Recent reviews by Nephaelys

Encore un eroge RPGmaker avec tous les pires pocifs du genre... C'est ce qu'on se dit pendant l'intro, qui parodie un genre déjà involontairement auto-parodique.
Si vous n'avez pas pris la fuite avant la fin de ce court prologue, The Last Sovereign pose alors un manifeste implicite, celui d'être bien plus ambitieux que ses pairs. Celui de ne pas seulement proposer de la pornographie mais un jeu vraiment mature dont un des sujets centraux est la sexualité. Et dans les grandes lignes, il tient son pari.

Nous nous trouvons donc là devant un excellent RPG dans lequel toutes vos décisions ont des conséquences parfois sur le très long terme, qui propose des thèmes adultes et une très bonne écriture, qui prend pas mal de clichés à revers et, bien entendu, est bien fourni en scénettes érotiques d'une qualité fort respectable (les CG ne sont pas parmi le top du top mais ça reste dans le haut du panier) qui sont pour une fois une vraie cerise sur le gâteau plutôt que l'attrait principal.

Une excellente surprise qui donne de l'espoir pour l'avenir du jeu vidéo pour adulte, qui permet à des auteurs ambitieux de faire d'abord un bon jeu et, secondairement, un support masturbatoire.

Excellent jeu qui vaut largement son prix si vous appréciez la stratégie tour-par-tour et le deck-building. Ce genre de mix peut pourtant être assez casse-gueule mais toutes les cartes ayant leur utilité on se retrouve rarement dans la situation où on perd sans avoir pu faire grand chose, avec quelques très bonnes idées du genre garantir un mouvement en début de tour.

La variété de builds est assez conséquente et la version actuelle (jeu en early access au moment de cette critique) est déjà bien fournie en contenu.

Côté artistique la B.O. est correcte, le pixel art et les animations sont très bons, le sound design fait parfaitement son boulot.

Petites observations pour finir :
- Le jeu est plus rogue-like que rogue-lite, il y a quelques unlocks et vous gagnez quelques points à dépenser dans votre prochain run pour de l'équipement/cartes de départ mais n'espérez pas arriver à un point où vous roulez sur le jeu, il n'y a aucun gain de stats permanent et tout repose sur votre build pour chaque run.
- Le jeu étant assez addictif, je rappelle que l'on peut quitter un run, ça sauvegarde et vous pourrez reprendre où vous en étiez :p
- Avec le contenu actuel, comptez 2h pour finir un run avec un build full dégâts, un peu plus avec un build équilibré, le double si vous partez sur du DOT + kite.

En conclusion, un mix très agréable entre Slay The Spire et Into The Breach qui vaut très largement son prix vu les heures de fun qu'on ne compte plus :)

Ce jeu m'a mis vingt ans dans la face. C'est comme si j'avais quinze ans et que les petits dessins gore qui remplissent mes cahiers de maths prenaient vie dans un gameplay à la Devil May Cry (mais en 2D) , avec une bande son de bon aloi faisant la part belle à la grosse guitare bien saturée, que ce soit dans le nerveux ou l'ambiant (chose que j'appréciais déjà dans S&S d'ailleurs) . SKA Studio, mettez l'OST sur Steam, bon sang de bois !

Pour entrer dans le détail: Jeu solide ni trop court ni trop long, deux scénarios avec chacun leur personnage (Yuki ou le Dishwasher) qui a ses propres armes et combos, un peu d'exploration/backtracking pour trouver quelques bonus cachés même si on est plus dans des niveaux auto-contenus qu'un MetroidSoulsVania (bien que la patte S&S se fasse déjà sentir) . On trouve quelques objets à équiper, jusqu'à 4 pour gagner des passifs et personnaliser un peu son style de jeu ou alléger la difficulté. On peut équiper deux sets de deux armes et changer de set/arme n'importe-quand, même si on est moins encouragé à changer en plein combo. Quand je compare le gameplay à DMC je pense vraiment au premier, on aura tendance à favoriser un loadout et juste passer sur l'arme secondaire pour certains ennemis, d'autant plus qu'on ne ramasse pas assez de thune sur un run pour tout upgrade.

Les petits moins : Il semble que la progression ne soit pas sauvegardée quand on quitte la partie, à l'ancienne donc on se réserve une aprém pour faire un scénar du début à la fin. Des combos un peu plus variés aurait été cool mais il y'a cependant déjà largement de quoi faire. Il manque un chouïa d'animation-cancel, iframe, hyper-armor et guard break pour rendre l'action vraiment confortable et donner un cachet/plus d'utilité à certaines armes.

