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Recent reviews by [KRMA] Ryuka92

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2.4 hrs on record
Petit jeu gratuit et venu du Greenlight apparemment, il prend ses inspirations des Walking simulator tels que Gone Home ou des jeux à narration comme Life is Strange. Le jeu tourne sous Unreal Engine et sa DA lorgne du côté de LiS, des graphismes donc très agréables à l’œil et de plus très colorés. Dès le début du jeu et au vu du nom, on comprend très vite que l'on restera dans une seule pièce. On s'inquiète et on se demande de ce que l'on va pouvoir faire. Mais très vite on se rassure en explorant cette petite pièce d'adolescente très crédible et rempli de vie. La chambre est jonchée d'objets qui déclenchent des souvenirs en les observants, ainsi le cœur du gameplay sera donc ici. Le but est découvrir le maximum de ces objets clés qui vont remplir le journal intime de Marie et ainsi recomposée l'histoire du jeu. Sans en dire trop, elle tournera autour de la relation un tant soit peu chaotique entre deux amies, Kelsey que l'on incarne et Marie. A nous de trouver les pièces du puzzle et de découvrir ce qui a bien pu se passer au plus fort de leurs adolescences mouvementées. Nous avons l'impression de mener une mini enquête, qui va aussi nous demander de trouver 1 ou 2 mots de passe. Nous avons aussi droit à des musiques très agréables et qui collent vraiment à l'atmosphère et à la direction artistique du titre. On rentre très bien dedans, on accroche assez vite aux personnages et du coup on arrive à regretter que le jeu soit si cours et que les développeurs n'aient pas allongés la durée de vie et développer plus l'histoire des deux amies. Il faut en effet compter en moyenne à 1h ou 2h selon si vous traînez ou vous décidez de trouver tous les objets. Très court mais n'oublions pas que ça reste une expérience entièrement gratuite. On comprendra mais on regrettera quand même que le jeu n'est pas sous-titré en français.
En définitive, très bien écrit, bien doublé, très accrocheur et agréable, on se prend vite à l'histoire et aux personnages et on découvre une histoire intéressante possiblement déjà vu, mais qui a de l'impact quand au dénouement. Une scène explicative finale qui sera stylisée pour certains ou qui reflétera le manque de moyens pour d'autres.
Quoiqu'il arrive, Marie's Room est une bien belle expérience et surtout un joli coup d'essai pour ce petit studio indé qui, on l'espère nous sortira d'autres jeux !
Posted December 28, 2020.
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7.2 hrs on record
L'indé est une bulle décomplexée remplie de fraîcheur, d'originalité et d'imagination qui a explosée il y a quelques années de cela. La plupart du temps, chaque titre est le résultat d'un travail acharné et méticuleux d'une petite équipe qui a mis toute son âme dans leur création et Gris en est un très bel exemple !Le jeu se démarque au premier au coup d’œil par sa direction artistique sublime. On se croirait en visite dans une galerie d'art, admirant une succession de tableaux peints à l'aquarelle et racontant une histoire bien particulière. Les effets de peinture à l'eau sont magnifiques, Les graphismes flattent la rétine et donnent un rendu "fait main" fortement attachant. L'effet est saisissant et d'une fluidité incroyable. Le tout est sublimé par des musiques souvent orchestrales totalement dans le ton de l'aventure et qui appuient à merveille le récit ainsi que les temps forts du jeu. Comme vous l'aurez compris, sur la forme c'est une réussite totale qui souffle un vent artistique brillant sur l'univers vidéoludique. Le jeu prend la forme d'un platformer 2D que l'on peut très vite comparé à un Journey ou un Abzu. On est donc en face d'un voyage initiatique où les émotions, l'émerveillement et la poésie sont mis en avant et prennent le pas sur le gameplay. On croirait littéralement être devant un penchant 2D de ces deux jeux précédemment cités. Ainsi manette en mains on se rend compte que c'est totalement dépouillé du côté des actions de jeu, au début on ne peut que marcher, sauter et courir vont s'ajouter au fil de l'aventure. Des nouvelles capacités vont aussi faire leur apparitions pour nous aider à surmonter des petites énigmes bien ficelés. Rien de bien fou, il faut le notifier, mais cela suffit à amener des casses têtes un peu plus réfléchis. Le level design quand à lui est, quand on se penche dessus, finalement très ingénieux et