Children of Morta est une aventure unique en son genre avec une réalisation façon Pixel art sublime et une qualité d’animation rarement vu ces dernières années même sur des jeux récents. On va donc devoir combattre la corruption qui s’étend sur le monde de Morta en allant sauver 3 entités divines déjà corrompues par une créature maléfique. On incarne donc 6 des membres de la famille qui disposent tous de leur style de combat et de leurs capacités uniques. On pourra faire monter de niveau nos personnages en combattant et ainsi améliorer des compétences actives passives ce qui apporte une réelle variation dans le gameplay et dans les chances de survie de nos héros.

Le gameplay est de type Action-RPG mâtiné de rogue-lite avec une très forte composante narrative que l’on retrouve entre chaque partie et surtout dans certains événements aléatoires lors de nos expéditions. Il peut s’agir de courtes scènes entre des personnages secondaires comme un enfant qui cherche sa mère et que l’on va devoir escorter ou bien des sauvetages de marchands ce qui nous débloquera de nouvelles possibilités lors de nos prochaines parties. Il s’agit également de mises en situation prenant place lors de transitions narratives entre les différents membres de la famille. C’est toujours bien écrit et remarquablement mis en scène.

Dark Crystals
Children of Morta se joue donc à la manette à la façon d’un Twin Stick Shooter où l’on dirige son personnage avec le stick gauche et l’on vise avec le droit. Il y a en gros 2 classes de personnages, les corps à corps et les combattants à distance. Il est d’ailleurs parfois compliqué de bien viser avec le stick droit avec certains personnages qui bouge très vite et qu’il est parfois complexe de contrôler comme il faut en plein combat. On notera également quelques ratés au niveau de la visée des tirs à distance qui n’iront pas toujours dans le bon angle choisi avec la manette et on devra toujours compenser pour espérer toucher nos ennemis. On a également la possibilité de faire une pirouette pour éviter les coups (vital par ailleurs) et d’autres spécialités liées à certains personnages comme le père de famille et son bouclier ou le cousin éloigné avec son marteau.

Le jeu est assez riche en événements scénarisés et on n’hésitera pas à passer plus de temps que prévu dans une zone afin de débloquer toutes les scènes possibles et de faire toutes les quêtes secondaires. Si la quête principale est simple et nécessite forcément de faire monter de niveau nos personnages afin qu’ils ne se fassent pas démolir par un boss et ses patterns, les quêtes secondaires sont aléatoires mais on retrouve très souvent les mêmes comme par exemple aller sauver un bébé loup pour ensuite le soigner et lui faire une niche. Certaines scènes sont obligatoires pour faire avancer l’histoire et on les débloquera après un échec lors d’un run par exemple. C’est toujours bien écrit et remarquablement bien animé.

D’autres événements son aléatoires comme les puzzles et les mini-challenges. On retrouvera des zones où l’on devra sauver des gens pour découvrir des manuscrits nous permettant d’en découvrir plus sur cet univers et sur la propagation de la corruption mais aussi des zones nous permettant de débloquer une upgrade pour notre famille. Il est donc très important d’aller tout explorer avant de prendre la sortie du donjon pour éviter d’être bloqué plus tard. Il y a également des sortes de puzzles et challenge qui nous permettront de gagner des artefacts divers ou bien de nous faire tuer en essayant. Si on prend un malin plaisir à tout faire au début, on comprendra très vite que certaines zones sont très dangereuses et qu’il vaut mieux les éviter une fois dans les profondeurs des donjons les plus difficiles.

Tout fléau tout flamme
Afin d’éviter que l’on ne joue tout le jeu qu’avec un seul personnage, il existe une sorte de fatigue due à la corruption qui fait baisser les points de vie de notre personnage si on le joue trop souvent à la suite. Forcément de prime abord ça peut paraître pénible mais au finale c’est une bonne chose car cela nous oblige à faire monter les autres personnages et à découvrir leur gameplay. Au début, on a fortement tendance à ne jouer que l’archère car c’est plus simple et on risque moins de se faire toucher qu’avec les personnages au corps à corps mais une fois certaines améliorations commune à la petite famille acquises comme une augmentation des chances d’évasion, on peut commencer à jouer avec les autres joueurs et y prendre plaisir.

