Cela me fait très plaisir de retrouver Georges et Nico dans une nouvelle aventure. L'ambiance est très similaire aux 2 premiers épisodes avec une enquête sur un meurtre et sur une étrange malédiction. Les décors sont très jolis, les animations 3D des personnages sont imparfaites mais rien de bien grave. Quel plaisir aussi de retrouver les voix originales et ce sens de l'humour très particulier. J'attends de voir la suite mais le début de l'aventure n'augure que du bon !

Broken Sword 5 est une réussite, et prouve que les projets Kickstarter valent parfois le coup.

Premier très bon point : le retour à la 2D. C'est visuellement très beau, de la belle 2D HD, c'est tout ce que les amateurs de point'n click demandaient, et c'est chose faite.

Ensuite, le scénario est digne des précédents Baphomet. Cette fois, il flirte avec Lucifer, Jehovah et les gnostiques.

La durée de vie est plus qu'honorable : 15 heures en tout. La première partie m'a occupé 8 heures, et était très orientée "enquête policière" pour résoudre un meurtre et retrouver le tableau de la "Maledicciò". Les énigmes étaient un peu faciles, cependant.
La seconde partie nous plonge à fond dans les mythes et légendes autour de la "Tabula Veritatis" et c'est un vrai bonheur. Et certaines énigmes sont même plutôt ardues (le décryptage de la Tabula est l'une des plus difficiles auquelles j'ai été confrontées, et c'est avec plaisir qu'on doit se creuser les méninges). On se croirait dans le "Da Vinci Code" ! Légèrement plus court, j'ai du mettre un peu moins de 6 heures pour finir tout ça.

Georges est toujours aussi charmeur avec son accent américain : jouez-y en français !!

Deux (tous petits) regrets côté gameplay : Georges se traine misérablement, j'aurais aimé un double-clic pour le faire courir comme ça se fait maintenant beaucoup. De plus, il aurait été pratique d'accéder à l'interface par un clic droit ou via la molette.

En fait, la seule chose que je regrette vraiment, c'est Nico qui n'est qu'une figurante. Elle suit Georges et ne sert presque jamais à rien. Dommage, c'était l'occasion de faire des énigmes qui auraient nécessité l'intervention des deux personnages à la fois, et là le coche a été loupé.
La fin est un peu expéditive, dommage, je me serais attendu à une toute dernière énigmes corsée.

Au final, c'est un très bon jeu, un très bon Baphomet. J'irai même jusqu'à dire qu'il s'agit de mon Broken Sword préféré (hé oui !) grâce à la qualité des énigmes de la seconde partie.

Les Chevaliers de Baphomet (Broken Sword), toute mon enfance ! J'ai tellement farmé les deux premiers, que l'annonce de la sortie d'un cinquième opus m'avait réellement fait bondir de joie. Malgré tout j'ai mis un an et demi à le faire, surement à cause des succès steam qui sont arrivés tardivement sur le jeu.
Nous retrouvons donc notre américain préféré George Stobbart et Nico Collard pour une nouvelle aventure, après un troisième et un quatrième volets un peu décevants, où la 3D avait un peu enlevée l'âme de la série.
Retour aux sources avec "La malédiction du serpent" qui propose une nouvelle aventure en 2D avec des dessins tous très beaux. A aucun moment nous avons la sensation de se retrouver devant un décor baclé. On ne peut pas en dire autant sur les intéractions. La ou les premiers jeux nous permettaient d'observer énormément d'objets du décor, on devra ici, se contenter d'un peu plus que l'essentiel.
Tout comme les personnages dans le décor, fini les passants lambda, inutile à intérroger, ici tous les personnages présents sur le jeu ont un rôle à jouer dans l'aventure, et ils ne sont malheureusement pas suffisament nombreux.
On appréciera quand même de retrouver des personnages des premiers jeux comme Pearl et son mari, ainsi que Lady Piermont, des clins d'oeils sympa aux aficionados.
Parlons un peu de l'intrigue, c'est du tout bon comme d'habitude, on y retrouve des ordres mysthiques, des complots, des assassinats, et des vieilles vannes de Stobbart.
Cette fois-ci vous partez à la recherche de la Tabula Veritatis, un objet crée et protégé par les gnostiques, dont les vilains voudront bien entendu s'emparer pour déclencher l'apocalypse.
Finissons sur les succès, le 100% est facilement faisable, il vous faudra entre 12 et 15 heures pour y parvenir. Vous pouvez mettre un peu plus de temps si vous vous loupez sur un succès caché, faites des saves régulières sur des emplacements différents afin de pouvoir revenir en arrière si vous loupez une action relative à un succès caché.
Bien entendu si vous utilisez des guides vous pouvez encore diminuer le temps. Personnellement j'en ai utilisé un, à quelques reprises quand j'étais bloqué trop longtemps, j'ai mis du temps à comprendre le fonctionnement de l'énigme de la tablette par exemple.

