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10.6 hrs on record
Fini une première aventure de Foretales en dix heures et demie.

Joli jeu de cartes dans un univers fantasy avec des animaux et qui fait un peu penser au Robin des Bois de Disney de 1973.

Les + :

- c'est assez original de raconter une histoire avec des intrigues et des personnages via un jeu de cartes ; et ça reste vivant et très incarné
- un gameplay sympa et intuitif ; dans la plupart des cas, on devine facilement quelles associations de cartes vont produire un effet ou débloquer une nouvelle carte
- l'emballage graphique ; les cartes sont très jolies dans un style dessin animé ; la table de jeu change en fonction du lieu de l'aventure pour plus d'immersion
- une ambiance légère et bon enfant, des personnages attachants et un narrateur ironique ; même s'il y a des enjeux dramatiques, ça reste un jeu feel good qu'on pourrait conseiller à un enfant
- une bonne rejouabilité ; il y a plusieurs paquets de cartes à emprunter dans la campagne, et donc plusieurs chemins à suivre ; en choisir un fait disparaître les autres, l'occasion de relancer une campagne plus tard pour emprunter un autre chemin, tester d'autres choix
- de jolies musiques

Les - :

- le système de combat pas terrible qui peut pousser à farmer les ressources (or, bouffe, prestige et infamie) pour jouer le plus pacifique possible
- si le gameplay est souvent intuitif, des fois (mais c'est rare), il l'est moins et relève d'une mécanique de point and click où il faut associer les cartes les unes après les autres, un peu au hasard pour trouver la bonne combinaison (cela dit, je suis peut-être une buse)

Au final, bonne pioche que ce jeu de cartes (hi-hi !).
Je le relancerai sans doute plus tard pour choisir d'autres chemins pour mon aventure (qui s'est d'ailleurs assez mal terminée).
Posted April 13. Last edited April 13.
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20.0 hrs on record
Fini avec le dlc et le mode infiltré en 20 heures.

Jeu sympathique mais principalement pour le fan service.

Les + :

- l'univers Terminator, enfin respecté après plusieurs catastrophes cinématographiques ; le monde post apo qu'on avait aperçu dans la franchise est bien retranscrit avec ses gratte-ciels en ruines qui dominent une nuit baignée de lumière bleutée
- plein de clin d'œils aux films, notamment le dlc qui offre un petit moment assez incroyable... mais faut bien connaître Terminator 1
- les sensations de tirs plutôt correctes (même si le pistolet molasse du tout début peut faire un peu peur)
- le mode infiltré, là aussi, qui ravira les fans ; on est dans la peau d'un Terminator avec sa vision robotique toute rouge et on doit traquer une cible
- la musique est cool, très années 80 ; là encore, avec des références qui parleront aux fans

Les - :

- des niveaux très couloirs pour un gameplay répétitif et plutôt assez plat ; on a l'impression de jouer à un FPS du début des années 2000
- l'infiltration n'est pas très plaisante ; le personnage est un peu pataud (ne pouvant pas grimper par exemple) et le level design est sommaire ; heureusement, seule la première mission nous oblige à nous infiltrer, ensuite, c'est facultatif
- si les armes sont correctes, les gunfights restent basiques et répétitifs ; on n'est pas dans Binary Domain ou Generation Zero où on peut démembrer ou détruire des parties dans les robots ; là, les robots sont des barres de vie avec des des points faibles (en rouge) qu'il faut viser pour la faire baisser plus vite
- je le redis, c'est répétitif, notamment au niveau des objectifs secondaires, souvent des bases Skynet à détruire
- trop de loot et de trucs à ramasser pour crafter ; on a aussi du crochetage 100% copié sur Fallout 4, et on aurait pu s'en passer
- des dialogues cadrés face caméra à la Fallout 4 également, avec des personnages aux expressions figées

Bref, un jeu assez moyen mais qui reste agréable pour un fan de l'univers Terminator.
Posted April 4. Last edited April 4.
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11.4 hrs on record (10.9 hrs at review time)
Fini le jeu en 11 heures, et j'ai adoré !