joue beaucoup sur la verticalité à certains endroits, recelant même des passages secrets. Les décors variés et dépaysants fourmillent de vie grâce à de nombreuses bestioles ou plantes qui s'arrêtent de bouger à notre passage, des oiseaux qui s'envolent, des papillons qui volettent, des chauve souris qui réagissent au bruit que l'on fait, etc. Tout cela apporte une atmosphère enchanteresse aux niveaux et ces animations donne du corps à l'univers. Sans oublier que certains animaux peuvent nous aider à avancer ou même traverser une partie des niveaux vers des zones cachées. L'interactivité nous permet aussi de détruire des pots, cairns, pierres et certains types de sol pour progresser ou seulement pour notre plaisir. L'acquisition de chaque pouvoir (qui sont au nombre de trois) est l'occasion d'un feu d'artifice d'effets de peintures, de couleurs et de musiques incroyables. Un pur moment de bonheur qui en plus marque l'arrivée d'une nouvelle capacité à chaque fois hautement symbolique. Car le jeu traite en vérité d'un sujet lourd : le deuil. Mais aussi d'autres qui généralement l'accompagne, comme la dépression, la tristesse et comment avancer après la perte d'un être cher. Malgré ces thèmes qui peuvent paraitrent peu engageants de prime abord, ils sont traités de façon intelligente et pertinente. Ainsi cela n'empêche absolument pas au titre d'être envoûtant et de dégager une poésie incroyable. C'est pour cela que l'on aimerait que ça dure bien plus longtemps que la moyenne des 6h demandées pour arriver au bout de cette véritable œuvre d'art de Nomada Studio. Avec un tel tableau comment ne pas rapprocher le jeu vidéo de l'art ? Tout bonnement impossible !
Posted December 1, 2019.
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2.6 hrs on record
Après les Samorost, Machinarium et Botanicula, voici Chuchel le nouvel petit ovni du studio indépendant Amanita design. Autant dire que ce qui marque au premier abord dans les titres de ce studio, c'est la direction artistique particulière, voire étrange. Elle participe au charme singulier de leurs jeux et Chuchel ne déroge pas à la règle sur ce point là, c'est tant mieux d'ailleurs. Il en est de même pour toutes ses musiques et bruitages qui sont tous fait mains ou plutôt fait bouches et qui ajoute une touche artisanale à l'univers.
Le concept est des plus simple, on va devoir aider une petite créature a retrouver sa cerise tant aimée tout au long de différents sketchs assez drôles. Si vous avez vu L’âge de glace, c'est un peu le concept de Scrat l'écureuil qui court pendant tout le film après son gland. Ici on reste dans le point and click bien sympa mais on arrive sur une architecture bien moins conventionnelle. Le jeu est découpé en mini histoires humoristiques que l'on pourrait comparer à des cases de BD sur un fond blanc. Chacune de ces histoires est à la fin comme une page que l'on tourne et le titre réapparaît pour bien marquer son aboutissement. Le fil scénaristique reste le même, chopper cette cerise qui à chaque fois nous échappe. Le jeu reste dans le domaine de la simplicité et on interagit avec l'environnement de la bestiole en cliquant pour essayer de trouver la solution pour qu'elle puisse ainsi atteindre son but. Souvent logique et à la fois tordue, comme la plupart des créatures rencontrées, la résolution du problème se fait au gré de multiples expériences qui se terminent régulièrement dans l'hilarité.
Petite pépite d'inventivité et d'originalité dans sa forme et son humour, il n'oublie pas de rendre hommage aux grands classiques des jeux vidéo et du cinéma. On retrouve des minis jeux s'inspirant plus que grandement de Tetris, Space Invaders et Pac-Man, des niveaux rappelant très fortement Angry Birds et j'en passe. Plus que des copies, il en reprends les codes pour se les approprier et rendre sa propre copie caricaturée. Des sourires, des barres de rires, du clic intempestif et des réactions parfois surprenantes. Chuchel c'est un peu plus de 2h d'amusement intensif, c'est comme si on avait lu une bonne BD interactive et comique ou vu un One Man show. En clair, si vous êtes accoutumé du studio, foncez ! Par contre en promo c'est mieux car le jeu n'est pas très long. Et si vous n'êtes pas un habitué, tentez au moins l’expérience Amanita Design une fois pour vous faire une idée car ce sont des jeux sans prises de tête et vraiment très sympathiques. Des petites perles de fraîcheurs dans cet univers un peu trop carré, conditionné et aseptisé.