Mis à part ce manque de polish, ça reste brutal, précis et juste jouissif, un des meilleurs jeux auxquels j'ai joué: Simple, efficace, débordant de style, du bon carnage arcade avec sa petite couche de profondeur qui ramène à la bonne époque, puisant dans la simplicité d'un beat'em up ère 16bits (Shinobi, es-tu là?) , les combos stylés mais pas encores bien affinés d'un DMC premier du nom, et le style edgy des meilleures productions Flash, quand NewGrounds était roi (si comme moi vous enjouaillez Madness et CCC, vous serez aussi aux anges) .

Fortement recommandé, après Dishwasher et Salt & Sanctuary j'attend de voir ce que SKA nous pondra :)

Stunlock : The Game .
You either lock enemies into a combo or watch your life bar melt while mashing buttons trying to do something - anything - but even instant cast spells won't trigger once you've started to get gang-banged. Oh, and sometimes the enemies are just uninterruptable, so good luck.
Spell variety seems cool until you realise most of them occupy the same slot and you'll have to rely on RNG and grind to try a new combo. I've done ~15 runs before getting access to base/movement spells in the shop, and it never happened again.

The game seems to operate like a twin-stick shooter with mouse and keyboard but with a controller you're forced to use the same stick for movement and aim and I found no option to change that or remap the controller buttons in the menu. You can remap keyboard inputs thought, so that's here.

All in all Here's a game I'd really want to like but glaring balance issues make it more frustrating and repetitive than fun. I feel that my progression is slow and prematurely halted by BS deaths, and putting cooldowns on the spells when the game is so combo-focused and the encounters generally short forces you to spend a lot of time just running around ennemies and spamming your dash+base spell hoping you won't get stunlocked to death before your kit recharges.

I suppose it's worth its price if you like difficulty, theory crafting and have patience. For now, as the game is charming and full of good ideas, I will keep trying and maybe I'll change my review if I happen to realise there were some obvious game-changing mechanics I missed which make the game tactical and fun. After all, the game so far has made no explanation on why the enemies sometimes drop gems, gold, or health globes, so I suppose it's just RNG-based.

J'ai joué à ce jeu sans son extension/DLC , en difficulté "Vétéran" (équivalent d'un mode normal si vous êtes familiers du genre) .

Le jeu est assez impressionnant vu la taille de l'équipe de développement et on sent l'amour du T-RPG old school, cependant quelques tâches d'ombres viennent ternir ce tableau:

Si on sent que l'équipe a essayé de faire hommage aux grands du genre avec leurs intrigues politiques, trahisons et enjeux géo-politiques nés d'un world-building complexe, ça tombe complètement à plat.
Déjà parce que l'intrigue et les personnages sont trop manichéens et peu subtils/travaillés, leurs backgrounds manquent de développement et leurs réactions sont assez caricaturales pour la plupart, ils ont un ou deux traits de personnalité qui les définissent, beaucoup de dialogues servent plus à l'exposition qu'à vraiment donner de la crédibilité au monde dans lequel les personnages évoluent.
Ensuite, il n'y a pas vraiment d'embranchements scénaristiques ou de quelconque ambiguïté morale. Si je peux comprendre la linéarité au vu des moyens réduits de l'équipe, le deuxième point est plus dérangeant quand la base du récit, ses premières lignes en fait, laissent espérer un propos nuancé. Loupé, nous jouerons des héros héroïques et tous ceux qui se mettent en travers de notre chemin seront heureusement des méchants très méchants, ouf ! Soyez assurés qu'à chaque fois qu'un de ces vilains pensera agir pour la bonne cause, ses motivations seront tellement fumées que vous ne vous demanderez jamais si vous avez bien fait de l'affronter.
En bref : Les dévs ont essayé mais ne savent pas faire, ce qui n'empêche pas que l'intrigue soit satisfaisante. C'est juste très classique et on reste pas mal sur sa faim, faut pas s'attendre à du Matsuno.

Si le fait d'avoir des tas de classes à débloquer et de compétences à combiner reste un grand plaisir, on note tout de même des couacs, certains dus au design et d'autres semble-t-il à la programmation et l'implémentation de certaines compétences.
De fait, certaines combinaisons intéressantes sur le papier ne fonctionnent pas dans la pratique, certains passifs sont plus utiles à d'autres classes qu'à celles auxquelles ils sont attribués, ou ont un intérêt très limité. On se retrouve avec pas mal de compétences, voire de classes "red herring", qui font moins bien ce que font les autres, et pas forcément celles de départ. Certaines manquent d'une identité oud'une fonction propre, ou tout simplement de compétences bien ficelées qui ne font pas doublon.
Enfin, il n'y a que peu d'équipements avec des effets spéciaux qui inciteraient à construire un build autour.
En bref : Si la variété est bien au rendez-vous, la personnalisation est limitée par des interactions qui ne marchent pas comme on le penserait et les amoureux d'optimisation seront déçus de se rabattre sur les quelques combinaisons qui fonctionnent. Si on ne s'attend pas à un niveau de mix & match digne de Path Of Exiles et que la variété de builds possibles est bien présente, on aurait tout de même souhaité plus de soin apporté à cet aspect essentiel de tout bon T-RPG.

