Recent reviews by tristophe

J'ai adoré Undertale, mais ce jeu qui tente de jouer dans la même cour ne lui arrive pas à la cheville. Son écriture et ses tentatives d'humour m'ont complètement laissé de marbre.

Un vrai plaisir de retrouver Ben et Dan ! Les deux compères restent fidèles à leur humour à la con, les courts passages de plates-formes bénéficient d'un level design efficace (malgré une physique des déplacements pas aussi précise que chez les ténors du genre), les énigmes et associations d'objets sont farfelues juste comme il faut (assez pour faire rire, mais pas tirées par les cheveux au point qu'on se retrouve bloqué – perso je n'ai eu besoin de consulter une soluce qu'une seule fois, parce que je n'avais pas réalisé qu'un certain objet avait besoin d'être nettoyé), et la révélation finale sur l'origine des catastrophes est vraiment bien trouvée !
Bref, vivement un Ben & Dan 4, en espérant qu'on n'aura pas à attendre 10 ans cette fois !

J'en avais entendu parler il y a quelques années sur la chaîne Nolife, et j'avais de lui une image de "jeu culte"... c'est donc avec un a priori plutôt positif que je me suis lancé dans Frog Fractions. Au final, presque 80 minutes de ma vie de perdues ! Le jeu a beau multiplier les changements de style et accumuler les passages WTF, je n'ai ressenti aucun fun lors de ma partie ; dans un genre assez similaire j'ai largement préféré Pony Island, bien plus ludique et intéressant.

Ce jeu est une bonne surprise : j'étais pas sûr d'apprécier autant, vu qu'il a reçu des critiques plutôt mitigées. En fait le plus gros défaut concerne son côté répétitif, le jeu étant un rogue-lite (mais avec un contenu un peu moins riche que d'autres ténors du genre) ; sa durée de vie est plutôt correcte, entre 10 et 20 heures en solo.
J'aime beaucoup l'ambiance, le jeu fait appel à une mythologie chilienne peu connue de par chez nous, du coup le bestiaire est assez inhabituel.
Le gameplay est particulier : ça ressemble à un jeu de plates-formes/action, mais ça se joue plutôt comme un jeu de baston (esquive, garde, chope, combos, cancel) ; les combats sont parfois injustes, avec des ennemis "sacs à PV" qui esquivent et parent beaucoup, sortent des combos, et n'hésitent pas à s'y mettre à 4 pour prendre le joueur en tenaille. Du coup on sort rarement indemne de chaque rencontre, même si ça s'améliore un peu au fur et à mesure que l'on gagne en puissance. Et c'est souvent jouissif d'exploiter les pièges du décor ou de coincer un adversaire contre un mur.
Les illustrations de style Art nouveau sont magnifiques, dommage qu'elles se limitent aux portraits des personnages lors des dialogues, j'aurais aimé que tout le jeu soit dans ce style (mais objectivement la direction artistique en 2.5D du reste du jeu n'est pas si mal une fois la manette en main – elle me semblait un peu terne sur les captures d'écran que j'avais vues).
La bande-son est chouette, je pense que je m'achèterai l'OST (ce qui permet au passage de débloquer un perso dans le mode Versus, jouable jusqu'à 4).

Un de mes coups de coeur de 2018 ! Ses principales qualités sont son style graphique très sympathique, son humour ravageur (souvent wtf), et son importante rejouabilité (le nombre de scènes à découvrir est juste énorme !).
En plus il est jouable jusqu'à 4 (avec la possibilité de n'utiliser qu'une seule manette et de la faire tourner), ce qui lui donne une dimension party-game assez inattendue pour un visual novel, tantôt coopératif (les sorties de groupe sont l'occasion de donner un bonus de stats à un autre joueur), tantôt compétitif (qui sera assez rapide pour s'asseoir aux côtés de l'élu(e) de son coeur à la cantine ?).
Mes love interests préférés ? Scott le loup-garou sportif, et Vera la gorgone businesswoman.

Si vous êtes sous Windows Vista/7/8 et que vous possédez une carte graphique nVidia, vous risquez de rencontrer quelques problèmes vers la fin du jeu : un méchant freeze juste avant le dernier Boss !
Il existe quelques astuces pour limiter l'apparition du bug : passer la cinématique avant et après le Boss de fin dès que possible, jouer en mode fenêtre avec une résolution basse (genre 1280x720), et bidouiller le gestionnaire de tâches (clic droit sur DuckTales.exe, "Définir la priorité" -> "Inférieure à la normale" et "Définir l'affinité" -> "UC1"). Ça a marché pour moi sur les modes de difficulté Normal et Difficile, par contre à l'heure actuelle mes deux tentatives sur le mode Extrême (où on doit finir le jeu d'une traite sans tomber à cours de vies et sans possibilité de sauvegarder) se sont soldées par des plantages (au bout d'1h40 pour l'une, et 1h00 pour l'autre). :(

Le jeu en lui-même est sympa (j'avais fait la version NES à l'époque), l'ajout de cinématiques donne l'impression de vivre un épisode du dessin-animé, et les remixes de sa bande-son sont plutôt réussis. Mais en l'état je ne peux recommander cette version Windows buggée, optez plutôt pour une version console.