Les + :
- On retrouve ENFIN George Stobbart et Nico Collard
- L'esprit de la série toujours présent
- George Stobbart toujours aussi insouciant et décalé
- Le retour de la 2D
- De très jolis dessins qui servent de background
- Le retour de quelques personnages des précédents volets
- Le charisme des nouveaux personnages
- La durée de vie de l'aventure (Entre 12 et 15 heures)

Les - :
- Des enigmes un peu w.t.f.? par moment
- Des cinématiques toujours aussi pixelisés, et pas belles
- Le manque d'intéraction sur certains plans
- Le manque de personnages secondaires

Les Succès :
- Solo : Oui
- Multi : Non
- Difficulté : Très facile
- Durée : Entre 12 et 15 heures

La Malédiction du Serpent, c'est en fait la seule et véritable suite aux Chevaliers de Baphomet 2 : Les Boucliers de Quetzalcoatl.

Cet épisode n'est pas aussi bon que les deux premiers, la faute à quelques allers-retours dispensables et puis surtout à un léger manque d'imagination ou peut-être à une prise de risques contenue. On sent le jeu très calqué sur le premier opus dont il partage les lieux, la tonalité religieuse mais aussi le déroulé des évènements : début à Paris, passage par l'Espagne, fin en Mésopotamie. En ce sens, le jeu verse dans le fan service, et les rencontres fortuites avec des personnages emblématiques de la saga ne font que souligner ce constat.

Reste que la Malédiction du Serpent se parcoure avec bonheur, les répliques restant travaillées et les énigmes gentiment décalées. Pas le meilleur des Chevaliers de Baphomet donc, mais un excellent cru néanmoins, qui aura réussi sans difficulté à éclipser les épisodes 3 & 4 de cette série qui n'ont été qu'une malheureuse parenthèse, avec une 3D insipide qui sentait bon la pantalonnade.

Jouez aux épisodes 1 & 2 puis donc à ce 5e, cela vous fera passer un agréable moment avec une série devenue incontournable de la sphère point & click.

Hormis quelques bug par ci par la, voir des plantages ou on peut plus rien faire...
Les déplacements et certaines interactions laborieuses...
C'est toujours aussi cool et immersif comme style de jeux! et surtout de cette saga! ravis d'avoir retrouver les personnages et l'ambiance d'enquête du jeu...et à part ça j'ai encore sauvé le monde! (-: 16/20

Vous avez apprécié Les Chevaliers de Baphomet et Les Boucliers de Quetzalcoatl ?! Alors vous partirez avec plaisir au côté de George et Nico pour une toute nouvelle aventure !

Ah Paris !

C'est d'la daube, bébé.

BAPHOMET 5 - the dev's curse
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Ah, le point n'click. La tasse de thé froide sur le bureau du pc, et l'envie d'aller voir sur Google pour avancer, mais s'en empêcher.
Réprimer un bâillement. Se dire que ce tableau est joli. Décider de combiner la banane avec le fer à cheval, car après tout, on a pas encore essayé.
Mais ça ne fait pas tout.


Un grand NON du jury.


Suivant les avis de fans, je me suis laissé tenter mais...
Le fan service d'ailleurs, est prestement servi : personnages des précédents volets, même voix (malgré le temps !), et un début calqué sur le passé.
Malheureusement, l'approche n'a pas avancé d'un pas, alors que plus de 20 ans sont écoulés depuis le premier opus.

Si le style graphique est plutôt convainquant (bien qu'inégal : les plans rapprochés sont moins bons que les grands angles), et la partie sonore correcte (toujours scolaire, fidèle à la saga), le scenario et le gameplay, eux, s'avèrent pénibles et anti-immersifs.

Le "casting" jure de suite avec l'ambiance mystérieuse, par l'apparition de gens débiles et pas forcément drôles pour autant....
Du coup, on est ni attirés par la gravité des faits, ni charmés par ces personnes caricaturales ou lourdingues.