La difficulté est assez spéciale dans Children of Morta, elle est vraiment liée au niveau des compétences passives communes et nécessite parfois de faire l’impasse sur un personnage pour le rejouer plus tard dans une zone plus propice à ses talents. Du coup on se retrouve avec un personnage de bas niveau mais qui se débrouillera aussi bien q’un autre bien plus haut niveau. Il gagnera dès lors beaucoup d’expérience et il finira par rattraper tout le monde en un seul run. J’ai aussi remarqué que certains ennemis apparaissaient plus souvent avec certains personnages ce qui est assez gênant et du coup peu réaliste. Concrètement il y a peu de personnages OP si ce n’est la petite soeur qui détruira les boss comme si ce rien n’était avec ses pouvoirs d’éloignement des ennemis, son clone ou encore son bouclier qui encaisse les dégâts! Ça fait beaucoup pour un seul personnage mais fort heureusement son absence de mobilité lui jouera des tours dans la 3ème zone du jeu.

Le jeu est également jouable à 2 en coopération et c’est de loin la meilleure façon d’apprécier le jeu pour ma part. On s’éclate à jouer avec les synergie entre les personnages et il faudra lutter pour récupérer les meilleurs artefacts avant l’autre car un seul des personnage ne pourra le récupérer. Fort heureusement, il y en aura pour tout le monde pour peu que l’on explore les niveaux comme il se doit. Il faudra également gérer l’affichage qui ne se scinde pas en deux pour suivre chaque personnage. Du coup, on peut se retrouver tout au bout de l’écran sans savoir ce qui va nous tomber sur le coin du museau, c’est drôle et cela peut provoquer quelques morts assez croustillantes. Heureusement, on peut faire revivre son compagnon en restant à ses côtés et en appuyant sur un bouton. Je n’ai pas eu l’occasion de tester le mode coopération en ligne tant est si bien qu’il soit activé.

On a dit pas les mamans!
Au niveau de la réalisation, Children of Morta est vraiment somptueux! Les décors sont superbes, les personnages super détaillés et les effets de sorts pètent la classe. Le jeu est fluide sur de petites configurations avec tout de même pas mal d’option graphiques et une gestion des écrans larges. Malgré le chaos ambiant, tout reste visible et on ne perd jamais de vue notre personnage et les cooldowns de nos compétences. Tout est bien pensé et chaque bout de l’interface a son utilité. La qualité d’animation est là aussi prodigieuse avec énormément de détails et une fluidité à toute épreuve. On est vraiment un cran au dessus des déjà excellents Moonlighter et Hyper Light Drifter. Il y a belle variété des ennemis et des situations, on passe allègrement d’un désert à un complexe robotique sans que la direction artistique ne perde en cohérence. En ce qui concerne les musiques et les bruitages, c’est un vrai sans faute avec une bande son vraiment à la hauteur et une ambiance sonore au top que ce soit sur la voix off ou sur les bruits d’ambiances.

Pour des raisons de place, je vous invite à lire le reste de ma critique ici-même: Children of Morta Test[veuillezparlapresente.com]

Jeu très prometteur !
Ambiance sonore et graphique somptueuse, les sons d'ambiance sont superbes et rappellent les nuits passées à descendre dans les bas fonds de Diablo. Le pixel art transpire l'amour de toute part et chaque animation mérite de finir en gif dans Mes Images.
Le gameplay est de plus très nerveux : on se retrouve devant des combats typés hack'n slash avec ce besoin d'agilité que demandent des jeux comme Hyper Light Drifter (HS : achetez-le)
Le narrateur est d'une classe folle, vous avez aimé celui de Bastion ? Celui de Morta est surement de la famille.

Bref à suivre !

