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On est d'accord que je me faisais l'avocat du diable hein ^^' (le poste était à pourvoir comme Dupont-Moretti est devenu ministre...)
Perso, je trouve que la moyenne des joueurs c'est plutôt 30 ans qu'autre chose, en tout cas sur Steam, il me semble qu'une étude a été réalisée... Je suis dans la fin de ma vingtaine et j'ai beaucoup joué à CS 1.6, Guild Wars et Slayers Online sur PC étant ado.
Les débuts de Steam étaient avec CS, Half-Life et il fallait avoir 13 ans pour avoir un compte, c'était en 2002-2003. Si tu fais le calcul, les vétérans et les gens qui jouaient déjà aux jeux Valve avant que la plateforme Steam débarque, ils ont en moyenne 30 ans. Bien sûr, il y en a beaucoup qui ont abandonné et sont passé dans un train-train et se sont "casés" ou bien encore, rentrés dans le moule.
Dans le monde professionnel, sache qu'il y a beaucoup de "menteurs", car ils veulent garder une bonne image d'eux et cela peut arriver qu'un collègue puisse te mentir pour garder la tête haute en disant qu'il ne joue pas aux jeux vidéos et que c'est pour les gamins, de peur d'être jugé lui-même.
Tout est une question de choix au final, est-ce que ça te rend heureux les JV ? Si oui, tu devrais travailler plutôt sur le regard des autres et comment ne pas tenir compte de leur avis. Bien sûr, il existe des addictions à partir d'une certaine limite et là, il faudra limiter ta consommation de jeux-vidéos. Si tu n'arrives pas à faire certaines choses obligatoires, comme ton travail, ton rôle au sein de la famille ou bien passer du temps avec tes amis "dans la vraie vie", il faut peut être commencer à revoir ses priorités. Les jeux vidéos peuvent être vite une échappatoire pour oublier les problèmes et une source de dopamine qui t'enferment dans un cercle vicieux et qui ont le risque de t'isoler et de te couper du monde. Avec cet effet néfaste, quand l'utilisation n'est pas bien gérée, bien sûr, le joueur est mal vu par les autres et par la société. Il suffit tout simplement de ne pas rentrer dans cette case là et même si tu joues aux jeux vidéos, cela ne se remarquera même pas, étant donné que cela n'entrave en rien tes autres activités "normales". Si ton activité, ta passion des jeux-vidéos ne gêne en rien ta compagne/compagnon, ne dérange ta famille et ne t'empêche pas de voir tes amis (bonjour le confinement), tu peux te permettre de jouer sans avoir une sorte de culpabilité.
Concernant l'addiction, le soucis est souvent de savoir définir à quel niveau elle se situe.
Chacun a sa propre vision de sa vie extérieure, il y a pas mal de timides, d'agoraphobe, d’asociaux, etc, et pour eux, passer 200h en jeu par quinzaine n'impacte en rien leur vie IRL, là où plus de 2h par jour ruinerai la vie d'autres joueurs.
Je suis gamer, ma femme l'est, mon fils aussi, on jouent souvent ensemble, là où j'ai des amis dont le conjoint déteste ça et trouve à la limite de l'aliénation mentale de faire autre chose que facebook ou leboncoin sur un ordi (c'est souvent là que la situation se complique pour un passionné )
Les rapports entre ma frangine et les jeux vidéo se limitent à Pokemon Go, alors que son fils est un gamer hardcore qui en a même fait sa voie d'étude pour en faire son métier, parfois, chacun des deux à un peu l'impression de vivre seul.
N'empêche, 30 ans d'Internet, 50 de jeux vidéo, et on parle toujours des deux comme s'il s'agissait de phénomènes nouveaux. Quand je vois le rapport qu'a l'être humain moyen avec toute forme de technologie datant de moins 50 ans, je suis effaré.
Houlaaa.
Bon alors déjà, les SJW ne sont pas enfermés sur Internet, pour avoir été étudiant récemment, je peux en parler... Ils sont enfermés dans leur "safe space", ce qui est beaucoup plus restreint, et pas forcément un phénomène exclusivement en ligne. Finalement, c'est la même merde que certaines communautés pseudo-religieuse aux USA.
Pour ce qui est des gens qui "savent à peine lire et écrire", et bien il y en a moins qu'avant ! Par contre aujourd'hui, ils ont la possibilité de s'exprimer. Ce n'était pas le cas avant, ce qui permettait de cacher ces gens, jugés indignes de s'exprimer publiquement.
Moi qui ai vécu à la campagne, je peux te dire que des gens ayant de grandes difficultés avec le Français, voir carrément illettrés, y'en a un paquet, et pas que des jeunes. Si tu prends les anciens, tu en as pleins, majoritairement dans les campagnes, qui sont totalement illettrés parce que natifs d'une langue ou d'un patois local que l'école républicaine n'a pu effacer malgré des pratiques abominables pour abolir l'usage de ces parlers locaux. On pense à la Bretagne, mais c'est un phénomène présent partout en France, outre-mer incluse bien entendu.
On peut également aborder le sujet des immigrés, qui ne parlent pas toujours Français, et rarement un Français "Européen", et qui viennent donc participer à baisser artificiellement le niveau moyen des Français. Je dis artificiellement, parce qu'en l’occurrence on juge un poisson à sa capacité à grimper aux arbres.
