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Kitsune's Guide to French Gamers KitsuneGuide
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Kitsune's Guide to French Gamers KitsuneGuide
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Founded
June 8, 2015
Language
French
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Découvertes #14 Juillet 2022
Escape Academy :steamthumbsup:
https://store.steampowered.com/app/1812090/Escape_Academy/
[Joué en coop locale avec Parallel Platypus]
Escape Academy propose de bons puzzles et c'est l'essentiel nous direz-vous, mais l'aspect technique du jeu pèse sur l'expérience et la rend frustrante par moments. Le contrôle des personnages est déconcertant et la caméra désoriente le joueur, ce qui est embêtant dans un jeu chronométré. En split-screen, il est difficile de bien voir les choses et de se retrouver dans les environnements. De plus, un bug récurrent rend les interactions difficiles et nous oblige à cliquer quatre à cinq fois pour qu'enfin le jeu réponde. Aussi, un indice permettant de résoudre une énigme était manquant car son affichage était bugué. L'un dans l'autre, notre appréciation du jeu en a pâti.
Toutefois les puzzles sont bien pensés et la traduction bien intégrée (même si elle nous a induit en erreur une fois et était fausse une seconde fois, il y a quand même eu du boulot de fait pour localiser des énigmes dépendantes de la langue).
On regrette que la suite sera livrée sous forme de DLC payants par contre. Jeu de base intégré au Game Pass et contenu nécessitant l'achat par la suite, est-ce la nouvelle recette du succès ?


Road 96 :steamthumbsup: :steamthumbsdown:
https://store.steampowered.com/app/1466640/Road_96/
Road 96 tente quelque chose de nouveau en incluant un caractère aléatoire à l’enchaînement de ses scènes et donc un renouveau à chaque partie. Hum… vraiment ? Pour avoir refait le jeu deux fois, je peux dire que l’accroche « pas deux road-trips identiques » est vraie mais également trompeuse.
Que les choses soient claires, c’est un jeu narratif avec un script et non un jeu à choix libres en monde ouvert. On suit ici une succession de scènes où l’on rencontrera des personnages et l’on discutera avec eux, on fera les mini-jeux demandés et on aura une issue plus ou moins identique à la scène pour passer à la suivante. Vous ne pouvez pas écourter un dialogue, reprendre un véhicule avant la fin du scénario ou éviter une partie de Puissance 4, Pong ou d’un jeu musical. Vous pourrez affirmer vos choix entre différentes catégories, à savoir pro-démocratie, pro-révolutionnaire ou pro-fuite du pays. Cependant, la sauce ne prend pas. La dystopie qui est dépeinte manque de fond et donc de crédibilité. Dès la première scène, je dois donner mon avis sur la politique locale alors que je ne connais même pas les élus et que le nom de Florres (a priori une femme politique plus mesurée que le tyran au pouvoir) ne m’évoque rien. On a donc du mal à croire à ce set-up, surtout lors de scènes dans un camping où on serait apparemment en présence de l’élite de la nation ou encore lorsque qu’un nerd de 14 ans affirme qu’il a créé lui-même un ordinateur portable.
D’ailleurs, les personnages ne sont pas attachants quand il ne sont pas tout simplement insupportables. Pourtant le jeu se veut dramatique alors qu’il n’est qu’une simple balade, sympathique à suivre mais jamais poignante ou triste. Cela est mis en exergue par le fait que nous incarnons un personnage « jetable », sans identité qui sera remplacé par un autre avatar au prochain road-trip (chaque partie comportant environ 6 à 8 road-trips).
On est encouragés à relancer le jeu, à faire des choix différents et à vivre une nouvelle aventure. Le second run est le run de trop. Les défauts du jeu, partiellement gommés par l’aspect découverte sont à présent en pleine lumière. Aucun dialogue ne peut être accéléré et les mini-jeux enfantins ne peuvent pas être évités. On s’ennuie ferme. Tout cela pour aboutir à une fin quasi-identique (seul le destin des personnages change, la scène finale est à peu de choses près, la même) et en désaccord avec mes choix.
Je m’explique. Run n°1, je suis modérée et pro-vote, j’appelle à la démocratie dans mes dialogues et tague les affiches de propagande en faveur du tyran. Or, je tombe sur des scènes bien particulières où mes réponses n’ont pas convaincu un certain personnage qui au final se radicalise en faveur des révolutionnaires. À la fin, j’évite le pire mais je n’arrive pas à avoir le meilleur dénouement.
Run n°2, je suis totalement pro-révolution, je prêche la gloire des terroristes et loue les bienfaits des bombes. Toutefois, je ne tombe pas sur les quelques scènes qui ont radicalisé le personnage lors de mon premier essai. En résultat, j’ai une fin plus douce malgré mon comportement imprudent et rentre-dedans. *soupire*
S’il y a vraiment une chose absolument réussie, c’est la bande son composée entre autres par The Toxic Avenger, Volkor X ou Cocoon. Je regrette cependant qu’on retombe trop souvent sur les mêmes titres, surtout la chanson de Cocoon qui est géniale mais qui loope une vingtaine de fois sur une partie, ça fait un peu trop.