C’est rare d’avoir une histoire narrative dans un Rogue Like (Lite ici), mais là, le résultat est plutôt réussi. Une prise de risque qui s’avère payante grâce à une histoire prenante, touchante et sympa à suivre, ainsi qu’à la voix du narrateur. Après chaque mort (ou presque) dans un donjon, on a donc droit à une courte scène qui nous plonge dans le quotidien de la famille Bergson et de leur vie au sein de leur manoir. Ses membres sont les gardiens de la région et doivent lutter contre la corruption qui frappe les terres. Au fur et à mesure que l’histoire avance ou de vos découvertes dans les donjons, on peut donc débloquer de nouveaux personnages ou obtenir de nouvelles décorations pour le manoir, certaines offrant même des bonus durant l'aventure.

https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=2452770308

Un hack’n slash au gameplay fun et nerveux, et surtout varié, grâce aux 7 personnages jouables, disposant tous de leurs propres caractéristiques et compétences. Distance ou corps à corps, à vous de voir ce que vous préférez pour parcourir les différents donjons. Composés de deux à 4 étages, vous devrez les traverser afin de combattre un boss et en cas de victoire, avancer au prochain donjon, faisant donc progresser l’histoire par la même occasion. La difficulté est progressive et très bien gérer, si vous n’êtes pas trop manchot, vous devriez pouvoir compléter un donjon en quelques essais seulement, sans rester bloqué trop longtemps au même point. Chaque donjon apporte de nouvelles créatures à combattre ainsi que de nouveaux pièges. Des vagues de monstres pouvant mettre vos nerfs à rude épreuve par moments mais où garder votre sang-froid pourra vous faire gagner gros. Même si les épreuves secondaires permettant de gagner des reliques divines, de puissants objets vous aidant dans votre périple restent les mêmes, des quêtes secondaires apparaîtront parfois également afin d’obtenir les décorations pour le manoir évoquées plus haut.

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Même si mourir revient à recommencer un donjon, tout n'est pas perdu. L'argent récolté permet d'acheter divers bonus pour améliorer tous les personnages. De plus, l'expérience accumulée est gardée et nos personnages gagnent en niveaux au fur et à mesure, permettant d'améliorer leurs compétences de façon permanente.
On pourrait être tenté de ne jouer qu'avec ceux que l'on préfère, mais certains paliers atteints permettent de débloquer des traits familiaux, de puissants bonus passifs valables pour tous les personnages. De plus, pas possible de toujours utiliser le même car au bout d’un moment, il se fatigue et sa vie maximale baisse.
Le jeu est également jouable en coopération, locale seulement, mais le Steam Remote Play Together permet tout de même d'en profiter à distance afin de parcourir les différents donjons avec amis.

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Une vingtaine d’heures nécessaires pour compléter le mode histoire, selon vos capacités. Une belle aventure prenant place dans un monde au pixel art détaillé et assez joli, surtout dans le manoir et ses environs que vous pouvez survoler selon vos envies. Le tout accompagné par de belles musiques et un nouveau mode tout neuf où les règles sont différentes et la progression potentiellement infinie (et donc les heures de jeu qui vont avec). Le jeu continue d'évoluer et d'autres ajouts sont prévus, comme la coopération en ligne.
Seule petite ombre au tableau : les touches du clavier en Qwerty et la configuration qui ne se sauvegarde pas. Très léger comme problème donc.
Tout amateur de Rogue Lite à la difficulté assez légère sera enchanté par ce jeu, surtout vu son prix raisonnable et sa durée de vie.

Vous prenez du hack’n slash, vous ajoutez du rogue-lite et une pincée de narration, vous mélangez le tout et secouez très fort ! Vous obtenez Children of Morta, jeu développé par Dead Mage et édité par 11 bit studios.
La corruption s'étend et se traduit par une immonde flaque noire aux reflets violets. Mais si, vous l’avez déjà vu, elle est dans tout un tas de produits de la pop-culture, la corruption c’est ce goudron vorace qui attaque d’abord votre pelouse puis revient pour menacer votre petit patelin, pire votre monde tout entier ! C'est là que vous intervenez et c’est sur cette base scénaristique que Children of Morta se présente à nous. Alors oui, c'est vu et re-re-revu mais la narration du titre parviendra-t-elle à casser la répétitivité propre aux genres dont il s’inspire ?
Chose inhabituelle, il n'y aura pas de run pour présenter les mécaniques du jeu, pas d’anecdotes croustillantes sur le parcours de donjons et donc pas spoils. Oui, je sais même les bonnes choses se perdent.


Une histoire mais pour quoi faire ? Dans un rogue machin bidule, mais tu es sûr de toi ?! On ne va pas avoir des bullets partout à l’écran et des armes qui envoient des rayons lasers ? Ah j’ai compris, c’est un scénario prétexte, pas de soucis ! L'histoire débute et on nous présente la famille Bergson, gardiens de la montagne Morta et de l’équilibre du monde… Alors, question pour un champion, qui va s’y coller quand le monde commence à devenir tout pas beau et à se colorier en teintes de violet ? Eh oui, les Bergson.

