a sa musique. Certaines reviennent évidemment plus souvent que d’autres mais ce ne sont pas forcément les plus simples, contrairement à d’autres jeux. Pour vous dire, la musique ci-dessous est présente dans la plupart des donjons souterrains.

https://www.youtube.com/watch?v=GzTVEWn54lk

Octopath Tralever est un RPG qui plaira au habitués des RPG, comme aux nouveaux venus. Même si l’histoire peine à se mettre en branle, elle se rattrape largement par la suite nous fournissant ainsi une superbe expérience vidéoludique. Ambiance visuelle et sonore, gameplay et autres font de ce jeu une excellente réalisation dotée en plus d’une très bonne durée de vie. Son prix peut en rebuter plus d’un, mais vu la qualité qui en ressort, ça vaut le coup, et encore plus en solde (un peu comme tout).

[h1]Parait qu’octo, ça veut dire 8 ...[/h1] Octopath Traveler nous propose de suivre les aventures de huit personnages bien différents des uns des autres, à savoir : [list] [*][b]O[/b]philia la prêtresse [*][b]C[/b]yrus l’érudit [*][b]T[/b]herion le voleur [*][b]O[/b]lberic le guerrier [*][b]P[/b]rimrose la danseuse [*][b]A[/b]lfynn l’apothicaire [*][b]T[/b]ressa la marchande [*][b]H[/b]’aanit la chasseuse [/list] Eh oui la première lettre de leur prénom forme le mot [b]OCTOPATH[/b], c’est beau quand même. Ça ne sert à rien, mais c’est beau. J’étais content quand je m’en suis rendu compte, juste avant de me dire que j’arrive à voir des choses assez inutiles, mais nous nous égarons, parlons plutôt du jeu … On commence par choisir un personnage de départ, qui nous accompagnera tout au long de l’aventure et ne pourra être enlevé du groupe qu’une fois son histoire terminée (donc choisissez bien). Une fois terminé son chapitre d’introduction, il va vous falloir aller chercher vos sept autres compagnons, faire leur chapitre d’introduction, et partir à l’aventure tous main dans la main. Le début est un peu long et monotone, le temps de mettre l’histoire de chaque personnage en place. Chaque aventure est ainsi divisée en quatre chapitres que vous pourrez faire au fur et à mesure. En quête de vengeance, d’un but, de trésors, … chacun des aventuriers a ses propres objectifs et on regrette qu’il n’y ai pas plus d'interactions entre eux. Elles ne se résument qu’à de simples dialogues à certains moments clés sous forme de saynètes, et ne concernent que les membres de votre groupe de combat (soit quatre d’entre eux). De plus, au premier abord, les différentes histoires n’ont aucun lien entre elles. Ainsi certaines personnes n’accrochent pas et laissent tomber le jeu, pris de lassitude ou en reprochant des histoires inintéressantes. Pourtant, on s’attache à nos camarades de jeu en progressant à leurs côtés. L’histoire de chacun gagne en profondeur et un lien étroit commence à se tisser entre elles. Tel élément dans la narration vous fera dire “Tiens, je connais ça, ils en ont déjà parlé”, et ce qui fait la beauté de la chose. C’est subtil, mais en suivant bien et en regroupant les divers éléments du puzzle, vous pourrez vous dire “Wow, alors c’était ça”. Huit personnages distincts, d’horizons et de métiers différents dont le destin finit par s'entremêler progressivement, c’est ça [b]Octopath Traveler[/b]. Ainsi finir les histoires de chacun ne signifie pas que vous en êtes à la conclusion, il vous faudra continuer jusqu’à l’épreuve finale pleine de révélations et un boss de grande envergure et vraiment punitif comme on en fait plus. Bien que la progression soit assez linéaire, un vaste monde s’étend devant vous, la carte est immense. Chaque ville a sa propre identité, et elles sont peuplées de nombreux PNJ avec lequel vous pourrez interagir grâce aux compétences d’action de nos différents protagonistes. Allant par paires, ces compétences vous permettront de compléter la plupart des nombreuses quêtes secondaires du jeu, bien que celles-ci s’accompagnent d’une contrepartie. [b]Therion[/b] pourra ainsi dérober des objets au risque de se faire attraper (baissant ainsi votre