En réalité, le niveau de Français n'est pas tant un marqueur générationnel qu'un marqueur social. Je vais m'arrêter là, parce que sinon je vais écrire un livre. Tout ça pour dire que c'est un sujet que j'ai pas mal étudié, aussi bien dans ma vie personnelle qu'universitaire.
La classe, j'aimerais en dire autant a ton age plus tard !
Tu me fais penser à une citation assez connue qui disait un truc du genre "We don't grow old because we stop gaming, we stop gaming because we grow old" ce qui veut dire littéralement "On ne vieillit pas parce qu'on arrête les jeux-vidéos, on arrête les jeux-vidéos parce qu'on vieillit". Pour moi, tu es toujours jeune malgré ton âge et c'est un point positif! Un esprit jeune et vif, dans un corps de "vieux" (sans vouloir t'offenser).
Chapeau à toi de pouvoir continuer cette activité à 65 ans et surtout, l'assumer malgré tous les préjugés et stéréotypes ! Il y a d'ailleurs un Ted Talk (Daphné Bavelier) qui disait que certains jeux vidéos sont bons pour le cerveau, notamment pour situer un objet dans l'espace et se concentrer (même les jeux de tir, type FPS).
Plus qu'à devenir champion du monde sur Fifa et tu auras officiellement battu la vie en mode difficile 😉
44 ans dans quelques semaines, commencé sur SEGA MASTER SYSTEM.
Passionné depuis. Et fidèle aux licences que j'ai commencé jeune, ou aux développeurs qui m'ont charmé quand j'étais au collège / lycée.
Ai été une fille pendant une douzaine d'années sur Internet, car en tant qu'homme, 0 demande d'ami, 0 invitation à jouer, 0 commentaire, 0 message... expérience très intéressante dont j'ai fait le tour (j'ai failli en écrire un petit livre, mais la flemme) : la condition féminine sur le net n'est pas plus facile qu'IRL.
Pour ce qui est du rapport au jeu, en tant qu'adulte, ça m'a aussi posé problème : un jour j'ai donc pris la décision de me conformer à la "vie normale" (bigup à Achille) : soirées collègues ou TV avec ma compagne d'époque, week-ends avec belle-famille, réception "d'amis communs" ou soirée chez eux...
... mais ce n'est juste pas mon truc. Il faut, je pense, aller au bout de ça, et juger soi-même : est-ce pour moi ? oui, ou non ?
Dans mon cas la réponse était non.
Depuis une dizaine d'années je ne me sens absolument plus immature ni même gêné de ça (être joueur invétéré, passionné et fidèle), au contraire, plutôt privilégié.
Et puis la peur de ne plus avoir de jeux à notre goût en mûrissant est stupide (heureusement !) : il y a un âge pour sauter dans tous les sens dans un FPS / shooter et un âge pour se prendre la tête sur la map intergalactique de Stellaris....
C'est pas une question d'âge... Certes quand t'as la vue et les réflexes qui baissent, tu peux perdre en "performance", mais y'a pas que les FPS compétitifs dans la vie, deux de mes meilleurs camarades de jeu sur FPS sont plus âgés que toi. Et rien ne t'empêche de faire du Stellaris et du FPS, moi, mes deux licences phares, c'est Halo et Age of Empires... Ou Borderlands et Civilization pour sortir des studios de Microsoft ^^'
Je sais que c'est pas vraiment comme ça que tu le disais... Pour le moment. Mais bon, je préfère quand même en parler.
De la même manière, il n'y a pas forcément besoin de séparer la vie d'un joueur et celle d'une personne "normale". Déjà, vu les chiffres de l'industrie, c'est le joueur qui est "normal' et pas l'inverse. C'est pas forcément flagrant quand on est issue d'une génération pré-internet, mais c'est pourtant le cas.
De ce que je lis, il y'a beaucoup de joueurs plutôt au-dessus (mais pas que) de la moyenne d'âge des joueurs (~35 ans) qui certes, s'acceptent en tant que joueur, mais se voient comme des gens "anormaux". Un peu comme s'ils avaient accepté et s'étaient approprié le fait d'être le dégénéré dont les non-joueur parlent.
Je sais bien que c'est pas le vocabulaire que tu utiliserais, mais pose-toi la question : qui t'a mis en tête qu'être un joueur, ce n'était pas "normal" pour un adulte ? Et comment ces gens te voient-ils, en tant que joueur de 40 balais ? Pour moi, c'est là que se situe le vrai problème.
C'est pas toi qui est anormal, comme je le disais plus haut. Si la normalité, c'est de faire ce que la plupart des gens font, alors jouer aux jeux-vidéos, c'est normal. Écouter du rap, c'est normal. Aller au théâtre, écouter du classique ou même du Jazz, ça par contre, c'est un truc de marginaux. Je suis près à parier que beaucoup de gens ne voient pas les choses ainsi. Seulement, quand on laisse les marginaux définir ce qu'est la normalité, on en arrive à des aberrations de ce type, et à avoir une majorité de gens qui sont marginalisés.
Et puis, les soirées entre joueurs, ça existe. Va faire un tour dans le bar gaming de ta région, tu verras des jeunes, mais aussi des moins jeunes qui régleront volontiers le paiement d'une tournée sur Street Fighter II. Un excellent moyen de faire de bonnes rencontres :)
ET [DIANTRE] J'AI ENCORE ÉCRIS UN PAVÉ !
*[FILTRE ANTI-GROS MOTS]