On doit déjà attendre que chacun ait bien re-refait sa petite animation avant de causer, ou effectué son petit déplacement obligatoire.
Les dialogues ne tiennent pas compte de ce que vous venez de dire ou demander, brisant la logique narrative.
Si on reparle à un PNJ, l'enchaînement n'est pas toujours adapté non plus.
Lorsqu'on choisit le sujet déterminant, la scène s'arrête (tant pis si on voulait aborder d'un autre thème).


Les objectifs sont répétés, encore, encore, alors qu'on a bien compris, mais les héros piétinent dans leurs boucles.
Les indices (en option) livrent carrément la solution, pire qu'une super-soluce.

Les actions à accomplir, peu inspirées, nous amènent à des situations absurdes et inintéressantes (Je donnerai des exemples sur le début uniquement) :

Berner un expert en analyse sanguine par une tache de sauce tomate devant un carton de pizza...
Devoir réveiller quelqu'un avec du parfum alors que tout autour de lui on peut actionner des alarmes, le pincer avec un coupe-ongle, lui faire sentir de la nourriture chaude...


A mon sens, le premier épisode est plus maîtrisé que le dernier, ce qui est un comble.


Je conseille, si vous cherchez un point n'click relevé avec une ambiance vive, amusante mais haletante, la série des RUNAWAY, qui offre une plus belle évolution dans le temps.
Ce Baphomet 5 est un point n'click à papa, pour un public peu exigeant, ou qui le lance en famille s'il pleut le dimanche, et que tous les autres jeux sont rincés. Et que y'a rien à la télé. Et que le cinéma est fermé pour travaux. Et que tata n'a pas pu faire de tarte au citron. Et que la voiture est en panne. Et que la Playstation est cassée. Et le Puissance 4. Et qu'il manque des cartes pour la belote.

Grande fan des deux premiers opus de la saga, j'ai déploré la catastrophe des troisième et quatrième volets. Si le cinquième remonte légèrement le niveau, il reste par moments un chemin de croix.

En effet, lenteur et répétition sont les maîtres mots de cet épisode mal jaugé : vous ne pouvez pas courir (fichtre que les déplacements et les actions sont loooooongs, c'est énervant quand on ne peut pas les annuler), on vous rabâche la même soupe en boucle pendant toute la première partie, la gestion de la courbe d'attention est médiocre, sans parler du doublage affreux de Nico (pitié, sacrifiez cette cruche insipide !)

Heureusement, l'humour de Georges, toujours aussi douteux et complètement décalé, accompagné de son inséparable acolyte Marcel, sauve les meubles. On croise d'autres visages familiers et on en rencontre de nouveaux au cours de l'aventure, comme les rafraîchissants Fleur, Bassam, Shears et le serveur du café. L'inspecteur, une caricature française sur patte, est quant à lui parfaitement ridicule et horripilant. Dommage que certains personnages manquent de charisme et de consistance...

Les décors sont soignés, au contraire des animations et des cinématiques pixélisées. Celui du café à Paris est particulièrement magnifique !
Niveau énigmes, la plupart sont enfantines. Peu d'associations obscures m'ont donné du fil à retordre, comme dans d'autres titres de point & click.

Pour résumer, l'histoire en elle-même m'a plue, mais pas tellement la façon dont elle est traitée.
Et je prie pour qu'un jour on puisse enfin attribuer un pouce neutre aux évaluations. Pouce rouge parce que j'ai faim et que Nico m'a saoulée comme c'est pas permis ! è_é

Voici une saga qui est chère à mes yeux, à l'instar du mythique Monkey Island, c'est indéniablement les jeux qui m'ont initié au point & click durant mon enfance/adolescence. A bien des égards, les deux premiers opus sont cultes, ils avaient un charme fou de par son ambiance, ses personnages, ses graphismes et son scénario qui mélange l'aventure avec tout un contexte historique non négligeable. En revanche, à tord ou à raison, j'ai fait l'impasse sur les épisodes 3 et 4: comme le genre tombait en désuétude au sein des années 2000, la plupart des développeurs faisant du point & click, suivaient la mode du moment, en proposant des environnements, des personnages et un gameplay faits pour la 3D. Ce qui est, à mon sens, quelque peu ubuesque pour cette série.

