"Pinball Arcade" a une histoire chaotique. La première fois que j'ai joué à un jeu de flippers de FarSight Studios, c'était en 2008 avec "Williams Pinball Classics" (en DVD) sur Xbox 360: la réalisation n'était alors pas folichonne, il y avait de nombreux bugs, et la communication sur la date de sortie avait été catastrophique. Aux débuts de "Pinball Arcade" en 2012, toujours sur Xbox 360, on retrouvait ce même manque de professionnalisme tant dans la technique que dans le marketing, ce qui a évidemment déçu et agacé beaucoup de joueurs.

À comparer, Zen Studios, auteur de "Pinball FX", était l'inverse strict de FarSight Studios: fiable, très compétent techniquement, précis dans ses communications... mais ne comprenant pas réellement ce qui fait un bon jeu de flipper. Les flippers de Zen Studios sont en effet plus des jeux vidéo sous forme de flipper qu'autre chose, sans le charme des vraies machines, avec des tables confuses, mal expliquées, trop chargées visuellement, mal équilibrées, et résultant en des parties beaucoup trop longues.

FarSight Studios n'a pas le professionnalisme de Zen Studios, mais ce sont des passionnés qui comprennent parfaitement l'attrait des flippers historiques, cherchant à collectionner les droits de ces petits chefs-d'œuvre afin de les conserver pour la postérité. Ils sont aussi travailleurs: visuellement, "Pinball Arcade" ne faisait vraiment pas rêver au début, mais petit à petit, au fil des mises à jour, les choses ont énormément évolué, jusqu'à une version DirectX 11 très stable et franchement superbe, avec notamment le réglage de la luminosité ambiante et de l'intensité des loupiotes du flipper - on peut ainsi simuler une partie dans le noir complet, par exemple.

Durant l'été 2018, FarSight Studios a connu un gros coup dur: Williams Electronics Games a récupéré les droits de ses tables afin de les confier à Zen Studios. Résultat: Zen Studios s'est immédiatement empressé de créer des versions "maison" de toutes ces tables, c'est-à-dire surchargées d'animations hors sujet et tape-à-l'œil, et a copieusement censuré les versions classiques desdites tables, qu'il s'agisse des illustrations ou des bruitages. Ainsi, même un son comique de chasse d'eau ou la malheureuse image d'une chope de bière se sont retrouvés censurés, les femmes (même lorsque la table a un thème de plage) ont dû davantage se vêtir, etc. et du côté de "Pinball Arcade", si les possesseurs de tables Williams ont pu les conserver, ces tables n'ont plus été disponibles à l'achat, FarSight Studios devant revoir tous ses packs.

Évidemment, cette mésaventure diminue l'intérêt de "Pinball Arcade", et à l'heure actuelle ma recommandation est relative, mais s'il y avait encore une compétition entre "Pinball Arcade" et "Pinball FX3 - Williams Pinball", je recommanderais clairement le premier jeu: pour ma part, je prends toujours plus de plaisir avec "Pinball Arcade", et cette histoire pose le problème des copyrights par rapport à la liberté du consommateur, souci que l'on trouve aussi dans les jeux avec des voitures de marque ou des exemples ponctuels comme "Mortal Kombat 9".

(liste de toutes mes évaluations sur mon blog[simbabbad.blogspot.com])

"Pinball Arcade" a une histoire chaotique. La première fois que j'ai joué à un jeu de flippers de FarSight Studios, c'était en 2008 avec "Williams Pinball Classics" (en DVD) sur Xbox 360: la réalisation n'était alors pas folichonne, il y avait de nombreux bugs, et la communication sur la date de sortie avait été catastrophique. Aux débuts de "Pinball Arcade" en 2012, toujours sur Xbox 360, on retrouvait ce même manque de professionnalisme tant dans la technique que dans le marketing, ce qui a évidemment déçu et agacé beaucoup de joueurs. À comparer, Zen Studios, auteur de "Pinball FX", était l'inverse strict de FarSight Studios: fiable, très compétent techniquement, précis dans ses communications... mais ne comprenant pas réellement ce qui fait un bon jeu de flipper. Les flippers de Zen Studios sont en effet plus des jeux vidéo sous forme de flipper qu'autre chose, sans le charme des vraies machines, avec des tables confuses, mal expliquées, trop chargées visuellement, mal équilibrées, et résultant en des parties beaucoup trop longues. FarSight Studios n'a pas le professionnalisme de Zen Studios, mais ce sont des passionnés qui comprennent parfaitement l'attrait des flippers historiques, cherchant à collectionner les droits de ces petits chefs-d'œuvre afin de les conserver pour la postérité. Ils sont aussi travailleurs: visuellement, "Pinball Arcade" ne faisait vraiment pas rêver au début, mais petit à petit, au fil des mises à jour, les choses ont énormément évolué, jusqu'à une version DirectX 11 très stable et franchement superbe, avec notamment le réglage de la luminosité ambiante et de l'intensité des loupiotes du flipper - on peut ainsi simuler une partie dans le noir complet, par exemple. Durant l'été 2018, FarSight Studios a connu un gros coup dur: Williams Electronics Games a récupéré les droits de ses tables afin de les confier à Zen Studios. Résultat: Zen Studios s'est immédiatement empressé de créer des versions "maison" de toutes ces tables, c'est-à-dire surchargées d'animations hors sujet et tape-à-l'œil, et a copieusement censuré les versions classiques desdites tables, qu'il s'agisse des illustrations ou des bruitages. Ainsi, même un son comique de chasse d'eau ou la malheureuse image d'une chope de bière se sont retrouvés censurés, les femmes (même lorsque la table a un thème de plage) ont dû davantage se vêtir, etc. et du côté de "Pinball Arcade", si les possesseurs de tables Williams ont pu les conserver, ces tables n'ont plus été disponibles à l'achat, FarSight Studios devant revoir tous ses packs. Évidemment, cette mésaventure diminue l'intérêt de "Pinball Arcade", et à l'heure actuelle ma recommandation est relative, mais s'il y avait encore une compétition entre "Pinball Arcade" et "Pinball FX3 - Williams Pinball", je recommanderais clairement le premier jeu: pour ma part, je prends toujours plus de plaisir avec "Pinball Arcade", et cette histoire pose le problème des copyrights par rapport à la liberté du consommateur, souci que l'on trouve aussi dans les jeux avec des voitures de marque ou des exemples ponctuels comme "Mortal Kombat 9". ([url=https://simbabbad.blogspot.com/p/steam.html]liste de toutes mes évaluations sur mon blog[/url])