Bon, le manque d'évaluation en français sur ce jeu m'a poussé à en faire une petite.

Ce jeu est une petite pépite qui n'attend juste qu'à être découverte. L'environnement et le design des paysages ainsi que des personnages sont à couper le souffle, serte ce n'est pas le charme des jeux vidéos d'aujourd'hui avec les graphismes en 4K. Mais ici, on y trouve un charme, un vrai, l'ambiance année 80 est parfaitement représenté on s'y croirait et puis le coup de crayon de l'artiste pour représenter le charme des personnages principales; rien à dire.

Les bandes sons nous mènent vraiment dans la danse du jeu, donnant une petite pointe d'originalité et de fantaisie avec ces quelques notes de synthés et ce petit côté funk que l'on retrouve très souvent.

L'histoire est tout simplement une merveille, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un chef d'oeuvre (bon je mens, je le pense) vu que c'est un scénario vu et revu, mais c'est la première fois que je m'attache autant aux deux personnages, voir chacun leurs tours leur manière de penser, de réagir, de se sentir face à l'autre. C'est captivant.

J'ai essayé de ne pas faire trop fleur bleue, et assez cours, sinon je vais encore m'éparpiller pendant des heures. Si vous hésitez à le prendre, j'espère que cette petite évaluation arrivera à vous convaincre, car sinon vous passez vraiment à côté d'un agréable moment. ♥

Bravo les lesbiennes

Alors là, c'est un énorme coup de cœur !
Je ne suis pas du tout fan de visual novels (encore moins en anglais), mais j'ai été irrésistiblement attirée par le style de celle-ci.
1986, Hong Kong, 11 ans avant la rétrocession à la Chine programmée pour 1997. Dernières années insouciantes d'une des villes les plus libérales d'Asie, déjà dans l'appréhension naissante d'un inéluctable futur incertain... Le titre métaphorique "A Summer's End" illustre habilement le contexte de cette troublante rencontre entre Michelle et Sam.

Bien que l'histoire soit simple et légère, son écriture à la fois fluide et étonnamment juste parvient agréablement à crédibiliser l'intrigue, et même si le scénario n'échappe pas à certains clichés éculés, je n'ai bizarrement pas trouvé ça gênant du tout.

Le style – nécessairement très descriptif pour une nouvelle interactive, n'est jamais lourdingue.
Les ressentis de Michelle - qui est aussi la narratrice 'focalisée' de sa propre histoire, sont si bien retranscrits que ça les rend touchants et authentiques. Et même si ce personnage central a sa propre personnalité pas toujours facile à cerner, le jeu a fait remonter plein d'émotions diverses chez moi par empathie, (y compris ses malaises – ainsi que ceux de Sam naturellement).

Cette narration très maîtrisée à parfaitement réussi à m'impliquer dans leur romance et à créer un lien affectif très fort avec ces deux personnages principaux.

A Summer's End est un des rares jeux en anglais où j'ai autant utilisé mon traducteur automatique.
Non pas que le niveau d’anglais utilisé soit particulièrement élevé : le contexte aidant, on suit globalement très bien tout ce qui se passe avec un niveau 'correct +' disons...
C'est juste que, même si tout reste parfaitement compréhensible y compris en ratant de temps en temps du vocabulaire plus pointu que le reste, pour ce jeu-ci, j'avais vraiment très envie de savoir exactement les mots et tournures utilisés par Sam et Michelle. (Alors que j'avoue m'être très bien passée du traducteur lors de certains passages qui m'intéressaient moins – comme les premières discussions avec sa mère ou Joey).
Si je mentionne ce détail, c'est parce que c'est finalement rarissime qu'un jeu me donne à ce point envie de ne rien en rater !

Malgré son thème, le jeu ne s'encombre pas trop d'ambitions militantes – ici tout est élégamment distillé de façon très simple et naturelle : il s'agit juste d'une jolie histoire touchante, et rien d'autre. Et c'est tant mieux, car rien n'eût été plus malvenu et contre-productif qu'un de ces maladroits bourrage de crâne activiste mal déguisé en jeu. (Payant qui plus est).

Je précise également que même avec le Patch 'adulte', tout restait tellement soft que je me demandais vraiment où se trouvait le contenu plus "averti" ; et effectivement, il se trouve que télécharger et activer le DLC ne suffit pas.
Pour accéder à ce contenu, vous devrez faire un clic droit sur le jeu > gérer > parcourir les fichiers locaux, puis déplacer le fichier ,pra dans le dossier 'game'.
Relancez le jeu > le choix d'activer ou non ce 'passion patch' apparaît désormais dans les options.