Un de mes jeux préférés pour faire du multi en local ! Le mode Duel est un must des aprems/soirées entre amis !

J'apprécie la frénésie du mode Arcade quand on entre en état de "Fever", mais j'aime beaucoup moins son côté punitif quand on vise les succès de très hauts scores (la moindre erreur, et on est bon pour tout recommencer ! Et comme il y a de légères variations à chaque nouvel essai, on doit souvent improviser sa trajectoire sur certains étages). Au passage, je vous recommande plutôt une manette Playstation avec ses boutons de direction séparés plutôt qu'une manette XBox (sur laquelle on a vite fait de presser la mauvaise direction sur la croix).

Le level design des modes Laboratoire et Nostalgie est plutôt réussi (voire même carrément brillant, pour un bon nombre de niveaux de ce dernier mode).

Un jeu narratif qui prend son temps avant de dévoiler sa face la plus sombre : même si on a conscience très tôt qu'il se passe des choses bizarres à Possum Springs, la majorité de l'aventure se résume à des tranches de vies (comme dans un Persona, il est possible de choisir avec qui on va passer du temps jusqu'à la fin de la journée) ponctuées de mini-jeux plus ou moins intéressants (mais qui ont malgré tout le mérite de briser la monotonie des phases de dialogues).
L'ambiance générale me fait beaucoup penser à Life is Strange (les couleurs automnales, les états d'âmes d'adolescents/jeunes adultes plus ou moins paumés, une petite ville frappée par la crise, des mystères et, peut-être, un cataclysme imminent...) : si vous avez aimé le jeu de Dontnod et/ou Oxenfree, il y a des chances pour que ce Night in the Woods vous plaise. Moi en tout cas j'ai adoré !

Un chouette visual novel gratuit doté d'une réalisation supérieure à bon nombre de jeux du genre pourtant payants : style visuel sympa, musiques agréables, et le logo de studio le plus kawai du monde (Orange Juice Dog) !
Côté histoire, le début de l'aventure consiste en une succession de tranches de vies assez légères et passe beaucoup de temps à expliquer les règles qui régissent le monde surnaturel (présentation des différents types d'entités, leurs pouvoirs, les rituels associés...). Mais, vers le dernier tiers, les choses sérieuses commencent...

C'est plutôt original d'avoir affaire à un dating-sim dans lequel le héros refuse de tomber amoureux : même si les trois hommes-chats qui squattent son appart sont à son goût, en choisir un signifierait devoir renoncer à sa vie d'étudiant et son rêve de devenir danseur, d'où les réticences de Liao...

Les succès sont un peu pénibles à débloquer (voire impossibles sans guide), même après avoir obtenu toutes les fins il m'a fallu 2 bonnes heures pour obtenir la douzaine de succès qui me manquaient ; heureusement le système d'avance rapide pour les dialogues déjà lus et la sauvegarde automatique qui s'effectue à chaque nouveau choix permet de gagner énormément de temps.
En cherchant la petit bête, on pourrait éventuellement déplorer quelques coquilles par-ci par-là sur la version anglaise, et le fait que les notifications qu'une nouvelle entrée a été ajoutée au Lexique apparaissent parfois un écran trop tôt (et seulement dans des routes précises, même si le terme est utilisé dans une autre route).

Un jeu assez étrange, alternant différents styles de gameplay (plates-formes action exploration / donjons vus de dessus / combats type RPG avec une pointe de clicker game...), mais souffrant de nombreux choix de game design discutables :

• Certains dialogues s'enchainent en appuyant sur Bas, d'autres sur Entrée ;
  
• Certaines phases de jeu se jouent au clavier, d'autres à la souris ;
  
• Quand on obtient le bonus qui permet de payer moitié-prix, les prix affichés restent ceux en plein tarif ;
  
• Les améliorations que l'on peut débloquer auprès des PNJ ne bénéficient d'aucune description (pour certaines le nom est suffisamment explicite pour que l'on comprenne leur effet, mais pas toujours) ;
  
• D'ailleurs le jeu regorge de mécaniques qui ne sont pas du tout expliquées in game, ce qui implique de tâtonner un moment avant d'en comprendre l'essentiel (ou de réaliser qu'il y a un fichier texte qui fait office de notice dans le dossier du jeu ^_^; ) ;
  
• Un tâtonnement d'autant plus frustrant que l'aventure se déroule en temps limité, selon un cycle jours/nuits, ce qui donne l'impression d'avoir gâché tout son début de partie et fait craindre de devoir tout reprendre à zéro (mais on finit heureusement par trouver un moyen de grappiller des jours d'autonomie supplémentaire).

Et pourtant, malgré tous ces défauts, on s'attache à ce jeu : le style visuel est assez particulier mais pas mauvais (un peu dans l'esprit de Machinarium, l'aspect crayonné en moins), la bande-son est chouette, l'histoire est intrigante...
Mention spéciale à l'ambiance des combats de type RPG, même si ces derniers sont tellement fouillis qu'on a du mal à suivre ce qu'il se passe (j'aime beaucoup la musique, la petite animation d'introduction des membres de mon équipe, le design des ennemis, et les effets épileptiques de leurs attaques).