As Dusk Falls :steamthumbsup:
https://store.steampowered.com/app/1341820/As_Dusk_Falls/
As Dusk Falls est un jeu narratif comme on en fait plus. Campant son décor dans un motel du fin fond de l’Arizona, il y fait se croiser les destins de deux familles lors d’une brutale prise d’otages. Enfin des personnages réalistes, tantôt attachants, tantôt détestables mais qui ne laissent pas de marbre. Enfin des choix ayant de vraies conséquences et de nombreux chemins alternatifs. Enfin une histoire poignante et un vrai travail d’écriture. Tout sonne juste et hormis quelques inconsistances de rythme, le jeu se dévore et ne se quitte qu’à contrecœur. Sa patte graphique peut laisser pantois mais les visages des personnages expriment des émotions subtiles et au final, c’est tout ce qu’il faut pour un jeu du genre.
De nombreux efforts ont été faits pour que le titre puisse être joué par le plus grand nombre car s’il peut être joué en solo, il bénéficie aussi d’un mode multijoueur. Accessible en local avec des manettes supplémentaires ou grâce à une application mobile développée pour l’occasion, les joueurs pourront faire des votes et imposer des vétos pour certains choix.
Pour les anglophobes (et Dieu saut qu’ils sont nombreux parmi les abonnés Game Pass), le jeu est entièrement doublé avec une qualité très respectable. Rien ne vient briser l’immersion, et bien que la durée de vie ne soit que de 6h environ, la rejouabilité est si importante qu’elle nous permet sans problème de nous replonger dans l’aventure pour un second round.


Dodgeball Academia :steamthumbsdown:
https://store.steampowered.com/app/1422420/Dodgeball_Academia/
Peut-on vraiment dire que je suis déçue de Dodgeball Academia sachant que je n’avais pas placé d’espoirs le concernant ? Ce qui est certain est que j’en attendais autre chose au vu des avis positifs lus à son sujet et son gameplay potentiellement fun à plusieurs. Eh bien, non. Alors que je l’ai lancé à la base pour jouer en coop, le jeu n’a en réalité qu’un mode versus 2v2 avec des personnages bloqués tant que le mode Histoire n’a pas été joué. Bon, dommage mais voyons donc ce mode Histoire de plus près, qui sait ? Non plus.
En plus d’être inintéressant, le scénario serait presque insultant tant il est ridicule et long. Pendant une douzaine d’heures on devra se coltiner une succession de dialogues médiocres sur le sacro-saint Dodgeball, tous prétextes à faire un match étirant la durée de vie du jeu. « J’aimerais tester une nouvelle technique » et c’est le match, « ta tête me reviens pas » et c’est reparti, « j’ai pas eu mes céréales préférées ce matin », et c’est encore pour ma tronche.
Ce qu’on peut se dire c’est qu’étant un jeu de Dodgeball au moins le gameplay des combats sera sympathique, n’est ce pas ? Eh bien re-non. Les matchs sont une vraie plaie, avec des attaques qui renversent le joueur, le stun bien trop longtemps au sol et ne lui confèrent pas de frame d’invincibilité, si bien qu’il est très courant de passer de longues secondes sans rien pouvoir faire, à subir des K-O d’affilée. Le pire, notre équipe de glandus ne sert à rien ! Éventuellement, ils pourront ramasser et nous passer des balles et encore. Totalement à la masse pendant les matchs, il ne sera même pas utile de les faire évoluer et d’investir dans leur XP puisque seul un personnage sur trois sera joueur. Les uniques moments où l’on se décidera à contrôler un autre joueur sera pour soigner le premier, c’est tout. Par ailleurs, la difficulté est élevée après un certain seuil dans l’histoire et les attaques qui renversent sont vraiment toxiques pour le jeu. Du coup, on subit et il a été difficile d’aller au bout du jeu sans jeter l’éponge.
Pour qui ce jeu a bien pu être créé ? Certainement pas des enfants, à moins de régler la difficulté bien plus bas et certainement pas des adultes non plus au vu de son scénario abrutissant. On repassera également sur l’OST qui nous sert un thème par zone de jeu, en sachant qu’on va passer 85 % de son temps sur trois zones uniquement, mon cerveau se remet encore de cette épreuve.