Posted October 20, 2019.
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12.9 hrs on record (12.8 hrs at review time)
Un petit jeu de puzzle centré sur le thème de la Dark Fantasy qui repose l'esprit entre deux gros jeux. Les arts des différents tableaux sont très réussis et très agréables à l'oeil. 20 puzzles différents qui vont de 12 à 192 pièces pour la difficulté, un classement sur 3 étoiles selon le temps passé dessus. On peut passé directement au 192 pièces sans faire les autres avant, la durée de vie en est ainsi totalement bouleversée selon votre façon de jouer. Le challenge n'est pas non plus fou car les tableaux ne sont pas tout le temps des plus compliqués à reconstitués. Une seule musique à noter mais elle reste agréable à l'oreille, pas comme tous les bruitages. Certains tableaux sont trop sombres et ne facilitent pas vraiment la visibilité. Prendre la bonne pièce quand elles sont enchevétrées n'est pas forcément tâche aisée. Malgré ces petits défauts de conception, le titre reste agréable pour se détendre ou quand on a peu de temps pour jouer et que l'on aime les puzzles.
Posted June 30, 2019.
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14.6 hrs on record
Les géniteurs d'Amnésia reviennent nous proposer leur nouveau bébé nommé SOMA et on peut dire qu'ils y ont mis tout leur talent dedans. On reste dans l'horreur survival mais avec une grosse inspiration Bioshock pour le monde et des touches de Dead Space par ci, par là. Des némesis tous différents en veux tu en voilà face à un héros désarmé de bout en bout de l'aventure. Le jeu s'appuie plus sur un stress et une pression permanente que sur les jump scare, qui ici sont bien moins nombreux. L'ambiance sonore est une réussite totale et rend l'atmosphère pesante, le moindre bruit peut vous rendre anxieux. Les musiques sont toutes aussi réussies et donnent une atmosphère étouffante et angoissante à souhait. Le tout sait faire monter la pression aux bons moments. Un vrai régal qui participe amplement à la réussite extraordinaire du jeu. Un petit conseil, faites le jeu avec un casque vissé sur les oreilles pour une plus grande immersion. Graphiquement le jeu n'est pas non plus au top de la technologie mais le moteur graphique reste bien plus que correct ( ne pas se pencher de trop près sur certaines textures). A noter quelques très beau effets de lumière. Il n'est pas des plus longs côté durée de vie. Tout dépend de votre style de jeu si vous le faite d'une traite, en mode flipette ou en rat de bibliothèque voulant tout savoir sur le background, en fouillant partout à la recherche de notes ou de journaux audio. Entre 10 et 15 heures de jeux vous attende. Derrière une mise en scène très soignée, mais parfois un peu classique, se cache plusieurs choses qui rendent SOMA exceptionnel. Tout d'abord le scénario, la narration et les dialogues sont très bien écrits, très matures, ils posent beaucoup de questions et font réfléchir. Tout cela est très bien mis en situation aux moments où il le faut. Certains dialogues touchent directement le joueur comme d'autres nous questionne sur de vastes sujets. Ensuite les situations rencontrées qui peuvent mettre mal à l'aise le joueur et qui souvent ramènent beaucoup à l'éthique. Des rencontres demandent de faire des choix suite à la conversation qui a eu lieu avec des PNJ, ces choix n'auront aucunes incidences sur le scénario mais le jeu est tellement bien fait sur ce point qu'il y aura une incidence sur votre conscience et même votre culpabilité. Et enfin, ce qui relie les deux premiers points pour en faire un jeu d'exception, est le traitement de nombreux sujets de façon mature et pertinents. Ainsi le jeu parle du transhumanisme, de la vie après la mort, de la sauvegarde de l'espèce humaine, de cette peur de mourir, des dérives de l'IA et de la robotique, de l'euthanasie et bien d'autres encore. Tous ne sont pas forcément traités de façon égales mais tous sont marquants, surtout dans les situations dans lesquels ils sont placés. Par exemple certains personnages demandent à mourir, à être débranchés comme d'autres ne se rendent même pas comptent d'être une machine et pensent être encore humain. Le héros lui même vient à se questionner sur sa propre existence, à douter, à se retrouver perdu et à finalement ne plus savoir qui il est réellement. Tout cela est diffuser stratégiquement tout au long de l'aventure. Au fur à mesure de la progression, l'ensemble est combiné afin de donner une ambiance totalement dingue, anxiogène, perturbante et malsaine de plus en plus poussée. Une vraie réussite qui s'appuie aussi bien sur un côté psychologique et qui pousse à la réflexion. Il est important de le souligné, car les jeux qui arrivent à avoir un très bon équilibre entre le divertissement vidéoludique et sachant faire passer de vrais messages ne sont pas si nombreux que ça. Un pari réussi, intelligent et angoissant, sans tomber dans la surenchère, une valeur sûre !