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Si la trame narrative est classique, le tout est bien exécuté et surtout, bien raconté. Le récit nous est distillé via un unique narrateur omniscient. Cette voix-off rythme l’aventure au fur et à mesure de vos pérégrinations en faisant avancer l’intrigue principale mais en vous comptant également des scènes du quotidien. C’est cette alternance entre ces moments de grandeur et d’intimité qui font la force de Children of Morta. Et, malgré le caractère impersonnel qu’on pourrait craindre avec ce type de narration, on découvre chacun des membres de la famille avec un certain plaisir, pire on s’attache à eux.

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Autre bon point qu’on pourra souligner dans le titre de Dead Mage, l’histoire est aussi présente lors de vos visites des donjons : au-delà des classiques journaux qu’on pourra collecter, de nombreuses cutscenes et autres événements viendront casser votre routine.


Si vous vouliez que vos armes brillent de mille feux et que vous obteniez la même épée dans une pyramide de couleurs arc-en-ciel, vous allez être déçus. Children of Morta emprunte bien des codes au genre du hack’n slash mais pas celui de la collectionnite aigüe. Exit donc la comparaison de la lame rouillée et du poignard d’occasion, exit aussi vos visites chez les commerçants pour leur revendre votre camelote. Passé cet aspect, la formule est peu ou prou respectée. On aura donc à loisir le massacre en famille de centaines d’ennemis passant de la chauve-souris au robot défectueux et on pourra donc se targuer d’avoir éradiqué l’ensemble des scorpions venimeux de Barahut. Glorieuse victoire, s’il en est.
Côté bestiaire, du grand classique de la fantasy, côté environnement, on retrouvera également des ambiances variées quoiqu’un brin coutumières avec une bonne dose de procédural dans la construction des donjons. Le tout est plutôt bien ficelé, l’action est lisible en tout temps, enfin les effets de lumières et le pixel art sont de toute beauté. Pour les habitués, vous retrouverez les interactions de décors, les sanctuaires vous accordant des buffs temporaires ou même tout un tas d’objets et de runes permettant de vous octroyer pléthores de bonus passifs.


Rappelez-vous, on a parlé des Bergson, notre famille de héros qui se dresse contre la corruption. N’est-ce pas là un bon prétexte pour proposer des personnages tous différents ? Bien sûr, ils ont tous un gameplay associé et représentent un archétype de la fantasy. Dans la famille je voudrais John le père, ce dernier fait office en quelque sorte de guerrier de la troupe armé de son épée et de son bouclier, Lucy la petite dernière est quant à elle pyromancienne de son état et ainsi de suite. Le total des six personnages jouables sera débloqué au fur et à mesure de vos aventures.

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Mais là où Children of Morta fait fort à mon sens par rapport au genre c’est la nécessité de devoir switcher de personnages. Oui, cette histoire de corruption ne s’arrête pas là, non seulement, elle fait bobo à la nature et aux animaux, elle affecte également notre famille adorée. Vous pouvez donc dire adieu à John pendant quelques temps car il va falloir explorer les dessous de la montagne avec d’autres membres de son clan. Cette simple idée est redoutable d’efficacité. Mieux, il n’y a pas là une volonté du studio d’augmenter artificiellement la durée de vie de son titre. Je m’explique. Les niveaux gagnés pour chacun des personnages déverrouillent des compétences propres aux personnages mais aussi des compétences passives pour l’ensemble de la famille ; de même l’or récupéré permettra d’obtenir des avantages pour toute votre équipe. La « mort » n’aura jamais été aussi clémente.

Qu’on soit bien clair Children Of Morta n’a pas la prétention de devenir la référence du hack’n slash, du rogue-lite ou de prétendre au Goncourt de cette année ; mais il fait tout bien et arrive à surprendre sur ces trois aspects.
Alors est-ce une histoire de héros contre de vilains méchants ? Non, c’est l’histoire d’une famille et de l’amour les unissant. Et peut-être que l’espace de quelques heures, vous pourriez vous aussi faire partie de cette famille ?