Les + :

- des graphismes simples mais magnifiques qui restituent à merveille la chaleur de l'Océanie avec ses lagons à l'eau cristalline
- un gameplay très agréable ; le planeur et le pouvoir de contrôle des objets/animaux de Tchia sont très amusants à utiliser
- un open world plein d'icônes et d'activités à la UBI mais facultatives ; c'est en fait un jeu couloir qui se déroule dans un bac à sable ; on peut s'égailler dans la nature ou suivre l'histoire principale (il n'y a pas de quêtes secondaires), pas la peine de grinder pour monter en niveau ou acquérir des objets, Tchia peut finir l'aventure avec ses capacités de base
- une jolie histoire, assez touchante et qui mélange fantastique et culture de la Nouvelle-Calédonie
- de jolies musiques
- des petites touches d'humour distillées ça et là et qui font mouche ; elles m'ont fait sourire plusieurs fois

Les - :

- pas grand-chose à redire, peut-être le radeau un peu relou à gérer et le fait que le jeu soit un peu court...

Bref, un beau jeu feel good, une jolie pépite, comme en livre de plus en plus souvent le monde du jeu indépendant.
Posted March 30.
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21.3 hrs on record (21.2 hrs at review time)
Les + :

- le gameplay Arkane, avec ses pouvoirs, armes et gadgets alliés à un level design de qualité qui permettent des réponses inventives, un peu comme dans Dishonored auquel le jeu ressemble bcp
- c'est joli dans le genre psychédélique bizarre
- une fois qu'on a pigé où le jeu voulait en venir, c'est assez fun d'essayer de maximiser sa journée pour accomplir un max de tâches et sauver le maximum de matos
- le côté "faux roguelite" (impossibilité de sauvegarder) ajoute une (petite) tension par la peur de perdre le loot sur le niveau en cas de mort définitive
- la progression et l'aboutissement de la mission finale assez satisfaisants

Les - :

- j'ai pas trop accroché à l'histoire ; le côté psychédélique foufou, les petites vannes cassent un peu l'implication émotionnelle
- l'IA des ennemis est lamentable ; tuer les boss, c'est souvent plus les achever qu'autre chose tellement plusieurs couraient comme des poulets sans tête ou se coinçaient dans le décor
- ça parle un peu trop et pour pas grand-chose
- l'impossibilité de sauvegarder rend l'infiltration précaire ; chez moi, ça a souvent fini en bourrinage
- les attaques de Julianna qui sont reloues ; elle te cherche même pas, elle est téléguidée vers toi, ce qui ruine à chaque fois ton infiltration ; c'est certes une formalité mais une formalité reloue
- un jeu dans lequel on a du mal à entrer, les premières heures, on se dit qu'on va devoir se faire des nœuds au cerveau ; puis on se rend compte qu'il est moins compliqué qu'il n'y paraît, qu'il faut simplement suivre les objectifs et tout se fait tout seul

Peut-être pas mon jeu Arkane Studios préféré mais bon jeu quand même.
J'ai passé un bon moment dessus.
Posted January 25.
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52.7 hrs on record (52.7 hrs at review time)
J'ai plutôt apprécié le jeu, alors que je ne suis pas un grand fan de Marvel. Je ne déteste pas l'univers, mais je ne le connais que par quelques films et une ou deux BD...

Les + :
- combats sympas, très spectaculaires ; c'est du tour par tour très vivant et très animé
- c'est plutôt joli, notamment en combat, les animations sont nombreuses et bien foutues ; c'est très coloré dans le style des BD
- assez tactique, il faut jouer avec le décor et le placement des personnages à la manière d'un puzzle, notamment pour les nombreuses possibilités de projection des ennemis, il faut faire des choix, composer avec le tirage des cartes
- les ennemis sont variés et ont de multiples mécaniques ; la difficulté peut être présente sans jamais être trop frustrante
- la partie dans l'Abbaye offre certaines options intéressantes avec de l'exploration, des secrets, des ressources à récolter et des améliorations à débloquer
- un univers solide qu'on a plus besoin de vendre, les fans devraient y trouver leur compte

Les - :
- ça reste bien buggué avec des ennemis qui se bloquent, plusieurs crashs, des saccades aléatoires dans la partie en temps réel dans l'Abbaye, le deck de cartes qui se met à danser de manière frénétique... et un combat final qui a de gros problèmes de performances
- j'ai eu un problème d'Internet pendant plusieurs jours et impossible de jouer à ce jeu solo car il fonctionne avec Denuvo ; ça + steam + le launcher 2K, ça va, on risque pas de le voler leur jeu
- le côté social qui pourra plaire à certains mais qui a été une purge pour moi ; ça parle trop, tout le temps, pour le moindre prétexte... et c'est rarement intéressant
- même si le côté gestion de l'abbaye peut avoir son intérêt, il y a quand même pas mal de mécaniques redondantes et qui donnent l'impression de perdre son temps
- un scénario et une écriture assez plate, si ce n'est puérile