Posted January 11, 2019. Last edited January 12, 2019.
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0.5 hrs on record
Un mini jeu qui dure un bon quart d'heure mais un petit moment de poésie simple et tellement vrai. On commence avec un petit garçon qui arrose une pousse d'arbre. Le gameplay se résume donc à utiliser l'arrosoir grâce au pointeur de sa souris. Ainsi il faut prendre de soin de l'arbre à chaque saison qui passe et l'arroser pour le faire pousser, fleurir, cueillir les fruits. En même temps que sa croissance se fait, les scènes de vie du petit garçon se déroule autour de l'arbre et le voit grandir, faire sa vie. Au bout d'un moment, on peut finalement en déduire la fin logique. Le développement de l'arbre et le déroulement de la vie du protagoniste se font en parallèle et sont accompagnés de magnifiques musiques. Les graphismes sont simples, les images des personnages statiques mais enrobés de couleurs pétantes et accrocheuses.
Un jeu simple, une histoire commune, un enrobage mignon, des musiques magnifiques pour un petit moment de relaxation et de poésie.
Posted December 31, 2018.
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6.6 hrs on record
A peine commencé, on peut déjà rapprocher The Mooseman au très mignon Never Alone. Ces deux jeux partage un même environnement et une même passion. En effet, comme son grand frère, ce petit jeu est construit sur des mythes et légendes antiques racontées tout au long de l'aventure. Developpé par des gens originaires de la ville de Perm en Russie, The Moosema donne vie à ces légendes qui entoure la région un peu comme l'a fait Never Alone à sa sortie. De plus il porte un petit côté musée interactif en lui avec les collectibles à récupérer qui sont en fait de véritables artefacts entreposés dans des musées.
Les graphismes sont orifinaux et font très crayonnés, les musiques sont sublimes et l'ambiance à la fois angoissante et relaxante. Un curieux mélange qui envoute le joueur malgré lui, un poil hypnotisant. On peut regretter que le gameplay soit si pauvre, on se rapproche beaucoup d'un walking simulator en 2D. Il arrive quand même à s'enrichir au fil du périple par deux actions qu'il faudra combiner pour avancer et pour dénicher les artefacts les mieux cachés. Asssez simple sur les différentes énigmes qui demandent souvent de l'observation et de la logique, en revanche il demande beaucoup plus d'attention pour collecter tous les collectibles et le finir à 100%. Il n'est pas non plus forcément très long. La traduction française a l'énorme mérite d'éxister mais comporte quelques coquilles et fautes d'orthographes grossières. En définitive si on accroche dès le début à ce saut dans le temps et les mythes nordiques, on n'en ressortira pas avant la fin du jeu. Si vous n'accrochez pas dès le début en revanche, il est surement inutile d'insister car tout le reste du jeu sera du même accabit. Une très belle expérience vidéoludique en tout cas, peut-être plus qu'un vrai jeu vidéo.
Posted November 26, 2018.