Oh et le saviez-vous il y a un même du multi local ? Je profite également de cette petite conclusion pour vous inviter à aller faire un tour du côté de chez les développeurs pour voir leurs différents projets :

http://www.deadmage.com/

Edit fin d'évaluation. (Fin du jeu, no Spoil)

Un pixel art au top.
Une écriture superbe, on est transporté dans l'histoire qu'on nous raconte.
Des personnages attachants.

-Un gameplay riche.
-Un arbre de talent, des bonus à la Isaac, des runes, des passifs et j'en passe, absolument au top et maîtrisés.
-Un suivi et des explications non barbantes afin de nous mettre dans le bain , on est pas perdu.
-Un roguelite , oui mais pas que, un rpg, avec des méca complètes comme on les aime.
-Génération procédurale...

Etant fan du genre, il va rapidement faire partit de mes préférés, c'est certain, c'est un ressentit différent de tout ce qui se fait, en vrai, tout est bien fait, c'est en tout cas l'impression que l'on a rapidement.

Vu le travail fourni, il m'est évident de vous avouer qu'il est à son juste prix, loin d'être volé vous en aurez pour votre argent.
Je viendrais éventuellement compléter mon avis d'ici quelques dizaines d'heures afin d'y mettre le mot de la fin.

(Je n'ai pas été payé) pour écrire cet avis, c'est purement un partage de ressentis.


-Bon, comptez une 15ènes d'heures pour le finir.
-Une belle histoire,des intéractions avec certains personnages dans le Hub ou dans les donjons vraiment cool, cela dit, la fin nous laisse sur notre faim.
-Des héros aux skills intéressants, malheureusement un personnage sort du lot en terme de puissance et est bien supérieur aux autres, (le mage feu).
-Des boss trop faciles (et je suis très loin d'être un joueur exceptionnel),l'arbre devenant plus ou moins useless dans le sens ou il n'est pas nécessaire de maxer ou d'investir trop de points pour finir le jeu.
-beaucoup de bonnes idées, ce qui est fait est bien fait, mais le jeu n'exploite pas ce qui est mis en place, et c'est vraiment dommage.

Maintenant, le prix du jeu est en adéquation avec l'expérience proposée, voyez par là l'exceptionnelle maîtrise du pixel art, dont je ne suis pas fan à la base, mais qui mérite, et de loin d'être applaudit, vraiment, un grand merci .

Edit à venir suite à la grosse maj de Mai 2020 avec notamment l'ajout du NG+ ainsi qu'un rééquilibrage à mon plus grand bonheur!

C'est une vraie ptite perle ce jeu !

Les points forts:

* L'ambiance
* Le dynamisme des mouvements
* La qualité des animations
* Les décors qui sont de petites fresques de toute beauté
* La musique
* Le support de notre évolution est lié avec une histoire, une histoire de famille; quelle bonne idée !
* La difficulté est également là, la progression de nos personnages est perceptible et agréable
* Les donjons sont générés aléatoirement et cela n'empêche pas d'y attacher le fils conducteur de l'histoire, vraiment trop fort !

Les moins :

heu ... et bien je n'en trouve pas, du moins pas pour le moment.

Que du bonheur vidéoludique ! Merci les développeurs.

Children of Morta est un bon jeu mais il aurait pu être excellent ! Nous avons donc affaire à un habile mélange entre Rogue-lite, Hack'n'Slash et RPG. Le jeu est répartit entre 8 niveaux (comptant chacun plusieurs sous-niveaux) générés aléatoirement, à peu près autant de boss et d'autres bien maigres surprises. On appréciera en premier lieu la narration (cutscenes entre les runs), les graphismes magnifiques bien qu'inégaux et le mode co-op. Comptez une petite vingtaine d'heure pour le finir et un peu plus pour le 100%.

Alors commençons par les qualités. C'est la principale originalité ainsi que le point fort du jeu : les cutscenes narratives entre les runs. La narration et la cohésion de la famille Bergson est bien mise en relief. Malgré tout, le scénario "épique" prend un peu trop de place au détriment de la famille vers la fin du jeu. Ensuite, les graphismes sont somptueux mais assez inégaux, on sent notamment que les derniers niveaux sont bien moins inspirés que les premiers. Le mode co-op est excellent j'ai même envie de dire que le jeu est en premier lieu pensé pour lui car la cohésion entre certains personnages est évidente (Linda & Lucy, Joey & John pour les duos les plus stupides).