Si ce patch rend effectivement certaines scènes beaucoup plus 'hot' et intense à certains moments clés, ça me semble très justifié et même enrichissant d'aborder cette facette intime des héroïnes.
C'est bien dosé, jamais choquant, et c'est une très bonne chose que le jeu ne sombre pas trop dans le graveleux, car j'aurais été assez déçue que cette tendre intrigue romantique ne devienne finalement qu'un énième défouloir pour branlotins concupiscents...

Mis à part ce DLC gratuit malheureusement un peu obscur à activer, les quelques reproches que je pourrais éventuellement lui adresser sont inhérents au genre du visual novel :
- On pourra déplorer quelques longueurs, et un rythme pas toujours optimal - par exemple, la 1ere apparition d'un personnage n'intervient qu'au bout de 30min de lecture.
- J'ai trouvé les musiques plutôt inégales : j'en ai adoré certaines qui à elles seules justifieraient presque l'achat de l'OST, tandis que d'autres m'ont semblé très moyennes et surtout beaucoup trop répétitives sur des durées trop longues - notamment si ça vous prend comme moi plus de temps de lire l'anglais que le français, ce qui prolongera encore leur temps d'écoute...
Pourtant, bien qu'elles ne se valent pas toutes, je dois bien avouer que chacune de ces mélodies collait impeccablement aux divers événements de l'intrigue. Et si vous êtes sensible aux ambiances, l'environnement musical et les très jolies illustrations se marient parfaitement à la sincérité des textes pour retranscrire (et provoquer) de belles émotions.
- Mon dernier regret concerne le fait que le jeu soit uniquement en anglais, car j'aurai vraiment aimé en profiter avec une bonne traduction française ! (Mais c'est déjà une chance qu'il soit distribué dans une langue 'accessible', et qu'il soit aussi bien écrit)...

Petit conseil si comme moi vous utilisez un traducteur en tâche de fond genre 'reverso' : Même si le jeu supporte très bien le Alt+Tab, j'ai personnellement vite évité de l'utiliser, car la touche Tabulations correspond à une avance rapide qui fera automatiquement défiler tout le texte et images futures jusqu'au prochain choix proposé !
Au début, ça m'est arrivé plusieurs fois de faire de fausses manips, faisant sans le vouloir d'énormes bonds en avant dans l'histoire, et gâchant de futurs passages et visuels importants : j'étais dégoûtée !
Donc voici deux options si vous voulez contourner le risque d'activer le 'fast foward' par erreur : Au lieu du traditionnel Alt+Tab, utilisez soit la touche windows pour appeler le navigateur, soit laissez le jeu en fenêtré, et passez par la barre des tâches.

En dehors de ce petit détail, l'ergonomie est impeccable : Possibilité de régler la vitesse de défilement des textes ET de revenir à la phrase précédente en utilisant la molette de souris. Possibilité de sauvegarder manuellement sur de nombreux emplacements, en plus des saves rapides : parfait.

Bref, j'ai complètement accroché à son ambiance très particulière, et à cette splendide Direction Artistique 80's (notamment le chara-design que j'ai tout particulièrement adoré!)
Honnêtement, j'étais assez réticente à dépenser presque 10 balles dans une visual novel, mais il s'avère que je n'en regrette pas le moindre centime ! (Sachant qu'en plus sa durée de vie est plus que correcte.)
A Summer's End est un jeu unique et plein de charme qui par moments a très subtilement réussi à me chambouler, provoquant tour à tour bien-être, mélancolie, angoisse, soulagement, sourires et pleurs (beaucoup)...

J'ai vraiment passé un excellent moment en la compagnie extrêmement attachante de Michelle et Sam, qui laisseront longtemps leur délicate emprunte dans ma mémoire ! Et si les thèmes abordés vous interpellent un tant soit peu, je ne puis que vous conseiller cette petite madeleine légère, confite d'émotions douces et vraies, qui ne manquera pas d'éveiller quelques réminiscences nostalgiques chez quiconque ayant déjà aimé.

Meilleur visual novel auquel j'ai pu jouer. Le scénario, la direction artistique...on ressent l'investissement et l'amour des personnes ayant développé ce jeu, cette expérience, cette histoire qui ne peut laisser indifférent.
Je ne peux que recommander aux amateurs du genre et aux personnes en quête d'une représentation LGBTQ+ intéressante.