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A developer has responded on Aug 10, 2021 @ 10:22am (view response)
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4.9 hrs on record
Tout commence comme un point and click banal et normal. On entre dedans le plus simplement du monde notamment avec une direction artistique très sympathique et l'ambiance des années 70 en prime. Puis on avance tranquillement et tout bascule de la vie normale du protagoniste à un roman de science fiction avec des histoires de voyage dans le temps et d'apocalypse. Soudain une facette bien différente nait très vite sous nos yeux et emballe le scénario pour enrôler notre homme de ménage en héros temporel devant sauver le monde. Mais attention tout cela est très bien amener et le personnage de Joe complètement lambda au début est dubitatif et tombe des nues un peu comme le joueur. Un homme dans la moyenne dans tous les domaines qui se retrouve propulsé au premier plan d'une histoire qui le dépasse totalement, un homme comme vous et moi qui n'a rien d'extraordinaire mais qui va faire son devoir avec ses propres moyens. Le personnage est vite attachant mais aussi des fois énervant à ne pas comprendre certaines choses, ne pas pouvoir les faire car il a sa propre morale. Il a donc ses propres limites physiques et mentales, ce n'est qu'un homme et cela crédibilise le personnage. L'histoire n'hésite pas non plus à s'appuyer sur des faits réels pour rendre encore plus crédible cet univers. Tout le long de l'aventure on le ressent et la narration appuie sur ces points. Les doublages sont très réussi et permettent de bien rentrer dans le jeu aussi. Le gameplay est simple car on n'utilise que la souris comme un point and click classique. Là où le jeu est bien plus original est qu'il faut sans arrêt basculer du présent au futur pour faire avancer l'histoire et résoudre les problèmes qui empêchent le personnage d'avancer dans sa quête. Un système extrêmement réussi (en plus il suffit d'un seul click pour changer d'époque) qui fait appel à un sens de la logique et du rationnel aigu. Nombres de jeux du genre demande parfois de résoudre des casses têtes farfelu et biscornus, ici c'est tout le contraire, il faut avoir les pieds sur terre et être des plus logiques pour avancer. Cette normalité dans les énigmes parait rafraîchissante en fin de compte. Pas réellement difficile, on s'enfonce avec joie dans l'histoire que l'on suit intrigué et curieux du dénouement final que l'on atteint en moins de 5h par contre. Une note spéciale à l'ambiance sonore, pas vraiment de musiques, mais une ambiance des plus pesantes surtout dans le monde du futur qui rajoute une certaine mélancolie au titre, à jouer au casque c'est encore mieux.
Posted April 2, 2018.
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8.3 hrs on record
Voilà un jeu avec un côté nature très développé et très mignon qui touche donc au premier regard par sa direction artistique magnifique. Dès le premier contact, il fait très vite penser à Ori and the Blind forest pour sa direction artistique mais aussi son aspect metroidvania. Le jeu est donc fait dans le même moule que son grand frêre Ori et il ne pourra éviter la comparaison. On accroche très vite à cet univers peint à la main qui nous fait penser à une peinture animée qui change de couleurs et d'ambiance à chaque changement de saisons et soutenue par une très belle bande son. L'aspect graphique et enchanteur de l'univers est LE gros point fort de cet aventure. Le scénario voudra que l'on incarne un petit goupil qui devra tout faire pour pouvoir recueillir le pouvoir des 4 gardiens et ainsi accomplir le rituel des saisons. Le scénario du jeu se divise en deux grandes parti et est architecturé comme un metroidvania où l'on explore la forêt en monde quasi ouvert. En avançant dans l'histoire, on acquiert les pouvoirs des saisons un à un. Au fur et à mesure donc on va pouvoir se servir des pouvoirs des 4 saisons pour modifier son environnement et pouvoir progresser et accéder à des endroits innaccéssible avant. Tout le système de jeu va donc se baser là dessus. Ainsi un lac infranchissable en été deviendra en hiver une gigantesque patinoire à traverser aisément. En automne, les champignons pousseront pour vous servir de plateforme, ect. Tout le système est donc basé sur le jonglage entre les saisons et leur utilisation est très simple en pressant un bouton et en choississant quelle saison l'on souhaite, le changement est immédiat. Il faut dire qu'à part cela le gameplay est d'une simplicité extrème, courir, sauter, japer (pour interagir avec l'environnement) et utiliser les saisons. Quelques mouvements ou éléments de gameplay en plus auraient été un plus sympathique. Tout le sytème de jeu tient sur les saisons et l'exploration de cette forêt. On se rend vite compte qu'à part quelques bestioles à utiliser pour progresser et un fond sonore très sylvestre, malheureusement elle manque un tant soit peu de vie. Des animaux animés, même dans le paysage de fond aurait donner un aspect encore plus merveilleux et dynamique au titre. Mais le plus gros point noir réside dans ses allers retours incésants et presque pénibles ainsi que son absence de carte qui aurait effacé un tant soit peu ce côté pénible. Durant tout le jeu nous allons parcourir en long, en large et en travers la forêt dans ses moindres recoins et repasser par les mêmes chemins plusieurs fois, au bout d'un moment cela s'avère long et peu interresant pour le joueur surtout sur les retours aux sanctuaires. On débloquera tout de même avec les autels des téléporteurs qui ne fonctionneront que dans un sens et un peu tard dans l'aventure. Et l'absence de carte n'aidera pas pour se repérer même si l'univers n'est pas aussi grand que dans d'autres jeux. La narration entièrement doublée par des acteurs est relaxante par ses voix et ses tons très bien choisi, on se laisse porter par celle-ci sans soucis. Pour ce qui est de la durée de vie, 8h en faisant le 100% et sachez qu'il y a une autre fin si on trouve les 4 endroits où se reposer et faire des rêves.