Pour ce qui est des défauts on peut commencer par parler de la difficulté. Passé le pic de difficulté élevé du quatrième niveau, le jeu devient presque aussitôt trop facile alors qu'il était jusqu'ici plutôt coriace. La puissance des personnages est rapidement telle que l'on roule littéralement sur les niveaux et les boss. Même un joueur occasionnel (comme moi) pourra aisément vaincre à son premier essai les niveaux de la seconde moitié du jeu. Ce qui est dommage c'est qu'on ne va pas avoir de narration pendant le pic de difficulté dont je parlais plus tôt et qu'on va rater beaucoup de quêtes secondaires et d'événements narratifs lors de la fin du jeu puisque l'on passe aussitôt d'un niveau au suivant. Je pense qu'il y aurait un profond rééquilibrage à faire... je me doute que ça n'aura pas lieu mais c'est dommage... Une simple mise à jour incluant un nouveau mode de difficulté serait réellement bienvenue histoire de nous donner envie de pousser les améliorations dans leurs derniers retranchements.

Un manque d'inspiration certains dans le côté rogue-lite du jeu. On a déjà des éléments qui font doublon. Dans les trois quarts des cas les charmes sont exactement similaires au grâces divines, donc pourquoi avoir créé deux éléments distincts ? Les éléments de quête secondaire, comme le sauvetage du louveteau, n'aboutisse jamais à rien de concret, c'est mignon et ça donne un peu vie à cette famille Bergson, mais c'est tout. Les boss sont toujours les mêmes selon les niveaux, pas d'aléatoire à ce niveau-là, ça peut être un peu décevant surtout quand on remarque à quel point les boss sont peu marquants. Tous font à peu près la même carrure, certains ne bénéficient même pas d'animations de mouvement (et oui les ennemis qui lévitent c'est pratique). Ensuite pour ceux qui associent le terme rogue-lite à des jeux comme Isaac, Rogue Legacy, Gungeon ou Spelunky nous n'avons ici pas affaire au même type de jeu. On fait le tour exhaustif des propositions "procédurales" du jeu en à peine deux/trois runs par niveau. Les items (reliques, grâces, charmes, sanctuaires ...) sont très peu nombreux et vous aurez laaargement tout vu avant d'atteindre la fin du jeu et c'est bien dommage, ça ne donne certainement pas cette envie de recommencer le jeu en boucle que propose les rogue-lites habituellement.

Le jeu compte encore de nombreux petits défauts : erreurs de traductions FR, des musiques qui se déclenchent au mauvais moment dans les donjons, le pathfinding de certains monstres (les chauve-souris) un peu aux fraises, des problèmes de collisions avec les sprites qui traversent à moitié les murs parfois, des petits bugs de transitions avec l'image qui « saute » (je pense au retour à la Maison Bergson après un niveau ou aux déclenchement de certaines cutscene dans les donjons). Cela dit, rien de bien horrible, rien qui ne puisse gâcher l'expérience de jeu.

En espérant vous avoir mis en garde sur les faiblesses actuelles du jeu. Malgré tout j'ai beaucoup apprécié le jeu et je continuerai à y jouer si il y a des mises à jour de contenu.

EDIT 07/2020 : la mise à jour de difficulté est plus que bienvenue. il me semble que la courbe de difficulté a été revue sur l'ensemble du titre... Je mettrais cette évaluation à jour après un nouveau test complet du titre. La récente vague de maj de Children of Morta va, je l'espère, corriger la plupart des faiblesses du titre, donc a priori, en tout cas je l'espère, certaines des faiblesses du titre vont être corrigées. Bon jeu à tous !