Bref, revenons au cinquième opus qui est au centre du sujet; ainsi George Stobbart et Nico Collard se retrouvent mêlés à une affaire de meurtre et de tableau volé dans une galerie parisienne. Dans cette aventure scindée en deux épisodes, nous devons lever le voile sur le mystère entourant "La Malediccio" (la fameuse toile qui a été dérobée). Pour ce faire, Charles Cecil, l'un des créateurs de la saga, nous propose un retour aux sources assez sympathique. Dès les premières minutes, on retrouve ses marques, et les mêmes sensations qu'auparavant. Les doubleurs sont les mêmes (en tout cas pour ce qui est des deux personnages principaux), l'interface et les mécaniques de gameplay sont similaires, la musique est dans le même esprit (en plus de reprendre quelques thèmes de l'époque), et on retrouve aussi l'humour pince-sans-rire de la série. Même graphiquement c'est fidèle et joli, cela dit, on peut toutefois chipoter à propos du manque de vie au sein des décors. Ces derniers sont soignés, mais il y a peu voire pas du tout d'animation, c'est un peu trop statique à mon goût. Pour ce qui est des protagonistes, ça passe, ils sont en 3D, mais ils gardent leur aspect "cartoon", c'est plutôt bien fait, par conséquent, ils ne dénotent pas avec l'environnement 2D.

Comme je l'ai indiqué auparavant, le jeu est divisé en deux parties. La première se déroule essentiellement à Paris, ce qui est plutôt pas mal pour le fan service, mais je trouve que ça manque de dépaysement, sans compter qu'on doit faire de multiples allers-retours au sein de ce lieu. Peu de décors variés en outre, ce qui entraine une certaine monotonie ou de la lassitude vers la fin. Heureusement, dans la seconde partie, on nous emmène dans un endroit bien diffèrent au sein d'environnements assez variés. Là pour le coup, on voyage, il y a de l'aventure.

Concernant la durée de vie, il faut compter une petite dizaine d'heures de jeu. Dans l'ensemble, les énigmes sont assez simples car logiques (ce qui est une bonne chose à mon sens). Il n'y a pas d'interactions ou de combinaisons d'objets farfelues ou ubuesques. Les seuls moments où il faudra vraiment se triturer les méninges c'est lorsqu'il sera demandé d'analyser des mots et symboles abscons. C'est faisable, mais pour ceux qui n'aiment pas l'idée de rester bloquer durant de longues minutes voire une heure sur un puzzle, il y a un onglet qui délivre des indices, voire carrément la solution. J'aimerai finir sur un défaut qui m'a gêné: l'absence de cinématiques ayant un style de dessin animé. C'était l'un des points forts des jeux de l'époque, on avait l'impression de voir un bon film d'animation. Ici sur ce nouvel opus, elles sont rares et moches.

Pour synthétiser, je dirai que ça fait plaisir de replonger dans cet univers, le retour aux sources est bel et bien palpable, mais tout n'est pas parfait, il manque un rythme soutenu, surtout lors des premières heures de jeu. Par conséquent, La Malédiction du Serpent ne vaut pas Les Chevaliers de Baphomet premier du nom, ni Les Boucliers de Quetzalcoatl, néanmoins ce petit frère est digne de faire parti de la famille.

Retrouver Georges avec son accent américain et Nico sa fidèle acolyte c'est pousser un long et plaisant soupir de nostalgie (les doublures n'ont pas changé!). Passer l'attachement que l'on peut avoir envers leur univers, il faut reconnaître que c'est un bon jeu de point'n'click. On retrouve les bases des très bons jeux de point'n'click que l'on a pu connaître dans les années 90. Les dialogues sont parfois un peu mou, mais dans l'ensemble réussis, du cynisme de-ci-de-là, beaucoup de culture et des clins d'oeils dissimulés pour les aficionados. Le scénario est complexe et le but de leur quête est très mystique. Les décors 2D sont de toute beauté, les personnages 3D s'intègrent parfois mal. La bande son est soignée et n'est jamais stressante. Le premier épisode propose des énigmes d'un niveau accessible, on est + dans une intrigue policière que dans une énigme obscure comme nous ont habitué les précédents numéros. Le deuxième épisode propose un niveau de difficulté plus élevé, on voyage +, le ton donné est + sérieux. La fin est humoristique mais bien trop expédiée. Je n'ai pas été déçue mais je ne me suis jamais sentie immergée, prise par le tourbillon de l'histoire. Malgré tout cela m'a même donné la furieuse envie de rejouer aux anciens numéros. Compter de 10 à 12h heures de jeu pour les deux épisodes. Acheté comme moi en promo (11€) vaut le coup sinon...