PowerWash Simulator :steamthumbsup:
https://store.steampowered.com/app/1290000/PowerWash_Simulator/
Le pouvoir hypnotisant et relaxant de PowerWash Simulator n’est même plus à démontrer tant il a mis d’accord de nombreux joueurs dont moi-même. Au départ, je l’ai simplement lancé sur un coup de tête, « pour voir » et pas moins d’une cinquantaine d’heures plus tard je peux vous dire que vous pouvez y aller vous aussi ! Je ne pensais pas accrocher autant mais il est dur de s’arrêter avant de voir toute la crasse terrassée et de pouvoir admirer les surfaces reluisantes de propreté. Un coup de jet-nie !


Maneater :steamthumbsup: :steamthumbsdown:
https://store.steampowered.com/app/629820/Maneater/
Non… Maneater, pourquoi ? Pourquoi t’as fait ça ? Moi qui me voyais déjà en train d’attraper par le mollet de pauvres touristes malchanceux fleurant bon les onion rings et l’alcool frelaté de leur formule low-cost-all-inclusive. Mais non, Tripwire Interactive a réussi à passer totalement à côté d’un concept a priori jouissif en nous donnant à faire des tâches rébarbatives dans un monde ouvert qui nous noie d’ennui.
Le début du jeu, particulièrement, est une entrée en matière des plus molles. Notre bébé requin est lâché dans la nature et doit grandir vite, et quoi de mieux que le grind pour ça ? Tuer 10 poissons-chats par ici, manger 10 tortues par là, et tout ceci sans avoir la possibilité de locker manuellement les ennemis ce qui devient un enfer lorsque la proie nous tourne autour ou esquive nos morsures.
Une fois la taille adulte acquise, les choses commencent à s’améliorer. Non pas que le gameplay ou le level design ne devienne plus inspiré mais tout simplement que la vie de notre super-shark est moins dure car l’on peut plus aisément tenir tête aux attaques de crocodiles ou autres cétacés sans devoir fuir.
Malheureusement, le scénario ne parvient pas à rehausser le niveau car les cinématiques sont trop anecdotiques et se perdent dans un océan de bla-bla insupportable du narrateur qui ne se tait jamais. Jamais.
En conclusion, bien que Maneater est soigné visuellement et que les animations du requin sont convaincantes, l’esprit fun qui devrait pourtant être la priorité du jeu est passé à la trappe. Il y avait tellement mieux à faire (et certainement pas demander 14,99€ pour un DLC qui ne semble pas plus inspiré que le jeu de base).