---{ Graphics }---
☐ You forget what reality is
☑ Beautiful
☐ Good
☐ Decent
☐ Bad
☐ Don‘t look too long at it
☐ MS-DOS

---{ Gameplay }---
☑ Very good
☐ Good
☐ It's just gameplay
☐ Mehh
☐ Watch paint dry instead
☐ Just don't

---{ Audio }---
☑ Eargasm
☐ Very good
☐ Good
☐ Not too bad
☐ Bad
☐ I'm now deaf

---{ Audience }---
☐ Kids
☑ Teens
☑ Adults
☑ Grandma

---{ PC Requirements }---
☐ Check if you can run paint
☐ Potato
☑ Decent
☐ Fast
☐ Rich boi
☐ Ask NASA if they have a spare computer

---{ Difficulty }---
☐ Just press 'W'
☐ Easy
☐ Easy to learn / Hard to master
☑ Significant brain usage
☐ Difficult
☐ Dark Souls

---{ Grind }---
☐ Nothing to grind
☐ Only if u care about leaderboards/ranks
☑ Isn't necessary to progress
☐ Average grind level
☐ Too much grind
☐ You'll need a second life for grinding

---{ Story }---
☐ No Story
☐ Some lore
☐ Average
☐ Good
☑ Lovely
☐ It'll replace your life

---{ Game Time }---
☐ Long enough for a cup of coffee
☐ Short
☑ Average
☐ Long
☐ To infinity and beyond

---{ Price }---
☐ It's free!
☑ Worth the price
☐ If it's on sale
☐ If u have some spare money left
☐ Not recommended
☐ You could also just burn your money

---{ Bugs }---
☑ Never heard of
☐ Minor bugs
☐ Can get annoying
☐ ARK: Survival Evolved
☐ The game itself is a big terrarium for bugs

---{ ? / 10 }---
☐ 1
☐ 2
☐ 3
☐ 4
☐ 5
☐ 6
☐ 7
☑ 8
☐ 9
☐ 10

Très bon rogue-like avec des éléments narratifs plus présents que sur d'autres jeux du même titre, la progression est fluide, la difficulté bien dosée et les différents personnages sont intéressants. Le système d'upgrade permet de compenser la difficulté, le jeu est rarement frustrant.

Je suis tombé sur Children of Morta un peu avant sa sortie, mais surtout après avoir poncé Wizard of Legend. Le jeu est beau et propose un mode Coop, j'avais peu de chances d'être déçus.


C'est part l'art du pixel qu'est dépeint Children of Morta. En effet, le jeu est entièrement réalisé en Pixel Art et le rendu est vraiment très joli. Les animations des personnages ainsi que les effets des techniques sont fluides et très réussis.

L'histoire est assez anecdotique, il s'agit plutôt d'un objectif : vaincre la corruption. À chaque retour de nos nombreuses virées en donjons, le narrateur nous parlera des Bergson et de leur quotidien dans des petites scènes plaisantes qui réussissent à maintenir l'intérêt après plusieurs runs. Les événements des donjons ne sont pas en reste et certains auront un impact sur la vie de la maison des Bergson.

Pour ce qui est du Gameplay, les personnages sont très différents les uns des autres, ce qui nous donne sept façons différentes de jouer. Et même si aucun n'est réellement nul, tous les personnages ne se valent pas.
En montant des niveaux, les personnages débloquent quatre passifs chacun, que tous les membres de la famille pourront bénéficier en donjons, ce qui accentue l'intérêt de monter tous les personnages. Lors de leur montée de niveau, les personnages débloquent des compétences et passif qui leur sont propres, en revanche, leurs statistiques restent inchangées.
En effet, c'est en passant par L'Atelier de Ben que vous augmenterez les statistiques de vos personnages en échange de quelques Dryns. Il y a également le Livre de Rea qui permet d'utiliser ses Dryns dans des augmentations plus générales comme le taux de drop de gemmes, de Dryns ou encore le gain d'expérience.

En coopération, les boss sont plus simples, mais les donjons sont légèrement plus difficiles puisque les ennemis voient leur point de vie doublé.

Une fois l'aventure terminée, il est possible de faire un New Game +, ce qui permet de repousser les limites de palier des améliorations de l'Atelier de Ben et du Livre de Rea. Cela permet aussi de gagner plus d'argent et d'expérience.

L'OST est correct, mais peu mémorable.


J'ai toujours eu une préférence pour le pixel art détaillé, mais je dois bien admettre que Children of Morta a réussi à me plaire avec son style plus abstrait. Le gameplay des différents personnages est agréable et le jeu n'est pas trop long.
J'ai passé un bon moment sur Children of Morta, si vous aimez ce style de jeu, vous devriez également passer un bon moment.