Généralement d'assez bonne facture, on notera quelques petits couacs par endroits qui laissent à penser que les traducteurs manquaient un peu d'expérience dans la localisation de jeux vidéo, ou qu'il manque une petite session d'Assurance Qualité. Rien de bien méchant ou nuisible à la compréhension mais on remarquera ces quelques maladresses.

Ici on a le syndrome du petit budget, avec des musiques sympathiques mais pas inoubliables malgré leur petit nombre. Moins d'une dizaine de pistes sur une bonne centaine d'heures de jeu, heureusement aucune ne vient à taper sur les nerfs. D'un autre côté, aucune n'est mémorable non plus, à part peut-être le thème principal qui jouit d'une bonne utilisation de ses leitmotivs.

Si les batailles à la FFT suffisent à me vendre le jeu et me faire grind des heures sans m'ennuyer (alors que celles d'un Fire Emblem me donnent juste envie de jeter ma 3DS par la fenêtre au bout de 5mn) et que les maps sont assez variées et très jolies, il n'y a qu'une poignée de batailles qui auront un autre objectif qu'éliminer tous les adversaires, ou un côté un peu "puzzle". On se souviendra tous par exemple du combat dans FFT où Ramza doit affronter Gafgarion séparé du reste de l'escouade, ce qui obligeait à repenser ses stratégies. Rien d'aussi créatif ici, il y a pourtant matière pour. Comme pour le reste, il y a des essais mais bien trop timides et il n'y aura que sur le boss de fin qu'il faudra vraiment adapter sa stratégie (surtout le combat final du true ending) .


Maintenant que nous avons vu le mitigé, il y a aussi des plus sans équivoque :

- Quand vous recrutez des mercenaires de la Guilde, vous pouvez tout personnaliser: Classe de départ, nom, portrait, apparence, etc.
En fait, j'étais carrément plus attaché à mes péons qu'aux persos du scénario, ce qui est à la fois super-cool et un peu triste.

- Gros niveau de personnalisation dans les options du jeu également, vous pouvez tailler votre expérience aux petits oignons en ajustant des paramètres de difficulté précis (fréquence d'utilisation d'objets par les ennemis, etc. ) ; de même vous choisissez quoi garder ou pas quand vous lancez un NG+ .
Et bien sûr c'est modifiable en cours de partie.

- Pour les gens qui n'aiment vraiment pas grind, on peut attribuer des comportements IA à nos persos et accélérer les animations dans les options pour du combat auto efficace.

- Les joueurs observateurs et qui aiment faire le petit effort en plus pour trouver des trésors cachés seront récompensés par quelques quêtes annexes, de l'équipement, des classes bonus et la true end. Il suffit d'être attentif et de fouiller un peu. Le jeu ne vous prend pas pour un imbécile en vous tenant par la main, il ne vous cache pas des trucs impossibles à trouver sans guide non plus, c'est plutôt bien dosé.

TL;DR : Vous êtes un nostalgique de FFT, Tactics Ogre et Vandal Hearts? Vous avez trop bouffé de Disgaea, ça ne vous fait plus rire et le grind vous décourage? Vous avez plié tous les Valkyria Chronicles mais vous êtes en manque de fantasy et de vue isométrique? Vous doutez qu'Unsung Story sorte avant votre mort?
Alors Fell Seal : Arbiter's Mark est votre sauveur... Du pauvre. Non, il n'est pas à la hauteur de ses illustres aînés, surtout en termes de scénario et d'intrigue. Mais si vous êtes un vrai drogué du T-RPG de la grande époque PS1, que vous êtes en manque depuis des années, que vous aviez retrouvé espoir avec les portages PSP de FFT et Tactics Ogre avant de sombrer à nouveau dans la déprime, alors ce jeu c'est DU CRACK !
Ce jeu est fait par des gens comme vous et moi, qui ont tellement aimé FFT que ça les a poussé à développer des jeux vidéo. Et comme vous et moi ils n'ont pas le talent d'un Matsuno (enfin surtout comme vous, moi je suis trop balèze) , mais il y ont mis leur coeur et ça se sent, ça se savoure, c'est bon !
Alors on les pardonne si ce n'est pas tout-à-fait de la même trempe, on leur souhaite de transformer le prochain essai et on achète leur jeu pour les encourager et parce que j'ai beau pinailler, c'est un p****n de bon T-RPG comme on les aime ! :D

This game wears its inspirations from Zdzislaw Beksinski and H.R. Giger on its sleeve, which makes for a good ambiance and some fantastic sceneries.