En définitive, un jeu assez enchanteur et très attachant sur la forme mais qui manque un peu de profondeur et dont les défauts l'empêchent de devenir un oeuvre vidéoludique qui s'inscrira dans les mémoires à la manière d'un Ori.
Posted March 4, 2018.
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12.0 hrs on record
Lara Croft GO, c'est un petit jeu qui vient de l'univers du mobile ensuite adapté sur PC et consoles. Du coup les graphismes sont simples mais ils ont eu l'idée de faire une direction artistique rendant hommage au rendu graphique des consoles 32 bits. On voit bien les polygones qui constituent les personnages et les environnements, les couleurs et les décors ressortent bien aussi. Le tout reste donc très agréable à l’œil et tourne parfaitement.
Pour ce qui est du jeu en lui même, il s'agit en fait de tour par tour en vue isométrique. On incarne donc Lara Croft dans de nouvelles aventures archéologiques, on en connait le minimum, on est directement lancé dans un temple à explorer. Et ici Lara se déplace donc case par case et au tour par tour, ce n'est absolument pas un RPG mais plus un jeu basé sur des puzzles à résoudre pour avancer. En plus de cela il faut faire avec le ennemis qui eux aussi avancent et agissent au tour par tour. Pour progresser et faire face aux pièges il faut un minimum de réflexion, certaines énigmes demandent même un peu de Die & Retry pour bien comprendre leur mécanique. Au début, la progression et la logique est facile mais plus on avance et plus cela devient retorse, ça joue beaucoup sur les déplacements, un peu comme un jeu d'échec ou de GO (d'où le nom). Le monde de la célèbre exploratrice est toujours aussi accrocheur même au service d'un jeu aussi différent de ses habituelles aventures. Il reste très fidèle à l'esprit exploration/aventure et au monde de Tomb Raider. Ainsi, il vous demandera de trouver toutes les reliques et joyaux cachés dans les différents niveaux pour le finir à 100%. Et pour satisfaire le fan service, chaque relique recomposée donne accès à un costume pour Lara, souvent tiré de ses anciennes aventures. Il y a ainsi une bonne douzaine de costumes différents. Deux aventures complètes ont été rajoutées en mises à jour, ce qui allonge la durée vie du jeu qui monte à un dizaine d'heures. Les nouvelles campagnes sont les plus corsées à ce jour et possèdent leur originalité appréciable vis à vis du jeu original. Elles ajoutent chacune une mécanique de jeu qui complexifie grandement la progression et pousse bien plus à la réflexion et à l'essai.
Pour finir, le gameplay est dune simplicité extrême car il permet uniquement d'avancer, de pousser/tirer des objets. Pour tuer des ennemis il suffit d'avancer dessus quand ils ne sont pas de face pour les envoyer sous terre. La maniabilité est quand à elle hérité du mobile et demande de cliqué et glissé la souris comme si on l'utilisait tel un écran tactile. Un peu irritant au début mais on s'y fait. En définitive un très bon petit jeu qui ravira les fans de Lara Croft ainsi que les fans de puzzles et jeux de réflexion.
Posted January 6, 2018. Last edited January 10, 2018.
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