Chernarus
31/08/2017

Assis au bord de la plateforme naturelle sur laquelle le Refuge est installé, je profite de la vue impressionnante qui s’étale devant moi, du Cap Golova à ma gauche aux premiers bâtiments de Cherno que je distingue au loin dans la brume sur ma droite.

Ici, sur Chernarus, la vie communautaire s’organise et vient de trouver une certaine stabilité. En effet, du Nord au Sud et sur la Côte Est principalement, quelques survivants s’attachent à garder en état des Start Zone et autres tentes médicales et communautaires. C’est ainsi qu’au Rify, à Three Valleys, au Cap Golova, à Bor ou encore à Severo, les hommes en détresse pourront trouver en libre-service nourriture, matériel médical et objets nécessaires à la survie.

Bien évidemment, se déplacer sur la presqu’île est toujours dangereux et périlleux. Ces derniers temps, les BM et les NARCOS se sont fait plus discrets mais de redoutables bandits ont fait leur apparition à divers endroits de Chernarus.

Ainsi, le triangle Novod, Svetlo, Berezino est aujourd’hui l’endroit où rôdent les RC. A l’opposé de la carte, le CARTEL semble avoir pris ses quartiers le long de la Côte Sud. Les meurtres, les agressions, les braquages et les vols se succèdent donc sans discontinuer. Enfin, quelques malfrats isolés, ne répondant à aucun code et à aucune règle, mènent des opérations de guérilla aux 4 coins de notre terre damnée.

Heureusement, l’ONU mène des patrouilles régulières sur l’ensemble du territoire et arrive pour le moment à contenir la violence et l’anarchie. De mon côté, je perçois de minimes mais réelles évolutions : des survivants estampillés « bandits » viennent en aide à des égarés, certains malfrats arrivent même à faire un bout de chemin avec des survivalistes, chacun apprenant de l’autre …

Profitant d’une accalmie de la météo, je suis allé ramasser du bois pour alimenter le foyer du Refuge. Au bas de la colline, j’ai repéré quelques biches et un cerf à une centaine de mètres de moi. Je me suis accroupi, j’ai épaulé mon arme, ajusté la distance de tir, ralenti ma respiration … J’allais appuyer sur la gâchette de mon fusil lorsque j’ai relâché la pression de mon doigt et ai regardé les animaux s’éloigner doucement de moi, sans même s’être rendu compte de ma présence.

Survivre n’implique pas forcément de prendre la vie …

We are a clan
We are a family
We are the Unknown Entities