Il s'agit d'une histoire d'amour complexe mais authentique, où la protagoniste, qui au premier abord peut agacer par ses actions, est finalement parfaitement humaine et compréhensible, on ressent de l'empathie pour elle. Se rendre compte de son attirance pour des personnes du même genre n'est pas toujours facile, surtout lorsque l'entourage proche n'est pas aimant et tient un discours sévère, souvent d'homophobie banalisée.

A summer's end est un must du genre.

I’m in no way a VN expert, so don’t expect anything in-depth. To me, it’s one of those games that you come across randomly, and then it ends up in your cart before you’re even done reading through the store description.

Because it looks that good.

Oh boy, it really does. A Summer’s End must be one of the few games that capture the ’80s Asian aesthetics right without reducing it to yet another flimsy retrowave diorama. There are some traits of the latter, especially in the soundtrack, but the overall experience is way more authentic and never feels overblown. As a city pop addict, I was extremely pleased with the stylistic choices made in the game. It’s just the right kind of nostalgic, flashy, and neon.

The plot is... Well, quoting one of the heroines, it’s not bad. The main cast is likeable enough to make the story of an unexpected relationship engaging from the get-go, and there’s a small bunch of supporting characters to keep things fresh both visually and narratively all the way through. While it never reaches the highest emotional heights and some dialogues walk dangerously close to the fan-fiction territory *cough* Adult Patch *cough*, I found myself enjoying most of it. There’s something appealing in how simple the story is, with its relaxed pacing and occasional clever nods to the decade’s culture.

My only real gripe would be the lack of ambient sounds. With every scenery change, it becomes more and more apparent that the in-game Hong Kong is a surprisingly silent place. There are no people talking on the streets, no cars stuck in the traffic, no humming from the office air conditioner — nothing at all. Of course, the music is always there to set the right mood, but it just doesn’t cut it. Thanks to the outstanding art, every location is a character of its own, and adding some background noise here and there could have really helped bring them to life.

All in all, A Summer’s End is a nice little journey worth taking. Beautiful and romantic, it hits enough right notes in terms of presentation and basic storytelling to give you a smooth ride for an evening or two. Chances are you’ll forget all about its shortfalls by the time it’s over — and savor the bittersweet feeling the epilogue leaves you with. Much like when summer actually ends.

Give it a try.

https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=2145836643

1. I am not much of a VN fan.
2. I am not a lesbian.
3. The aesthetic was aimed in my direction.
4. I like a good love story.
5. I like good stories with morals.

I was not disappointed.

Incroyable, je repense à ce jeu meme des mois plus tard, vraiment contente qu'il fasse parti de ma collection, il est incroyable <3

G R E A T

Un jeu magnifique, tout simplement

Je n’ai pas l’habitude d’écrire un commentaire pour un jeu vidéo mais A Summer’s end – Hong Kong 1986 justifie amplement qu’on fasse une exception pour lui.
En tant que visual novel de grande qualité, A Summer’s end parvient à nous immerger dans le Hong-Kong des années 1980 avec grâce et beaucoup de brio. La musique immersive et les créations artistiques – juste magnifiques – constituent l’un des points forts de ce jeu, et tout est fait pour qu’on puisse se plonger entièrement dans cette histoire d’amour (certes, il faut comprendre l’anglais mais l’effort en vaut le coup !).
J’ai été très touchée par la justesse du récit, par la crédibilité des personnages de Michelle et Samantha (il faut se resituer dans le contexte des années 1980 à HK) et surtout par la volonté des créateurs d’offrir un happy end à leur romance si vous faites les bons choix . C’est très rare de trouver un récit saphique aussi positif dans l’univers vidéo-ludique (et artistique en général) que je tenais vraiment à saluer le travail d’Oracle and Bone !
J’espère de tout mon cœur que ce studio continuera de créer d’autres chefs-d’œuvre qui rendront hommage à la communauté LGBT+ et à la culture hongkongaise, aujourd’hui si menacée.

Pour résumer : foncez et achetez ce jeu, vous ne le regretterez pas !

Amazing, but short story. It stands on its own without the patch, so players can decide for themselves the kind of experience they want. Really great artworks and impressive soundtrack which draws inspiration from artists and music trends that were popular in Hong Kong at the time. Just enjoyable game, 11/10