Bref, un jeu agréable et spectaculaire dans ses combats en tour par tour mais alourdi par toute la partie en temps réel de l'Abbaye.
Un conseil, en combat, privilégiez l'objectif, c'est la manière la plus rapide de mettre fin à l'affrontement, les ennemis arrivant en continu à chaque tour.
Posted December 13, 2023. Last edited December 13, 2023.
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6.4 hrs on record
Joli petit jeu d'aventure fantastique et survival horror pas vraiment horrifique où on incarne une petite fille partie à la recherche de son amie disparue.
C'est un mélange entre Alan Wake pour le système de combat à base de torche électrique et Splinter Cell pour l'infiltration, le tout dans un style graphique à la Disney/Pixar.
Quelques puzzles et énigmes très faciles complètent le tout.
Le jeu parle du harcèlement scolaire, et s'il le fait d'une manière assez enfantine, il le fait plutôt bien.
Pour avoir été moi-même harcelé, gamin, et même si ça fait un bail (plus de trente ans), je me suis senti impliqué.
Mais on n'ira pas non plus jusqu'à verser sa petite larme ; le jeu reste gentillet.
Le gameplay fonctionne plutôt bien et se joue sans aucune difficulté (l'infiltration est une formalité, mais une formalité plutôt ludique).
On suspendra sa crédulité par contre : la gamine a les pieds rivés au sol et n'est pas capable de monter sur une caisse ou de franchir une barrière ; l'exploration et les puzzles sont souvent basés sur ces blocages.
Graphiquement, le jeu est très joli dans le genre animé Disney ; une direction artistique qui se tient mais sans originalité. Reste que l'école est très agréable à explorer.
Ca reste un joli petit jeu, globalement maîtrisé, qui offre une bonne alternance de gameplay et de jolis environnements cohérents avec la thématique.
Posted November 20, 2023.
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31.1 hrs on record (30.7 hrs at review time)
Les + :
- c'est pareil que Shadow of Mordor, et j'avais vraiment bien aimé ce dernier
- le système de Némésis, l'aspect stratégique de retourner des capitaines et de les amener à trahir leurs chefs
- la caractérisation des orcs, leurs lignes de dialogue, leur doublage, les conversations aléatoires dans les camps qui tiennent compte de l'évolution de la campagne ; ça leur donne une vraie vie et une substance certaine

Les - :
- c'est pareil que Shadow of Mordor, sauf qu'au lieu de conquérir un territoire, on doit en conquérir plusieurs, d'où une certaine répétitivité
- la campagne est sans intérêt et l'interface fait très GTA-like
- des combats à base de QTE pour les boss

J'ai pas passé un mauvais moment dessus mais ils auraient pu mieux faire pour une suite.
Pour les fans du Seigneur des Anneaux et des films de Jackson.
Ceux qui avaient eu leur dose avec Shadow of Mordor pourront légitimement estimer qu'on leur refile, dans cette suite, cinq fois le même plat.
Posted October 17, 2023.
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209.8 hrs on record (67.2 hrs at review time)
Gates of Hell, c'est Men of War, mais en mieux :

- plus de réalisme et de simulation, avec un bouton pour démarrer les véhicules, des munitions différentes pour chaque arme et même des bandages différents selon l'armée ; si le soldat a sa barre de vie trop entamée, il se tient le ventre et appelle à l'aide jusqu'à ce qu'on le soigne ; des cartes plus grandes et des distances de tirs plus longues que sur les Men of War ; l'option de passer en vue à la troisième personne rajoute aussi de l'immersion ; des temps de soin, de réparation doublés

- graphiquement, c'est le Men of War-like le plus abouti... même si on atteint pas non plus ce qui se fait de mieux dans le STR ; les explosions et les effets de fumée sont plutôt corrects

- gameplay difficile ; une ou deux balles = un mort ; le nombre de soldats est compté ; faut progresser en rampant, centimètre par centimètre, reconnaissance, couverture et flanquage obligatoires ; sur certaines missions, les troupes sont comptées et les ennemis très nombreux

- d'un point de vue sonore, le jeu est vraiment top ; cris, tirs, bruits des moteurs, explosions, ils ont fait un beau boulot de reconstitution et de mixage

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Par contre, c'est aussi les défauts de Men of War multipliés par dix.
Enormément de micro gestion et un pathfinding aux fraises pour les véhicules On est souvent obligé de les piloter en troisième personne pour qu'ils arrivent à bon port ou se sortent d'une ornière. Quelques bugs de collision. Les unités ne répondent pas parfois quand il s'agit de ramasser une arme ou de loot un corps.

