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Iconoclasts, c'est Owlboy en mieux.
Le titre est racoleur mais si je devais résumer le jeu rapidement, c'est plus ou moins ce que je dirai. Les deux jouent d'ailleurs dans la même cour, Iconoclasts étant aussi un Metroidvania 2D en pixel-art. On pourrait d'ailleurs croire qu'il s'est inspiré de Owlboy mais c'est impossible étant donné que le jeu est en développement depuis 2010 par une seule et unique personne. Parce que oui, le jeu a été codé, désigné et composé par Joakim Sandberg exclusivement et quand on voit le travail accompli, on ne peut qu'être admiratif.

Car si le genre a été visité et revisité au cours des 20 dernières années, le créateur arrive néanmoins à trouver de nouvelles idées de gameplays et de porter le tout par de très bons personnages et une histoire intéressante pour peu que l'on essaie de découvrir la planète et les secrets qu'elle renferme.
Bref, si vous avez aimez Owlboy, je ne peux que vous le conseillez (et pour les autres aussi si vous aimez les jeux d'aventure)

Pour donner un avis un poil contraire à la tendance, j'ai plutôt bien apprécié le jeu de mon côté. Niveau technique, aucun problème en 2023.
Concernant le jeu en lui-même, le principale reproche qu'on puisse lui faire est peut-être le manque de grosse nouveauté par rapport aux Arkham. En soi, la formule n'a pas vraiment changé depuis 10 ans si ce n'est pour le système de combat qui offre un poil plus de liberté et perds donc un le côté jeu de rythme qui nous permettait de faire des combos x50, x70 assez facilement. Mais ce n'est pas déplaisant pour autant et on garde cette sensation de puissance avec les petits finish bien impactant. Le jeu lorgne également un peu plus du côté RPG avec tout son équipement à crafter et l'ajout de dégâts élémentaires. Ce n'est pas révolutionnaire mais pour ceux qui apprécient de pouvoir personnaliser son personnage... ^^
Niveau scénario, ça tient plutôt bien la route et offres quelques scènes de belle cohésion entre les Knights. Petit bémol en revanche concernant les objets à collectionner dans l'open world. Dans les Arkham, l'idée des énigmes de l'homme Mystère qui amenait à sa arrestation en cas de réussite était excellente. Là on retombe plus sur de l'objet à collectionner pour collectionner.
Bref pour les fans du genre, donner sa chance au jeu, je n'ai pas boudé mon plaisir de mon côté. Pour ceux qui en ont un peu marre de la formule et qui souhaitait un vrai vent de fraicheur, vous pouvez sans doute passer votre chemin en revanche.

Jeu complètement buggé. Bloqué au bout de 2h de jeu parce qu'un un tutoriel obligatoire (attaque syncro) ne se lance pas correctement. Impossible d'y échapper et donc de continuer étant donné que cela fait partie de l'histoire.

En 2014, le petit studio Games Farm décide de se lancer dans l'univers du Hack N' Slash. Avec un accueil mitigé pour leur premier jeu Shadows: Heretic Kingdoms, le studio persiste et signera un prequel dans le même univers avant de sortir 3 ans plus tard leur jeu le plus abouti et l'objet de ce test: Shadows: Awakening. Un remake / suite de Shadows: Heretic Kingdoms qui confirmera que la persévérance a du bon.

Le jeu vous mets dans la peau d'un démon dévoreur d'âme, dernier recours face au conseil de la Penta Nera qui semble avoir mystérieusement changé de cap en passant de la préservation du monde à son extermination. Un mytère que vous allez devoir résoudre à coup de boules et de sorts en tout genre afin de faire honneur au genre. Pour vous aider dans votre tâche votre démon à un tour bien utile dans son sac: pouvoir dévorer plusieurs âmes et donc incarner plusieurs personnages en même temps.
Le début du jeu est plutôt classique et commence par le choix du héros que vous incarnerez en plus du démon et qui correspond à la classe de celui-ci: Guerrier / Chasseur / Mage. Une incidence minime sur votre gameplay étant donné que vous pourrez récolter au cours de votre périple 8 âmes différentes et donc incarner des personnages de chaque classe dont 3 dans votre roaster principal.
Car c'est effectivement l'une des principales mécanique du jeu: pouvoir contrôler et switcher d'un clic le personnage que vous incarnez. Chaque personnage ayant des compétences propres il faudra alterner régulièrement pour venir plus facilement à bout des ennemis mais également découvrir des zones secrètes. Les âmes que vous contrôlez évoluant dans le monde réel et votre démon dans un plan astral, il vous faudra coordonner les deux pour découvrir tout ce que renferme les lieux et pouvoir tout looter. Car que ce serait un Hack N' Slash sans ses loots légendaires et sa gestion de son inventaire. Le jeu reste ici assez classique dans son fonctionnement avec la possibilité de customiser son équipement avec des compétences spéciales, l'apprentissages de techniques / sorts et la montée en niveau de vos personnages.