réputation dans la ville) tandis que [b]Tressa[/b] pourra les marchander contre votre précieuse monnaie durement acquise. Les différentes zones que vous parcourez sont parsemés de donjons optionnels qui vous permettront d’obtenir de puissants équipements ou autres trésors et bonus plus ou moins importants comme les doubles classes. Celles-ci vous donnent la possibilité d’avoir toutes les classes au sein d’un même groupe, rendant le jeu un poil trop facile (dans une certaine mesure, y’a toujours des exceptions) puisqu’elles vous permettront d’être hyper polyvalent afin d’atteindre toutes les faiblesses des ennemis. https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1960613717 [b]Square Enix[/b] prend appui sur ses bases solides en nous proposant un gameplay ressemblant fort à celui des premiers Final Fantasy : rencontres aléatoires, combats au tour par tour... Pourtant, ils ont réussi à ajouter une touche d’originalité aux combats grâce à un système intelligent de faiblesses et de points d’exaltation rendant les combats fun et dynamiques. La difficulté est également au rendez-vous (surtout sur le début de l’aventure, après vous roulez sur les ennemis avec les doubles classes) : contrairement à d’autres RPG, les objets auront enfin une utilité et ne resteront pas éternellement dans votre inventaire (enfin … dans une certaine mesure). Certains boss pourront également vous tuer sans même que vous ayez le temps de réagir, vous obligeant à revoir votre stratégie et votre équipement. Ce qui a valu le succès de ce jeu, c’est surtout son style, son ambiance, qu’elle soit visuelle ou sonore. D’aspect un peu vieillot qui ravira les amateurs d’old school, les décors n’en restent pas moins charmant. Un pixel design des plus réussis offrant un panel de paysages bien varié et faisant bon usage de la 3D (enfin 2,5 pour les puristes) grâce à une profondeur pouvant cacher de nombreux passages secrets contenant des coffres. Un effet de flou est cependant visible en arrière-plan, gâchant la vue, je n’ai pas réussi à m’y habituer. Il est vraiment de trop et on peut se demander ce qu’il fait là. Une simple manipulation d’un fichier du jeu permet de l’enlever et d’apprécier les paysages à leur juste valeur ([url=https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1764516457]par ici le guide[/url]). Certaines (rares) textures ne seront cependant pas complètes vu qu’elles ne sont pas censées être totalement visibles. https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1989329719 Vos oreilles vous remercieront de jouer à ce jeu. Les musiques sont simplement à tomber. D’une qualité exemplaire, le compositeur Yasunori Nishiki s’est vraiment lâché pour nous faire un étalage de son talent, au point que certaines d’entre elles ont réussi à m’arracher une exclamation d’admiration dès les premières notes. Environ 80 pistes, pour un peu moins de 4h d’OST, vous aurez de quoi avoir votre dose quotidienne d’orgasme auditif. C’est le genre de musique qui pourra vous interrompre dans votre session afin de profiter de l’écoute sans être dérangé par un quelconque événement. Chaque personnage, chaque région, chaque ville a sa musique. Certaines reviennent évidemment plus souvent que d’autres mais ce ne sont pas forcément les plus simples, contrairement à d’autres jeux. Pour vous dire, la musique ci-dessous est présente dans la plupart des donjons souterrains. https://www.youtube.com/watch?v=GzTVEWn54lk [b]Octopath Tralever[/b] est un RPG qui plaira au habitués des RPG, comme aux nouveaux venus. Même si l’histoire peine à se mettre en branle, elle se rattrape largement par la suite nous fournissant ainsi une superbe expérience vidéoludique. Ambiance visuelle et sonore, gameplay et autres font de ce jeu une excellente réalisation dotée en plus d’une très bonne durée de vie. Son prix peut en rebuter plus d’un, mais vu la qualité qui en ressort, ça vaut le coup, et encore plus en solde (un peu comme tout). 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