Ce n'est pas un jeu facile. C'est vraiment hard, Gates of Hell, même pour un habitué de Men of War...
Faut vraiment progresser centimètre par centimètre. Les maps sont vastes, certaines missions assez longues. Chaque mauvaise décision se paye cash.

Joli travail de reconstitution de certains épisodes historiques.

Bref, un Men of War soigné et exigeant dont la maniabilité pourra faire rager ceux qui ne connaissent pas la série.
Posted September 21, 2023. Last edited September 21, 2023.
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125.1 hrs on record (105.9 hrs at review time)
Fini Kingdom Come : Deliverance en 105 heures avec les dlc principaux.

Comme j'ai joué très roleplay, très "chevalier blanc", je n'ai pas fait les activités criminelles à part certaines pour aider les pauvres.
Je ne vais pas m’attarder plus que ça : d'autres que moi ont déjà vanté les nombreuses qualités du jeu.

Oui, c'est un très bon RPG, très solide et impressionnant de maturité pour un premier projet. Ils ont à peu près compris tout ce qu'on doit faire pour rendre immersif un jeu à la première personne et les impératifs à remplir pour rendre l'évolution du joueur dans son monde naturelle et crédible.
C'est presque une simulation de vie au Moyen-âge.
Sa mécanique de "pas vu pas pris" m'encouragera sans doute, un jour, à relancer une partie en mode crapule, furtif et faux-jeton.

Quelques petits défauts, comme l'entretien permanent du joueur (bains et équipement) qui saoule plus qu'il ne pose de réels problèmes à résoudre.
Et les PNJ qui sur-réagissent quand on entre dans leur jardin. "Mais qu'est-ce que c'est ?!? Mais qui est là ?!?", alors que tu es à deux mètres d'eux en plein jour. Ca aurait pu être patché.
Mais c'est bien pour avoir un truc à dire.

Kingdom Come : Deliverance est un très grand RPG. Un vrai bijou.
J'aurais aimé le faire plus tôt mais il fallait, pour cela, avoir la config, le jeu étant quand même assez (trop ?) gourmand...

Si vous ne devez prendre qu'un seul dlc, optez pour "A woman's lot", notamment pour la partie qui concerne Jeanne, pour moi la meilleure quête du jeu avec celle du monastère, et très illustratrice de l'esprit du Moyen-âge.
Posted September 17, 2023. Last edited September 17, 2023.
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33.9 hrs on record (30.1 hrs at review time)
J'ai passé un vrai bon moment sur le jeu. L'intrigue est subtile et assez mélancolique.
C'est assez impressionnant la taille de l'univers proposé et les possibilités qu'il offre (exploration, commerce, combat, missions, construction de base, etc.).
Tout ça pour 15 Go à télécharger.

Mais faut être lucide, la génération aléatoire du monde de No Man's Sky rend cet univers assez stéréotypé. Chaque système solaire est une photocopie du précédent avec quelques détails qui changent. Les planètes font plus office de réservoirs de ressources que de mondes crédibles qu'on a envie d'explorer. Ca tourne principalement à "table de Mendeleïev, the game". On mine, on fouille, on creuse à la recherche d'éléments pour fabriquer ce que le jeu nous demande.

Dommage aussi que la gravité ne soit pas gérée différemment d'une planète à l'autre. Ca aurait pu être amusant.
Les races extra-terrestres aussi, sont toutes humanoïdes, elles fonctionnent toutes sous le même mode libéral/capitaliste. Pas de race "fourmis", d'entités globales, de civilisations profondément différentes, etc. C'est juste un skin qui change.

Dans No Man's Sky, il n'y a pas non plus de sentiment d'urgence, pas de réel danger oppressant. Quelques combats qu'on peut certes perdre facilement mais ce n'est pas ça qui mettra beaucoup de tension ou de stress.

Cela dit, je n'ai pas exploité à fond toutes les possibilités de gameplay (qui sont nombreuses).
Si on adhère à la formule, tout en étant conscient de ses limites, ça reste un bon bac à sable spatial dans lequel on pourra passer pas mal d'heures. La génération procédurale a même parfois ses moments de grâce.
Bravo à Hello Games pour le suivi constant et gratuit.
De multiples mises à jour ont considérablement enrichi le jeu depuis sa sortie.
Posted September 16, 2023. Last edited September 16, 2023.
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