Other than that, sadly, it shows the lack of time and budget: It's short, environments lack a bit of variety, models and animations lack polish (all the more striking as body is a central element of the theme) and some ideas are under-exploited.
Under-exploited comes to mind again when thinking about the narrative, the sexual-horror, BDSM and fantastic (grasp on reality, mental illness, unreliable narrator, surrealism and dark romantism) themes lacking some depth. There are side stories to collect to get snippets of lore which are both too much and not enough: Too factual when they could have reinforced the mood and themes (decadence, morality, etc. ) . I think this would have benefitted from more environmental storytelling if the team had more time to polish things up.

The player character's convictions and sanity isn't affected enough. The moments making you feel aroused/disgusted/both were too sparse while scare jumps and chases were over-used. All in all the scenario is a bit too close to a B-movie, it falls flat when you expected more psychological horror and ambivalence.

In the end it's still an interesting experience and a rare but perfectible attempt to make a serious adult game using eroticism in it's narrative instead of being just a masturbatory outlet. On this note, I would have liked the team to not shy away from it, find less oversized sex toys and more explicit erotic/gore displays.

Finally, if you're into this kind of ambiance and themes I suggest you check The Invitation webcomic by InCase.

C'est l'histoire de Capcom qui file un petit budget à une partie de l'équipe de Monster Hunter pour imiter les succès du moment: Skyrim et son monde ouvert, Dark Souls et sa dark fantasy à la difficulté retorse. Apparemment l'équipe aimait aussi Shadow of the Colossus et son escalade de titans.

Le résultat: Un jeu aussi plein de défauts que de potentiel au cachet unique. Un jeu que vous allez sûrement lâcher au bout de quelques heures, avant d'y revenir un jour et, en persévérant un peu, ne plus pouvoir en décrocher. Un jeu de l'amour dont on voudrait une suite au budget plus conséquent, aux mécaniques mieux huilées.

Franchement, faites-vous plaisir: A 10-15 balles en promo c'est des centaines d'heures d'émerveillement qui vous attendent !

Not a bad game, just mediocre. The match3 gameplay is quite decent. The dating sim / VN / hentai part is lackluster. I've seen better written ZYX games.

Pros:
+ Addictive match3 game.
+ Some hidden and unlockable content for completionists.
+ Decent voice acting for a H game.

Cons:
- Women are terrible clichés, even for that kind of game.
- Galleries and H scenes are few and the bare minimum (played it uncensored) .
- No routes, overall strategy or replayability, stats are irrelevant, just unlock all scenes for a girl then repeat.

TL;DR: Not my proudest fap, by large.

Vous avez grandi avec PokéMon et Jade Cocoon mais aujourd'hui, adulte responsable de 14 ans avec des boutons sur la figure, vous chassez plus la Gardevoir sur r34 que dans le Kantô? Ce jeu est fait pour vous !
Capturez des monstrop*tes et accouplez-les pour créer de nouveaux hybrides dignes des meilleures pires pages de DeviantArt et NewGrounds. On se prendrai presque à rêver que ce jeu lance une nouvelle franchise Poképr0n et s'étoffe de gameplay un peu plus travaillé, ça tombe bien c'est une version alpha et le développeur fou et lubrique prend les suggestions.
TL;DR: Fuyez, pauvres fous ! Ou pas, et marrez-vous un bon coup en vous musclant les poignets XD

Young lads, here's a valuable lesson for you if you've got a crush on someone:
Whatever you say or do, you're screwed. So just do it!

A nice game about memories and the overly complicated rules of human mating. Doesn't need more than good writing about an experience most people in their thirties can relate to plus some MMF magic.

What I liked: Simple interface and believable characters are sufficient to really get into the game.

What I dislike: The game doesn't give you full control, you're quite obligated to be a coward and not totally honest with all you say. It regularly comes and reminds you that you play a character, moreso when you have to deal with its stupid "IRL" decisions. By example, you can't completely friendzone Emily. Only she has this privilege :p

Anyway it's an interesting game that I'd recommend to any high schooler so they don't make the same mistakes. To me this game is all about what memories you make from these school years: You will regret some things anyway, so better regret what you did than what you should have done. Let time flows. Don't chain yourself to the past (and you'll see, in this time of your life a few months is already the past) ;)


TL;DR: Emily is away. Just let her go.



PS: Désolé pour la review en anglais mais avec l'interface perfectible de Steam c'était Fr, Bulgare ou Tchèque, pas trop le choix...