Recompile :steamthumbsdown:
https://store.steampowered.com/app/986310/Recompile/
Recompile veut tout faire. Jeu de plateformes, jeu d’énigmes, avec une narration, du shoot, du piratage, au moins il ne manque pas d’ambition. Néanmoins, la qualité n’est pas au rendez-vous sur tous les plans et après un prologue prometteur qui nous introduit à des puzzles à base de boutons à pousser pour alimenter des ascenseurs ainsi qu’à la narration sous forme de journaux à ramasser, on déchante dès le premier niveau.
Outre le fait qu’on va devoir sauter à répétition, les gunfights auxquels nous sommes confrontés sont très mauvais. Pas de sensations, impossible de tirer au dessus de soi et surtout, impossible de tirer en étant dans les airs.
Une fois confrontés à des boss, la médiocrité du gameplay saute aux yeux. Les arènes sont petites, les boss immenses et rapides, nous n’avons d’autre choix que de dasher en continu jusqu’à être assez loin pour tirer quelques coups quand la visée et la balistique ne nous font pas rater nos tirs. Un seul coup du boss et c’est le Game Over. De quoi rager, surtout pour un jeu qui ne retiendra que les joueurs intéressés par l’histoire, les autres ayant déjà tracé leur route. Car oui, l’histoire est réussie et les dialogues retrouvés dans les logs sont écrits avec brio.
On essaye donc de garder patience, de pousser l’expérience jusqu’au bout mais nos malheurs vont de pire en pire avec un troisième niveau centré sur des plateformes imbuvables. La perspective est très mauvaise si bien qu’il est impossible d’apprécier nos sauts et le level design est aux abonnés absents. L’environnement y est immensément vide avec une des plateformes à perte de vue et ci et là une source de lumière intense rendant toute la scène éblouissante lorsqu’on se trouve à proximité. Une chute ne vous tue toutefois pas directement. Il faudra attendre de toucher le sol à des dizaines de mètres plus bas pour être enfin délivré de cet enfer. En sachant que le jeu fonctionne avec des points de sauvegarde fixes sans enregistrer aucun progrès (mécanismes actionnés, journaux ramassés) c’est très irritant.
Le dernier niveau est quant à lui risible. Les développeurs ont abandonné le peu d’idées de game design qu'il leur restait. Il vous suffira de traverser la zone et d’actionner un bouton pour sortir. Seuls l’incompréhension de la marche à suivre et le manque de points de repères vous feront tarder dans cette zone, en plus du mal que vous aurez à voir le mécanisme même en vous tenant à côté tant le level design n’a pas été réfléchi. Quant au boss final, ce n’en est pas un (non pas qu’on en réclamait un, mais c’est ridicule), il ne faudra pas chercher à l’affronter mais simplement remplir votre mission en l’évitant dans toute sa lenteur et pouf, il sera détruit.
En définitive, Recompile a clairement été conçu autour de son scénario avant que les idées de gameplay ne s’y greffent de façon bancale. C’est dommage, il y avait de l’idée mais a trop vouloir en faire le jeu se casse la figure sur de nombreux aspects et reste une expérience au mieux oubliable, au pire exaspérante.
Last edited by Kitsune-Musume; Aug 16, 2022 @ 6:49am
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Kitsune-Musume Aug 16, 2022 @ 6:34am 
Nobody saves the World :steamthumbsup: :steamthumbsdown:
https://store.steampowered.com/app/1432050/Nobody_Saves_the_World/
Nobody saves the World est le nouveau jeu des créateurs de Guacamelee qui vous propose d’incarner un personnage pouvant se transformer en une quinzaine de formes différentes. Présenté comme un action RPG, il pourra plaire aux uns comme être un corvée pour d’autres car sous son appellation RPG se cache en réalité une progression assez dirigiste et peu engageante pour ceux qui aiment jouer selon leurs propres règles. Ici, les choses vous sont imposées. Il faudra par exemple faire progresser certaines formes pour les passer de rang F à A dans le but d’atteindre le dernier donjon et clore l’histoire. Or, cela se fait à base de petites quêtes qui vous obligeront à modifier constamment votre build (« Tuez 50 ennemis avec le Robot en utilisant une compétence du Moine » ou « Brisez 25 protections d’ombres avec le Culturiste » etc.).
Sans arrêt, on sera dans le menu, à échanger des compétences actives comme passives selon la flopée de quêtes qui nous est demandée en continu. Une fois qu’on a trouvé un build qui fonctionne et que les quêtes sont ridicules (comme celle qui oblige le Robot, tank très résistant à faire des attaques furtives) c’est agaçant de tout modifier.
De plus, en coop locale, il faudra s’armer de patience le temps que chaque joueur fasse ses manipulations dans le menu (et on l’ouvre très souvent ce menu…).
D’autres décisions de game design laissent également à désirer comme celle qui ne permet pas de progresser dans lesdites quêtes dans les donjons de l’histoire ou le fait que les ennemis prennent des niveaux en conséquence du notre (ce qui laisse à questionner sur la vanité de nos efforts).
Malgré tout, je n’ai pas détesté le jeu, je m’y suis même amusée quand enfin j’ai trouvé mon personnage préféré et débloqué des compétences qui synergisent. Ce ne sera toutefois pas un jeu sur lequel je reviendrais plus tard, ni même qui restera gravé dans mon esprit.


Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge :steamthumbsup:
https://store.steampowered.com/app/1361510/Teenage_Mutant_Ninja_Turtles_Shredders_Revenge/
Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge est un Beat Them All que j’ai trouvé particulièrement efficace pour une introduction au genre. Les animations sont soignées, le pixel-art splendide, les combos sont nombreux et l’OST sent bon la nostalgie. Ce n’est toujours pas mon type de jeu favori mais il faut reconnaître que ce TMNT est réalisé avec passion et pourra plaire aux fans de la première heure comme aux néophytes.


Originally posted by Kitsune:
Top du mois :heart: :
  1. As Dusk Falls
  2. PowerWash Simulator
  3. Road 96
Last edited by Kitsune-Musume; Jan 2, 2023 @ 4:43am
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