Devil's in the details.
Qu'est-ce qui le différencie des autres jeux alors ? Sa direction artistique pour commencer. Pour un AA, le jeu est superbe et propose des environnements variés avec un très bon bestiaire. A aucun moment je n'ai eu l'impression de refaire les mêmes niveaux ou même donjons. Le jeu arrive à proposer un univers cohérent également dans sa narration et ses personnages avec des arcs qui sont propres à vos différents héros et des zones accessibles ou réservés à certains personnages. Vous ne pourrez donc pas accéder à toutes les zones du jeu lors de votre 1er run ou incarner tous les personnages proposés. Ce n'est cependant pas quelque de punitif, plus d'incitatif. Moi qui aime bien finir les jeux à 100% je n'ai pas été frustré de manquer certains endroits, mon run a quand même été complet. Et c'est d'ailleurs justifié scénaristiquement, que ce soit par l'absence de personnages ou vos décisions / actions au cours du jeu.
Car les développeurs ont également pris en compte votre comportement durant le jeu pour influer sur la fin du celui-ci mais également modifier le déroulement des quêtes. Que vous soyez gentils, méchants ou entre les deux, les résultats seront parfois différents. Foncer dans le tas ne sera pas toujours la meilleure stratégie à adopter (ou peut-être que si si vous voulez être en adéquation avec votre nature de démon dévoreur ).

En résumé, le jeu a été une excellente surprise en ce qui me concerne, avec une trentaine d'heures pour en venir à bout avec un seul run (donc ceux qui veulent faire un run avec chaque héros en auront pour près de 100h) et un plaisir non démérité. Je ne peux donc que vous le conseillez !
PS: Je vous conseille l'utilisation d'une manette. Si le jeu est jouable avec un clavier / souris j'ai très vite abandonné l'idée au profit de la manette bien plus adaptée à mon sens.

Le jeu a été une vraie bonne surprise. Je m'attendais à franchement pas grand chose de par l'éditeur et parce que la licence ne me parlait pas plus que ça. Au final, je le place juste derrière la trilogie Crash Bandicoot et loin devant Crash 4 qui a été une petite déception à mes yeux. Une très bonne prise en main, un univers chatoyant plein de couleurs, quelques belles musiques. Le jeu ne réinvente pas la roue mais ce qu'il fait, il le fait très très bien.
Les développeurs ont même pris le soin de justifier scénaristiquement les versions alternatives et un peu plus dures des niveaux du monde caché. Monde Caché qui est un DLC ajouté gratuitement un an après sa sortie et qui ajoute facilement 2/3h de jeu supplémentaire.
Bref, une petite pépite qui aurait clairement mérité plus de succès.
J'aurai aimé une difficulté à peine plus élevée de mon côté, mais le jeu s'adressant à tous les publics y compris les très jeunes, cela peut aussi se comprendre.

Au milieu des centaines de AAA et des jeux dont tout le monde parle, il est parfois difficile de trouver des perles. Un petit jeu indé ayant bonne réputation mais inconnu du grand public pour X raisons. Sayonara Wild Hearts est sans conteste l'un d'entre eux. Découvert pour ma part lors des soldes d'été 2020, ça a été ma plus grosse claque de l'année à l'époque (année composée pour ma part de Ori and the Will of Wisps, Last of Us 2, Assassin's Creed Odyssey, Control... et j'en passe, pour vous donner une idée du niveau) !

Commençons par ce qui saute aux yeux: la direction artistique. Epurée, colorée mais ultra soignée. Rien n'est laissé au hasard et chaque choix des développeurs se révèlera bien plus profond qu'il n'y parait aux premiers abords que ce soit dans la conception des ennemis aux noms des niveaux en passant par les chansons. Et c'est d'ailleurs l'une des plus grande forces du jeu, une OST sublime que j'écoute encore régulièrement des années plus tard tant certains morceaux sont juste exceptionnels et se juxtaposent parfaitement au gameplay (The World We Knew est simplement magistral).

Quid du gameplay dans tout ça ? Comme le reste, parfait. Il peut paraitre simple aux premiers abords, une sorte de jeux de rythme / vitesse mais celui-ci deviendra rapidement exigeant surtout lorsque finirez le jeu et débloquerez des modes plus difficiles. Moi qui déteste les rogue-like, j'ai passé 6h de plus pour terminer le jeu d'une traite sans mourir tant je ne voulais pas quitter cet univers et l'histoire de l'héroïne touchante et simplement juste.