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Trop conceptuel à mon goût, il y a quelque chose mais c'est tellement austère, il y a tellement peu d'explication et le rythme est tellement soporifique qu'à l'image de Children machin d'ubi soft, je vais passer mon tour.

Comme indiqué, si vous n'êtes pas en 1280x1024, les textes seront flous. Après, j'ai essayé un combat pour voir un peu, c'est inutilement compliqué avec du tour par tour où l'on ne peut utiliser qu'un seul de nos persos par tour et nous pas, comme dans TOUS les autres RPG, plusieurs persos donc c'est très dur et l'on se fait ocire en mode facile dès le tout premier combat. Donc ça pue et l'on y retrouve pas le plaisir de jeu des grands RPG.

Fidèle à sa réputation, Dungeon Lords "Steam Edition" est encore trop buggé pour être agréable à jouer. Le tutoriel n'est en fait que l'intro si bien que l'on galère dès le début avec l'ergonomie très particulière du titre. Pas de bruitages, on ne peut accéder aux options en cours de jeu, la caméra donne la nausée, les combats n'ont aucun punch, la bande son ne colle pas du tout à l'action et après deux tentatives, armes blanche et magie, on se fait ocire dès le début du jeu, à côté du donjon. J'ai rien vu qui m'a donné envie de persévérer, j'ai pas le sentiment d'être passé à côté d'un grand jeu, et je ne parle même pas du scénario complètement éculé.

Dungeon Lords fait parti de l'histoire du jeu vidéo et du rpg en particulier, c'est l'histoire d'un jeu moyen patché à outrance pendant dix ans sans jamais réussir à obtenir un concensus auprès des joueurs passés depuis longtemps à d'autres titres...

Le RPG mou du genoux par définition : C'est beau, c'est féérique, c'est Bethesda, euh, non, c'est un RPG allemand. Du peu que j'y ai joué jusqu'à présent, c'est très coloré, les dialogues sont insipides, l'univers est magique, bref, il manque une cruel supplément d'âme en l'état et surtout, j'ai beaucoup de mal avec le gameplay : click gauche pour se déplacer, click droit pour bouger la caméra

Jeu original, bien réalisé et avec un bon tuto, même si je ne suis pas du tout fan de la musique d'intro (que l'on ne peut sauter à cause d'un bon gros chargement) ainsi que du Québecois, je dois dire que tout ça participe pleinement à cette ambiance Canadienne, grand froid de ce huit clos en plein XIXème.

Après, sur le concept même, je ne vois pas trop l'intérêt, au XXIème siècle, de sortir un jeu où le loup est diabolisé et où l'essentiel du jeu consiste à tuer cette bète qui est en voie d'extinction en Europe en partie à cause de la haine de l'homme dispensé par le biais de moult comptes et histoires donc on va pas ré-écrire l'histoire et condamner les auteurs d'hier mais ceux d'aujourd'hui devraient prendre leur responsabilités et je trouve ça autant de bon gout de sortir un jeu où l'on tue des loups qu'un jeu où l'on tuerait des baleines et des requins, il faut prendre ces responsabilités dans le monde qui est le notre.

Cettre digression mise à part, c'est un bon jeu, je le redis même si la police est un peu petite, ce qui commence à devenir récurrent sur les jeux "d'aujourd'hui" et il est assez gourmand en ressource alors que je ne comprends pas pourquoi, manque d'optimisation flagrante.

J'ai arrêté le jeu en cours après avoir essayé un passage une vingtaine de fois, sans succès. Donc le jeu est bon, le concept est intéressant et l'ambiance est sympa mais :

- Il est pas du tout optimisé et bouffe une quantité de ressource de dingue alors que techniquement, il n'y a pas de quoi
- Trop dur à mon goût mais surtout...
- Le combo clavier/souris n'est pas l'idéal pour ce type de jeu et l'on ne peut pas ré-attribuer les touches que l'on souhaite à un joystick non xbox par exemple

Bref, avis positif mais en ce qui me concerne, je l'ai pas fini, c'est dommage mais c'est comme ça.

J'ai pas connu le jeu d'origine sur Mac ou même l'un des différent port mais c'est ré-édition est franchement très belle, la réalisation est là et l'interface est très intuitive. Après... ça reste du jeu d'aventure classique dans la mesure où il arrivera forcément un moment où vous allez tester tout ce qui se trouve dans votre inventaire pour tacher d'ouvrir une porte ou tout simplement, de passer à l'écran suivant.

A réserver aux gens patients qui n'ont pas peur de retourner sans cesse dans les même endroits pour vérifier si un détail ne leur a pas échappé, ce qui n'est pas mon cas.

Un bon petit roman interactif avec une bonne réalisation mais j'ai tout de même quelques réserves : Les jets de dés aléatoires flinguent les combats et obligent à refaire le jeu 50 fois. Le problème est que la durée de vie est assez courte dans cet espèce de labyrinthe. La colorisation des illustrations est foirée également.

Bref, je ne pense pas que c'était la meilleure histoire des défis fantastique à adapter et que le moteur même est pas encore au point, à réserver aux fans uniquement et en solde.

A la croisée des chemins entre Robinson's Requiem, Zork et Walking Dead, Dead in Bermuda est un bon jeu de simulation de survie, français qui plus est et avec une réalisation à la hauteur et un concept très addictif.

Par contre, outre la police de caractère un peu petite et pas très lisible, le soucis vient de la difficulté. En gros, en mode "normal", le jeu est très dur, enfin, pour moi, si bien que l'on peut recommencer la même partie une bonne vingtaine de fois tellement il y a de paramètres à gérer.

En mode "facile" par contre, le jeu est bien trop facile, il n'y a plus aucun challenge. En plus, ce mode ne s'active que depuis le jeu, ni dans les options ni même lorsque l'on commence une nouvelle partie, c'est mal pensée.

La fin est un peu éjectée également mais l'univers loufoque et la qualité des dialogues apporte une vraie personnalité au programme.

Au final, je retiens un jeu plein de promesses et franchement sympa à jouer mais avec une difficultée mal dosée, bref, dans la continuité de ce que nos amis anglo-saxons appellent la "french touch" avec tout ce que ça comprends...

J'accroche pas vraiment au mélange de RTS et de RPG, je suis assez classique. En plus le jeu n'a pas grand chose pour lui, c'est pas très ergonomique, assez laid même pour l'année (très polygoné), le tuto est ultra long et ultra chiant au final et l'on ne peut pas régler la vitesse comme dans tout bon RTS qui se respecte si bien que l'on assiste impuissant aux allées et venues de nos petits artisans. Un mot aussi sur le doublage français sans aucun panache et qui m'a fait hurler de rire sur la fin, Berserk prononcé "bézerque", c'est à se rouler par terre !

Spellforce n'est pas foncièrement un mauvais jeu mais le soucis est qu'il n'a rien pour lui et vu la durée de vie dantesque qu'il propose on se demande une chose : A quoi bon vu qu'il existe largement mieux ailleurs ?